Voici la traduction d'une histoire parue il y a longtemps dans une revue spécialisée américaine. Même si elle est écrite sous forme de lettre, il s'agit évidemment d'une fiction.
Cher Éditeur,
Aujourd'hui, j'ai le sentiment de devoir raconter ma vie en tant
que femme. Cette période de l'année semble appropriée car c'est à Halloween que
j'ai franchi la limite sans espoir de retour.
Je vivais avec ma petite amie depuis quelques mois, et j'en étais
très amoureux. Elle avait fait des études de psychologie, et avait ouvert un
cabinet avec beaucoup de succès. De mon côté, je n'avais été qu'un étudiant
moyen, et je n'aurais jamais pu imaginer ce qu'elle avait planifié pour cette fête d'Halloween
que j'ai évoqué plus haut.
Quand nous faisions l'amour, elle aimait me faire porter des
petites culottes féminines. Elle était la plus belle fille que j'avais jamais
rencontrée, et j'étais prêt à tout pour lui faire plaisir. Elle le savait, et
elle exploitait ma faiblesse. C'est lors de la première fête d'Halloween après
la fin de nos études qu'elle se révéla vraiment.
Elle me dit que nous allions à une fête chez des amis, et que nous
allions échanger nos rôles, qu'elle allait se déguiser en moi, et moi en elle.
Comme vous pouvez l'imaginer, je trouvais cette idée ridicule et je refusais.
Pourtant, elle insista tant et si bien que je cédais à la fin de la journée.
La fête allait démarrer à 20 heures, mais dès le réveil, elle
commença à me préparer. Elle me fit d'abord porter l'un de ses peignoirs,
disant que je devais entrer dans le personnage pour que la fête soit réussie.
Elle me tendit un rasoir et me demanda de raser mes jambes et mon corps.
J'avais d'abord imaginé qu'elle allait me faire porter une tenue qui me couvrirait, comme une longue robe, mais
quand elle me montra la mini-jupe et le chemisier qu'elle avait préparé, je
crus mourir de honte! Elle me dit que je ne devais pas avoir de jambes poilues
sous les bas nylons, et ainsi, pour la première fois, je fus débarrassé de mes
poils.
Dès que j'avais terminé, elle passa sa main sur mes jambes pour
vérifier qu'elles étaient bien douces. Satisfaite, elle m'entraina dans la
chambre où elle me fit enfiler non seulement une petite culotte, mais aussi un
soutien-gorge assorti (avec rembourrage), un porte-jarretelles, des bas nylons,
et un jupon, avant de me faire assoir devant sa table de maquillage.
Elle aimait les cheveux longs, mais comme les miens ne l'étaient
pas assez, elle sortit une perruque et la plaça sur ma tête. Elle avait d'abord
attaché mes cheveux.
Ensuite, elle me maquilla. Mon visage, surtout au niveau de mes yeux,
prit une allure très féminine. Je lui dis que j'étais surpris à quel point il
était possible de modifier mon apparence. Elle me répondit que pour un garçon,
j'avais de jolies caractéristiques féminines, avant de me mettre du rouge à
lèvres, puis de me coller de faux ongles et les vernir.
Dès que mes ongles furent secs, j'enfilais la jupe, le
chemisier, et une paire de chaussures à talons. Elle se moqua de moi tandis que
je luttais pour garder l'équilibre. Elle ouvrit sa boîte à bijoux, d'où elle
sortit une paire de boucles d'oreilles à clip, un collier, un bracelet, et même
un bracelet de cheville. Je dois admettre qu'en me regardant dans le grand
miroir, j'avais plus l'air de sa sœur que de son petit ami.
Elle me tendit un sac à main, puis elle passa la journée
à m'entrainer à marcher, parler, et bouger comme une femme. A l'heure du dîner,
je me sentais stupide, mais elle était ravie du résultat. Si ravie, en fait,
qu'elle me fit préparer le dîner pendant qu'elle se changeait.
Quand elle me rejoignit, j’avais du mal à la reconnaitre.
Elle portait un costume trois pièces d'homme, une chemise, une cravate, des
chaussettes et des chaussures d'homme, et même une fausse moustache. Ses
cheveux relativement courts étaient arrangés en une coiffure masculine qui
semblait naturelle. Elle avait même mis un peu de mon after-shave.
Après le dîner, nous sommes sortis. Elle m'aida à enfiler
un manteau de femme et, comme un homme, m'ouvrit la porte d'entrée, puis la
portière de la voiture. J'étais si nerveux que je tremblais sur mes talons. Je
n'avais jamais rien fait de tel, mais elle tenta de me rassurer en me disant
que personne ne pourrait voir que j'étais son petit ami.
