dimanche 5 mars 2017

Les féminisatrices 1: Nicole (création originale)

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Nicole
Les féminisatrices – Episode 1

Ma vie changea l'année de mes quinze ans. Depuis que mon père était parti, je vivais seul avec ma mère dans un petit appartement. Maman n'était pas souvent à la maison. Elle travaillait à la caisse d'un supermarché, et comme son salaire était insuffisant, elle faisait le ménage pour des personnes âgées. J'étais donc souvent livré à moi-même, et je désespérais ma mère en faisant l'école buissonnière et en participant souvent à des actes de petite délinquance. A cette époque, je faisais partie d'une petite bande de copains. J'étais petit, et ma puberté ne semblait pas décidée à débuter. Je compensais ma petite taille et ma voix d'enfant par mon comportement. J'étais devenu un peu le leader de la bande parce que toujours le premier à avoir les pires idées de blagues et de bêtises à faire. C'était la fin de l'hiver, et il faisait encore froid dehors. Comme très souvent dans cette saison, nous "traînions" au centre commercial avec les copains. Nous passions devant une boutique de luxe quand nous vîmes en sortir trois filles superbes avec de nombreux paquets.

Voyant ces trois filles, je ne pus m'empêcher de faire le malin devant les copains. Je ne me souviens plus exactement de ce que je dis à ce moment. Cela devait quelque chose du style: "Alors, les poules de luxe, on fait son shopping?"
En général, avec les copains, on riait beaucoup de voir les filles à qui l'on s'adressait ainsi baisser la tête et s'éloigner en accélérant le pas. Nous nous sentions forts, et ça nous amusait énormément… Mais ce jour-là, les filles se sont arrêtées, nous ont regardé pendant un moment en chuchotant et en souriant. J'étais déjà très étonné parce qu'elles ne semblaient pas avoir peur de nous, mais quand la plus grande s'approcha avec un sourire carnassier, et en me fixant dans les yeux, j'étais abasourdi. Elle s'arrêta à quelques centimètres de moi, me toisa pendant quelques secondes, puis dit, d'une voix pleine d'assurance:
"Tu sais que tu es très mignon, toi? Si seulement tu n'étais pas un petit con, je pourrais faire quelque chose de toi!"
Mes copains riaient en me poussant à lui répondre, mais j'étais complètement déstabilisé par son assurance. Je commençais néanmoins à baragouiner:
"Ah oui? Et qu…"
Elle m'interrompit en m'embrassant à pleine bouche!
J'étais complètement paralysé par la surprise. Après ce baiser inoubliable, elle me fixa avec un sourire, et ajouta:
"Si tu étais gentil, tu pourrais en avoir beaucoup plus… Mais comme tu n'es qu'un insignifiant petit macho, c'était la première et la dernière fois que tu pouvais m'approcher!"

Tandis que les filles s'éloignaient, les copains me regardaient bouche bée. Ils semblaient attendre une de mes blagues habituelles… Mais je restais tétanisé par ce qui venait de se produire. J'essayais bien de trouver quelque chose d'amusant à dire, mais j'étais étourdi par ce baiser. J'avais déjà embrassé quelques filles, mais là, c'était différent. C'était la première fois la première fois qu'une fille m'embrassait en me dominant ainsi. A cette époque, je ne l'aurais jamais admis devant les copains, mais j'étais très troublé par cette situation. Je crois que j'étais instantanément tombé amoureux de cette fille. Je mis plusieurs longues minutes à retrouver la parole, et les copains ne se gênèrent pas pour se moquer de moi.


Ce soir-là, je mis longtemps à trouver le sommeil. Je restais terriblement troublé par cette aventure. Dans les jours qui suivirent, je retournais souvent au centre commercial, seul,  devant la boutique où s'était produite cette extraordinaire rencontre. Cette fille m'obsédait. Je voulais la revoir… Et en même temps j'étais effrayé par cette idée. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mais j'étais sûr que je devais la revoir. Mais comment la retrouver? Je ne connaissais ni son nom, ni son adresse… Peut-être n'était elle-même pas de la région? Peut-être était-elle simplement de passage. Malheureusement, elle ne revint pas dans cette boutique.

Au bout de quelques jours, j'avais renoncé à la retrouver. J'étais seul en ville, à rêvasser devant une boutique de jeux vidéo, quand j'entendis des voix de filles derrière moi.
"Oh, mais c'est notre petit macho de l'autre jour!"
"Tu es sûre?"
"Oh oui! Je n'oublie jamais quelqu'un que j'embrasse! Et surtout, je n'oublie pas un aussi joli petit cul!"
Elles éclatèrent de rire quand je me retournais. C'étaient les trois filles de l'autre jour!
Je restai immobile quand la plus grande s'approcha doucement de moi. 
"Eh bien, tu ne trouves rien de drôle à nous dire? Tu es seul? Sans tes copains pour rire à tes blagues de petit macho?"
Je bredouillai un timide:
"Je ne suis pas un macho… Je…"
S’amusant de mon trouble, elle m’interrompit et me demanda, comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit :
"Nous allons faire un peu de shopping, tu veux nous accompagner ?"
Cette fille me fascinait, je fus simplement capable d'opiner de la tête.
"Au fait, quel est ton nom? Moi, c'est Agathe, et voici mes sœurs Alexie et Déborah."
"En… Enchanté, moi c'est Nicolas."
Bredouillais-je, complètement surpris par ce qui m'arrivait.

En marchant à leurs côtés, je pus observer ces trois filles superbes, et faire leur connaissance. Agathe, celle qui m'avait embrassé, était une superbe brune aux cheveux bouclés. Ses yeux verts au regard à la fois doux et sévère me fascinaient. Elle portait un tailleur pantalon de grande marque et quelques bijoux. Elle était plus grande que moi, et avec ses chaussures à talons aiguilles, elle me dominait quasiment d'une tête. Elle avait dix-huit ans, et semblait beaucoup s'intéresser à moi. J'étais à la fois surpris et heureux de ses questions. Comment une fille si belle, qui devait avoir tous les hommes à ses pieds, pouvait-elle simplement jeter un regard sur moi? J'étais complètement sous le charme et je trottinais à ses côtés comme un petit garçon suivant sa maman.

La deuxième fille se prénommait Déborah. Elle était l'aînée, avait vingt ans et ressemblait beaucoup à sa sœur, à part quelques mèches de cheveux qui avaient des reflets roux. Elle portait quant à elle un ensemble en jean incrusté de strass, avec des bottines à talons.
Alexie, la plus jeune, avait seize ans. Au premier abord, elle me sembla la plus réservée. Elle ne dit quasiment rien pendant que nous marchions. Elle semblait beaucoup plus féminine que ses sœurs. Ses cheveux longs et raides étaient blonds décolorés. Son maquillage était un peu plus voyant, tout en restant très décent. Elle portait énormément de bijoux, boucles d'oreilles, colliers, bagues, bracelets, piercing au nombril… Elle était la seule en jupe. Son regard bleu inquisiteur me transperçait à chaque fois que je le croisais. Elle semblait chercher à m'évaluer à chaque instant.

Nous sommes allés dans plusieurs boutiques de vêtements. Elles s'amusèrent à essayer énormément de choses… Et en achetèrent certaines. A chaque essayage, Agathe me demandait si je la trouvais jolie dans cet ensemble ou sexy dans cette robe printanière. Bien souvent, je n'étais capable que d'approuver d'un signe de tête, ce qui ne semblait pas beaucoup la satisfaire. Alors qu'elle était en train de se changer dans une cabine d'essayage. Déborah s'approcha de moi et me demanda:
"Ca ne te plait pas d'être avec nous ?"
"Si, si, bien sûr!"
"Alors, tu devrais montrer plus d'enthousiasme. Dis quelque chose! ... Quand Agathe va sortir de la cabine, tu devrais lui faire des compliments!"
"Je…"
"Allons, ne sois pas timide! Ce n'est pas si difficile de dire à une fille qu'on la trouve jolie!"
Quand Agathe ressortit, portant une robe de soirée vert émeraude, j'eus une inspiration soudaine en disant:
"Oh, la couleur de cette robe est joliment assortie à tes yeux!"
Agathe sembla touchée par le compliment et vint immédiatement me faire une bise sur la joue, avant de se tourner vers la vendeuse en disant qu'elle prendrait cette robe.
Déborah s'approcha de moi et me chuchota:
"Tu vois? Ce n'est pas si difficile!"
Je lui répondis en chuchotant moi aussi:
"Mouais… J'ai entendu ça dans un film que j'ai regardé l'autre jour avec m'man…"
Déborah rit, tout en me précisant que je devais continuer ainsi.

Après quelques magasins, dont trois boutiques de chaussures, je me retrouvais dans le rôle du porteur de paquets. Je me rendais compte qu'elles se servaient de moi, mais en même temps, je me sentais bien avec elles. Nous nous arrêtâmes dans un café pour faire une pause et prendre un chocolat chaud. Agathe me posait énormément de questions sur moi, sur ma mère… Je lui demandai soudain pourquoi elle s'intéressait tant à moi. Elle me répondit avec un naturel qui me désarma:
"Tu es craquant, je voudrais que tu sois mon petit ami!"
Puis elle m'embrassa sur la bouche.
"Tu veux bien ?"
Complètement sous le charme, je bredouillais un oui timide, et la laissais m'embrasser encore une fois.
Elle continua:
"Attention! Je ne supporte pas les petits machos! Je crois qu'au fond, tu n'en es pas un… Mais il faudra me le prouver!"
"Je… Oui, comment ?"
"D'abord, il faudra m'obéir! Je ne laisserais jamais un mâle diriger ma vie! ... Mais tu n'auras pas à le regretter!"
Ajouta-t 'elle en m'embrassant encore une fois. J'étais estomaqué par la sévérité du ton qu'elle employait, mais en même temps, j'étais ravi qu'une telle fille s'intéresse autant à moi. Je répondis en rougissant:
"T… Tout ce que tu voudras… Agathe…"
Après avoir fait un clin d'œil complice à ses sœurs – clin d'œil dont je ne comprendrais la vraie signification que des semaines plus tard – elle se pencha encore une fois vers moi pour m'embrasser, avant de demander l'addition au serveur.

Après la pause-café, nous continuâmes l'après-midi de shopping. Les trois sœurs m'emmenèrent dans une boutique dans laquelle je n'aurais jamais imaginé entrer un jour: une boutique de lingerie!
J'étais comme dans un rêve. J'étais entouré de dentelles, de frous-frous… Les filles firent quelques essayages, mais sans me les montrer cette fois… sauf Agathe, qui me demanda de la rejoindre dans sa cabine. Elle portait un ensemble bustier, culotte, porte-jarretelles et bas d'un blanc virginal. Elle me demanda ce que j'en pensais… Mais cette fois, je fus incapable de dire un seul mot. Je me voyais dans le miroir, devant cette fille sublime à demi nue. J'étais rouge et je transpirais beaucoup, de plus l'importante déformation de mon pantalon parlait pour moi. Amusée de mon trouble, Agathe me souffla à l'oreille en ma caressant l'entrejambe:
"Je vois que ça te plais! Je vais prendre cet ensemble… Et je ne le porterais que pour toi!"
C'était incroyable! J'éjaculais immédiatement dans mon pantalon, en ne pouvant pas réprimer un petit cri de plaisir et d'étonnement.
Avec une grande assurance, Agathe m'embrassa, puis me dit:
"Contente que ça te plaise!"
Puis dans un petit rire, elle ajouta en chuchotant:
"Baisse ton pantalon, tu ne peux pas rester comme ça, avec ton caleçon trempé…"
Honteux, je m'exécutai devant elle.
Elle regarda mon caleçon mouillé et mes jambes nues, puis me dit:
"Il faudra changer tout ça! D'abord je déteste les garçons qui portent des caleçons… et puis tes jambes sont un peu trop poilues à mon goût…"
"Qu'est-ce que je devrais faire? Me raser les jambes ?"
Demandais-je étonné, tout en n'imaginant pas une seule seconde le faire réellement. Elle me répondit avec un sourire:
"C'est bien de le proposer, beaucoup de garçons sont gênés à cette idée… Oui, bien entendu qu'il faudra te raser les jambes!"
L'espace d'un instant, je restais sans voix, puis elle ajouta en me caressant la tête:
"Il faudrait aussi te laisser pousser les cheveux!"
Elle disait cela avec tant de naturel que je me contentais d'approuver, sans vraiment réaliser qu'elle ne plaisantait pas. Je n'avais pas encore compris ce qui m'arrivait quand elle sortit de la cabine en disant assez fort pour que tout le monde l'entende dans la boutique:
"Enlève ton caleçon, il est mouillé, je vais te trouver de quoi le remplacer!"
Je restais sous le choc et n'osais bouger.
Elle revint quelques minutes plus tard avec des petites culottes féminines.
"Je… Je ne peux pas porter ça!"
"Mais si, tu le peux, et tu vas porter ces petites culottes! J'aime beaucoup quand mes petits amis se laissent aller à exprimer un peu la féminité qui est en eux… Je veux que tu portes ce genre de dessous tous les jours… fais le pour moi, s'il te plaît!"
J'allais remonter mon pantalon et essayer de me sauver quand elle m'embrassa une nouvelle fois, en commençant à baisser mon caleçon. Vaincu, je la laissais faire, et je me retrouvais nu devant elle. Elle chuchota en riant doucement:
"Oh, mais elle n'est pas très grande!"
Puis, comprenant qu'elle venait de dire quelque chose de blessant, elle ajouta:
"C'est beaucoup plus mignon comme ça! Je déteste les trop gros engins… Ils me font mal."
Ses sous-entendus me laissaient espérer que bientôt, je pourrais faire l'amour à cette fille sublime. Je renonçais donc à lutter, et j'enfilais la petite culotte blanche, bordée de dentelle qu'elle me tendait.
"Très joli! Et puis si tu portes ce genre de dessous, je suis sûre que tu n'oseras pas me tromper avec une autre fille!"
Ajouta-t'elle avec un petit clin d'œil.

Plus tard, après une dernière boutique de chaussures, j'accompagnais les trois sœurs (en portant tous leurs paquets) jusqu'à un parking où Agathe avait garé sa voiture. Voyant ce magnifique véhicule de marque allemande, je demandais à ma nouvelle petite amie:
"C'est la voiture de tes parents ?"
"Non, non, c'est la mienne! Nous avons la chance d'avoir une famille très aisée! Bien! Montes dans la voiture, je te ramène chez toi!"
Sur le chemin, je pensais à l'immense chance que j'avais: j'avais une nouvelle petite amie, sublimement belle… Et riche! Si elle avait quelques fantaisies, comme me faire porter des petites culottes de femmes, je me disais en souriant que je pourrais assez bien supporter cette situation.

Arrivés chez moi, Agathe m'accompagna jusqu'à l'appartement. Ma mère était là. Elle fut très surprise quand je lui présentais Agathe, ma "petite amie". Très vite, Agathe sembla se sentir très à l'aise avec ma mère. Elles discutèrent un petit moment entre elles pendant que j'allais ranger mes nouvelles petites culottes dans ma chambre.
Très vite, Agathe repartit, sans oublier de m'embrasser – ses sœurs l'attendaient dans la voiture – et ma mère se tourna vers moi, très étonnée:
"Elle a l'air d'être une jeune fille très bien! Je crois que tu as beaucoup de chance… Mais n'est-elle pas un peu trop âgée pour toi ?"
Devant ma mère, je retrouvais toute mon assurance et je répondis:
"Je crois que je l'aime, maman! C'est ce qui compte! Tu ne crois pas ?"
"Oui, oui, évidemment…"
Répondit-elle avec un sourire en levant les yeux au ciel.

Quelques jours plus tard, Agathe et moi sommes allés au cinéma tous les deux… Notre première sortie! Ce matin-là, en prenant ma douche, je me rasais les jambes comme elle me l'avait demandé. C'était une sensation étrange de porter mon pantalon sur ma peau nue…
Quand je retrouvais Agathe, je lui parlais de mes sensations, mais une fois de plus, elle me fit oublier mes doutes en m'embrassant.
Dans les semaines qui suivirent, Agathe et moi avons passé beaucoup de notre temps libre ensemble. A chaque fois, elle vérifiait que je portais une petite culotte et que mes jambes étaient lisses. Pendant cette période, je suis retourné régulièrement au collège, et j'ai arrêté de voir ma bande de copains. Agathe m'influençait énormément, et voyant cela, ma mère était ravie.

Un jour, Agathe m'entraîna dans une bijouterie, où elle me fit percer les oreilles, et m'offrit une paire de boucles d'oreilles. Quand elle me ramena chez moi ce soir-là, ma mère n'eut pas le temps d'exprimer son étonnement. Elle fut interrompue par Agathe qui nous dit:
"Maman souhaite vous rencontrer toutes les deux… Pardon Nicolas… Je voulais dire tous les deux. Elle souhaiterait vous inviter à déjeuner dimanche prochain!"
Très étonnée, maman accepta immédiatement… Elle m'expliqua après le départ d'Agathe qu'elle se posait beaucoup de questions sur ma petite amie, et que cette invitation serait certainement un bon moyen d'y répondre.

Le dimanche suivant, maman avait mis sa jolie robe, et elle me fit mettre le costume que j'avais porté une seule fois pour ma communion. A l'époque, il était trop grand pour moi, et ce jour-là, il était déjà presque trop petit. Je tirais sans arrêt sur les manches de la veste qui remontaient tout le long de mes bras. Nous prîmes le bus pour nous rendre chez Agathe. Il fallut changer plusieurs fois de bus pour finalement arriver dans un quartier résidentiel devant un grand portail derrière lequel on voyait un immense jardin. "Tu es sûr que c'est ici ?"
Me demanda ma mère.
"Je ne sais pas… Si! Regarde! C'est bien son nom de famille, là sur la sonnette!"
Nous sonnâmes, et après quelques secondes, une voix féminine répondit à l'interphone. Après que nous nous étions présentés, le portail s'ouvrit et la voix de l'interphone dit:
"Suivez le chemin, la maison est au bout!"

Nous avons marché le long d'un chemin recouvert de gravier et bordé d'une pelouse, de massifs de fleurs et de bouquets d'arbres pendant plusieurs minutes avant de voir une immense maison derrière une ligne d'arbres. Devant la porte de la maison, trois femmes nous attendaient. Agathe, une femme ayant environ a quarantaine, vêtue d'un tailleur de grande marque, et une bonne en tenue de soubrette. Quand elle nous vit, la maîtresse de maison s'avança vers nous:
"Bonjour! Vous êtes à pieds ?"
Ma mère répondit, en semblant gênée de faire face à quelqu'un d'apparemment aussi riche:
"Oui, nous sommes venus en bus… c'est plus simple… Euh bonjour, merci de votre invitation!"
"Si j'avais su, je vous aurais fait envoyer une voiture! Au retour, faites-moi plaisir et acceptez que je vous fasse ramener."
"Euh, oui merci madame… "
"Allons, pas de chichis entre nous, appelez-moi Doria!"
Elle s'avança et fit le plus simplement du monde la bise à maman, ce qui eut pour effet de la détendre un peu, puis elle se tourna vers moi:
"Et voici donc Nicolas, Oh oui, Agathe avait raison! Tu es très mignon! Tu as vraiment du potentiel…"
Puis elle nous invita à entrer dans la maison en me poussant vers sa fille qui vint m'embrasser.
Toujours un peu gênée par tant de luxe, maman nous suivit dans la maison.

Peu après, nous étions installés à table quand je remarquais que parmi les convives, j'étais le seul garçon. Doria était assise en bout de table, maman était à sa droite, et moi, à sa gauche. Agathe vint s'asseoir à côté de moi, et Alexie s'assit à côté de sa sœur. Déborah quant à elle était installée à coté de maman, avec Michelle, une jolie brune aux cheveux courts qu'elle présenta comme sa compagne. Doria demanda à maman:
"J'espère que vous n'êtes pas choquée… Déborah a toujours préféré les filles aux garçons…"
"Non, non, pas du tout… De nos jours je crois que chacun doit pouvoir faire ce qu'il veut… Je… Je me demande parfois si je ne devrais pas essayer. J'ai été si souvent déçue par les hommes, notamment par le père de Nicolas!"
Répondit ma mère en riant… Je ne sais pas si elle plaisantait quand elle disait qu'elle voudrait "essayer" mais Doria posa immédiatement sa main sur la sienne. Maman rougit légèrement avant de doucement retirer sa main en souriant.

Yvette, la bonne, fit le service, et je savourais pleinement ce savoureux déjeuner. Je ne me souviens pas avoir mangé d'aussi bonnes choses avant ce jour! Doria et maman passèrent presque tout le repas à discuter de moi, de mes goûts, des inquiétudes de ma mère concernant mon comportement et mes faibles résultats scolaires… Avant ma rencontre avec Agathe. Mais je n'écoutais que très distraitement parce qu'Agathe passa tout le repas à me caresser le haut de la cuisse ou à me toucher du pied sous la table. De leur côté, Déborah et Michelle se comportaient comme deux amoureuses, totalement isolées du monde. Alexie resta silencieuse pendant tout le repas.

Vers la fin du repas, alors que j'étais en train de savourer une crème glacée avec un coulis de framboises, une caresse d'Agathe se fit plus insistante et me fit renverser mon dessert sur mes genoux. Maman me gronda immédiatement:
"Nicolas! Ton beau costume! Tu pourrais faire attention!"
"Mais mam…"
"Mon dieu, on n'arrivera jamais à nettoyer de telles taches!"
Doria intervint:
"Allons, allons, ce n'est pas grave, nous allons nettoyer ça tout de suite… Allons Nicolas! Tu vas retirer tes vêtements et les donner à Yvette. Je suis sûre qu'elle parviendra à faire disparaître ces taches tant qu'elles sont encore fraîches!"
"Mais, je ne peux pas me déshabiller ici, devant tout le monde…"
"Bien entendu, Agathe va te montrer la salle de bains… Et Alexie, vas voir dans tes affaires s'il y a quelque chose que Nicolas pourrait porter en attendant. Il a environ la même taille que toi!"

C'est ainsi que peu après, je me retrouvais en petite culotte dans la salle de bains. Agathe était avec moi, elle me caressait et m'embrassait, et elle parvint une fois de plus à m'ôter toute gêne. Elle commença à me  masturber, mais elle fut interrompue par Alexie qui frappait à la porte. Elle m'apportait un short noir et un chemisier blanc. En cachant ma quasi-nudité derrière une serviette, je protestais:
"Mais, je ne peux pas porter ça! Tu n'as pas un pantalon?"
Elle me répondit assez sèchement:
"Je n'aime pas les pantalons, c'est ce que j'ai de plus "masculin" à te prêter!"
"Et toi, Agathe, tu n'aurais pas un pantalon à me prêter?"
"Mais, tu vois bien que je n'ai pas du tout la même taille que toi! Allons, ne fais pas l'enfant! Ce n'est que provisoire… Et ainsi, tu me montreras tes jolies jambes!"
Ajouta Agathe en riant.
Peu après, nous retournèrent au salon. J'étais anxieux de montrer mes jambes épilées à tout le monde, et surtout à ma mère. Mais elle ne sembla pas y prêter attention. Je fus choqué de voir que Doria s'était approché d'elle, qu'elle lui avait pris la main, et qu'elles se parlaient doucement. Je n'entendais pas ce qu'elles se disaient, mais je voyais maman rougir légèrement.

Agathe m'entraîna à l'extérieur, dans le jardin, je devrais dire dans le parc, tellement la propriété était immense. Elle me montra une piscine, disant qu'on pourrait se baigner dès que le temps serait plus chaud. J'étais émerveillé, mais je l'interrompis en désignant mes jambes nues:
"A propos de temps plus chaud, je suis désolé mais je préfère rentrer, j'ai un peu froid…"
"Oh, mais j'aimerais bien qu'on se promène un peu… J'ai une idée! Suis-moi!"
Nous sommes retournés dans la salle de bains, où elle me demanda d'enlever le short avant de sortir. Je m'exécutai en l'attendant… Peut-être avait-elle quand même un pantalon à ma taille?
Elle revint et me tendit quelque chose que je mis quelques longues secondes à reconnaître… C'était un collant fin, de couleur chair!
"Mais… Mais je ne peux…"
"Mais si! Tu verras, c'est tellement agréable à porter! Et tu n'auras plus aussi froid!"
"Mais…"
Voyant que je n'étais pas prêt à accepter de porter le collant, Agathe retira son chemisier et son soutien-gorge, me montrant pour la première fois sa magnifique poitrine. Elle s'approcha doucement, murmurant:
"Ils te plaisent? Tu veux les caresser?"
En tremblant, je posais ma main droite sur son sein gauche. Sa poitrine était si ferme, si bien proportionnée, si parfaite… J'étais très à l'étroit dans ma petite culotte. Elle s'approcha jusqu'à se pencher à mon oreille droite, murmurant:
"Mmmmh, c'est agréable, oui, caresses moi les seins…"
Entre deux soupirs, elle commença à me lécher et mordiller l'oreille. Elle me faisait découvrir des sensations inédites et très agréables… Je devrais dire: très excitantes… Elle continua à murmurer à mon oreille:
"J'adorerais te voir porter ce collant, je suis sûre qu'il t'ira très bien!"
"Mmmmh, je… Oh… Oui, tout ce que tu veux!"
"Je vais t'avouer quelque chose: je suis un peu perverse! Tu aimes les filles perverses?"
"Oooh, oui, je… J'aime les filles perverses!"
Elle me rendait fou! J'étais prêt à faire n'importe quoi pour elle.
"Je suis une petite perverse. J'aime bien les garçons efféminés… J'aime bien les garçons qui portent des sous-vêtements féminins… J'adore les travestis!"
J'aurais sans doute été choqué par une telle révélation dans d'autres circonstances, mais là, mon excitation était telle que je me sentais capable de tout accepter de sa part.
"Est-ce que tu m'aimes?"
Me demanda-t-elle dans un murmure.
"Oh, oui! Je t'aime!"
"Tu veux bien être mon petit travesti chéri?"
"Ooooh, tout ce que tu veux!"
"La première fois que nous ferons l'amour… Très bientôt… Tu seras habillé en fille!"
J'approuvais d'un signe de tête, je me mordais les lèvres pour ne pas crier. J'étais au bord de la jouissance, sans même qu'elle n'ait touché mon sexe! Elle finit par en approcher sa main, me baissa délicatement la culotte, et une brève caresse suffit à me faire éjaculer!

Peu après, j'étais rhabillé, portant cette fois le collant. Un peu honteux, j'étais obligé d'admettre que c'était très fin, très agréable à porter. Nous ressortîmes nous promener dans le parc. Me tenant par la main, elle me fit visiter l'immensité de la propriété.
Pendant la promenade, je fus très troublé par la sensation de porter un collant fin. Je sentais la fraîcheur du vent contre mes jambes, mais j'étais étonné de ne plus avoir froid. Je fis part de mes sensations à Agathe, qui me répondit:
"Tu vois? C'est très agréable à porter, je te l'avais dit! … C'est encore mieux avec une jupe!"
"Une jupe? Tu… Tu veux dire que tu étais sérieuse quand tu disais que tu voulais que je devienne un travesti?"
Je commençais à être très intrigué par cette idée. Elle me regarda en souriant, sentant certainement mon trouble.
"Tu as envie d'essayer tout de suite?"
"Essayer?"
"Oui, essayer une jupe?"
"Je… Je ne sais pas…"
Elle n'attendit pas la fin de ma réponse et me tira par la main vers la maison. Elle me fit monter à l'étage, frappa brièvement à la porte d'une chambre, puis m'entraîna à l'intérieur. C'était la chambre d'Alexie. Elle était là, allongée sur son lit, entrain de "tchater" sur son ordinateur portable. En ouvrant un immense dressing-room, et sans attendre de réponse, Agathe demanda à sa sœur:
"Tu permets qu'on t'emprunte encore quelques affaires?"
Alexie se contenta de grogner un:
"Ouais!"
Puis grommela quelque chose qui ressemblait à:
"Tu vas un peu vite en besogne!"
Je n'eus pas le temps de me demander ce qu'elle voulait dire. Une mini-jupe en jean remplaça aussitôt mon short. Puis Agathe me poussa devant un grand miroir. Je vis devant moi une fille un peu bizarre… Une fille sans seins, et pas maquillée, mais incontestablement une fille!
Je n'eus pas le temps de comprendre ce que je voyais. On frappa à la porte, puis la porte s'ouvrit sur Doria, suivie de maman. Doria semblait faire visiter la maison à ma mère. Elle dit en entrant:
"Et ici, c'est la chambre de ma plus jeune… "
Elle s'interrompit brièvement en me voyant, puis s'exclama en souriant:
"Oh, cette jupe te va à ravir! Tes jambes sont très jolies, Nicole!"
Je restais paralysé par cette situation, ne relevant même pas que Doria venait de féminiser mon prénom. Maman sembla choquée en me voyant. Pendant un court instant, ce fut le silence dans la pièce. Puis Doria passa son bras autour de la taille de maman, puis l'embrassa sur la joue.
"Allons, remets-toi! Elles ne font que jouer! Ce n'est pas de grave! Viens! Je crois que je dois te montrer quelque chose!"
Elle entraîna maman hors de la pièce. Je ne sais pas ce qui m'avait choqué le plus: le fait d'avoir été surpris, habillé en fille devant ma mère; les rapports me qui semblaient soudain très intimes entre maman et Doria; ou simplement le fait que je me sentais incroyablement bien en jupe!

J'étais encore sous le choc quand Agathe me poussa vers une coiffeuse, me fit m'asseoir, et commença à sortir des ustensiles de maquillage. Elle était déjà en train de me mettre du fond de teint lorsque je compris ce qu'elle faisait. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne protestais pas cette fois ci. Elle me fit un maquillage rapide et discret. J'observais ma transformation devant la glace. Mes yeux étaient mis en valeur par deux traits noirs, mes lèvres d'un rose brillant me semblaient être une invitation au baiser… Je m'admirais dans la glace pendant qu'Agathe me retirait mes chaussures de garçon, puis me faisait mettre une paire de ballerines blanches… Un peu trop grandes pour moi.

Peu après, Agathe m'entraîna vers le salon. Je la suivais en perdant une ballerine quasiment à chaque pas, ce qui la faisait rire:
"Il faudra absolument t'acheter des chaussures à ta taille!"
"Mais… Ce n'est qu'un jeu! On ne va tout de même pas m'acheter des chaussures de fille?"
"On verra!"
Elle continuait à rire de mon embarras quand nous arrivâmes au salon. Nos deux mères étaient là, assises sur un divan. Quand je repense à cet instant, je me souviens que maman ne sembla pas étonnée de voir ma tenue. Doria se leva, s'approcha de moi, se retourna vers ma mère et demanda:
"Et bien? Ne trouves-tu pas ta fille jolie?"
"Je… Oui…"
"Alors dis-lui! Dis-lui qu'elle est jolie!"
"Tu… Tu es très jolie, Nicole!"
J'étais abasourdi par ce que maman venait de dire. Je restais immobile, rougissant et sans voix. Maman se leva, s'approcha doucement de moi, me pris dans ses bras, et répéta:
"Tu es très jolie Nicole… Je t'aime, tu sais?"
C'était incroyable! Maman semblait accepter que je sois habillé en fille… et elle venait de me dire qu'elle m'aimait… Je ne pus pas retenir une larme de couler: maman ne m'avait jamais dit qu'elle m'aimait!

Peu après, ma mère se retourna vers Doria, la remerciant pour son invitation, et me dit d'aller me changer, parce qu'il fallait rentrer à la maison. Doria vint faire la bise à maman, et me dit de garder ces vêtements, parce que mon costume n'était pas encore sec. Puis elle se dirigea vers un interphone, donnant l'ordre de préparer la voiture pour nous ramener. Peu après, sur le perron, Agathe m'embrassa longuement pendant que j'entendais Doria et ma mère murmurer:
"A bientôt, et penses à ma proposition!"
"Je ne sais pas, je ne crois pas que ce soit bien!"
"Prends le temps d'y réfléchir! Tu verras, tu ne le regretteras pas!"
A ce moment-là, je ne savais pas qu'elles parlaient de mon avenir… D'un changement radical dans ma vie…
Après de longues embrassades, nous montions dans la voiture avec chauffeur. Sur le chemin du retour, nous sommes restés silencieux. J'étais un peu gêné d'être à l'extérieur habillé en fille et maquillé, même si c'était à l'abri d'un véhicule, et maman semblait songeuse.
Curieusement, ce soir-là, je mis longtemps avant me déshabiller et me démaquiller. J'étais gêné d'être dans cette tenue, et en même temps, je me sentais merveilleusement bien… Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mais j'étais sûr d'une chose: j'étais prêt à faire n'importe quoi pour Agathe!

Le lendemain, après une journée "normale" au collège, ma mère m'accueillit assez froidement.
"Assois-toi, il faut qu'on parle!"
Elle employait le ton qu'elle utilisait d'habitude quand j'avais fait une énorme bêtise.
"Nicolas, j'ai beaucoup réfléchi… Je n'ai presque pas dormi de la nuit… Tu ne dois plus voir cette fille!"
"Agathe?"
"Oui! Agathe! Tu ne dois plus la voir!"
"Quoi? Mais pourquoi? Je l'aime, Je…"
"C'est comme ça! Je suis ta mère et tu vas m'obéir!"
C'en était trop, je me mis à crier, mais une claque de ma mère m'arrêta immédiatement. C'était la première fois qu'elle me giflait! Je restais assis, silencieux, sentant une chaleur douloureuse sur ma joue. J'essayais de trouver quelque chose à dire, mais seules des larmes de rage coulaient le long de mes joues.

Pendant la nuit, je pris mon téléphone portable, tout l'argent liquide que je trouvais dans l'appartement, et partais, bien décidé à ne pas revenir. Le lendemain, j'appelais ma bande de copains, et nous nous retrouvâmes sur le terrain vague qui nous servait de base. Je ne me souviens pas vraiment des suites de la nuit qui suivit. Fred, le plus âgé d'entre nous, avait ramené de la vodka et des joints… Cette nuit-là, je bus de l'alcool et je fumais de la drogue pour la première fois de ma vie. Je ne sais pas ce qui s'est passé après.

Je me réveillais avec une terrible migraine et un mal de dos insupportable. J'étais allongé par terre, sur un sol en béton, dans une pièce fermée par des grilles. Un mélange d'odeurs de vomis et d'urine m'écœurait… Je mis plusieurs minutes à comprendre que j'étais dans la cellule de dégrisement d'un poste de police… Que s'était-il passé?
Un policier vint ouvrir la porte de la cellule, me pris par le bras, et m'emmena vers un bureau:
"Ca y est, tu es réveillé! Le chef va enfin pouvoir t'interroger à ton tour! Ça fait deux jours que tu dors!"
Deux jours? Il y avait deux jours que j'étais là? Je ne comprenais rien. Dans un bureau, je fus interrogé par un policier en civil qui me parlait d'un vol de voiture, de vandalisme… Je n'arrivais qu'à lui dire que je ne me souvenais de rien…
Il m'annonça que j'allais passer devant un juge en comparution immédiate cet après-midi-