A notre arrivée, une domestique nous accueillit à la
porte et demanda de prendre le manteau de "madame". Je lui tendis mon
manteau, ainsi que mon sac à main, qu'elle refusa de prendre en me disant:
"Gardez-le, si vous avez besoin de vous repoudrer le nez." Je me
disais, OK, je joue le jeu, mais c'est uniquement pour cette nuit.
Même si je portais une jupe et un chemisier et que
j'avais l'air d'une femme, je conservais des désirs masculins. Je sentis un
début d'érection dans ma petite culotte en regardant la domestique vêtue d'une
petite robe de soubrette sexy s'éloigner avec mon manteau en remuant ses jolies
fesses.
Une autre domestique avec le même uniforme nous escorta
jusqu'au salon où ma copine se présenta sous le nom de Richard, puis me
présenta à d'autres femmes, habillées comme elle en hommes. Certaines me firent
la bise en me touchant les fesses, d'autres me firent un élégant baisemain.
Après les présentations, nous sommes allés dans une autre
pièce où il n'y avait que des hommes habillés en femmes. Au cours de la soirée,
je compris vite que ces hommes étaient tous des transsexuels à différents
stades de leur transition. Ils buvaient du thé, aidaient à servir les boissons,
et parlaient de shopping, de mode, et d'hommes! Je ne m'étais jamais retrouvé
dans une situation aussi inconfortable dans ma vie, parce qu'ils me prenaient
pour l'un d'entre eux, et non pour un garçon simplement déguisé le temps d'une
fête d'Halloween. Quand nous avons servis les hors-d'œuvre aux
"hommes" je dis à voix basse à ma copine que je voulais rentrer à la
maison, mais elle m'ignora complètement.
Les autres "filles" me demandèrent depuis
combien de temps je me travestissais, et quand je leur dit la vérité, elles
éclatèrent de rire. Elles me posèrent des questions sur ma garde-robe et me
décrivaient la leur. Elles me décrivaient les effets de leur traitement
hormonal, en me disant ce que j'allais ressentir lorsque j'allais débuter le
mien. Je voulais vraiment fuir cette soirée, et finalement, à deux heures du
matin, nous sommes partis. Dans la voiture, je me suis disputé avec ma copine.
Je lui disais que je la quittais et que j'allais faire mes valises dès que nous
serions à la maison.
Une fois rentrés, je retirais tous mes vêtements avant de
me diriger vers le tiroir qui contenait mes caleçons. Il était plein de petites
culottes, de soutiens gorges, de jupons et autres articles de dentelles! En
ouvrant mon armoire, je n'y trouvais que des robes, des jupes, des chemisiers,
et des chaussures à talons! Je n'avais plus d'autre solution pour sortir que de
m'habiller en femme. Ma copine savait que je n'avais nulle part où aller, ou
d'amis qui pouvaient m'accueillir. Elle me dit simplement avec un sourire:
"Joyeux Halloween, Veronica, tu es désormais une fille!"
Je n'avais pas d'autre source de revenus qu'elle, et je
ne pouvais pas lutter. J'étais la victime de son jeu de
manipulation psychologique.
Les mois et les années suivantes, je subis le même
traitement que les autres "filles" de la fête. Le processus fut lent,
mais efficace. J'appris vite que tout ce qu'on m'avait dit au sujet des
hormones était vrai. Mes seins poussèrent, la taille de mon pénis diminua, mes
émotions devenaient incontrôlables, mes pulsions et mon égo étaient désormais
inexistants, mes muscles fondirent, ma peau s'adoucit, et toute mon attitude
changea. Je devins efféminé.
Aujourd'hui, je suis un esclave transsexuel nommé Veronica.
Je suis toujours habillé en femme, et je me comporte comme telle.
Mes oreilles sont percées, mes seins remplissent les
bonnets de mon soutien-gorge, mes cheveux sont longs et toujours élégamment
coiffés, et je vais régulièrement dans un salon de coiffure. Je n'ai plus
besoin de faux ongles car les miens sont longs et parfaitement manucurés. Je
continue un traitement par électrolyse pour me débarrasser de mes derniers
poils, et bien sûr, je continue les œstrogènes, grâce à un médecin, ami de ma
copine, qui a surveillé ma transformation. Il était d'autant plus ravi d'aider
parce qu'il est maintenant son amant, et que je suis devenu inutile pour les
femmes. Je trouve même les hommes séduisants.
Nous sortons dès que possible à quatre, car moi aussi,
j'ai un amant. Ma "copine" sort avec son médecin, et moi, avec un
chef d'entreprise.
Nous voyons toujours les personnes de la fête d'Halloween, et chaque année, nous célébrons ce jour comme mon anniversaire.
Chaque année, cet anniversaire est plus joyeux pour moi, car je suis désormais
heureuse de faire partie du monde des femmes.
Je vous aime.
Veronica
Veronica
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire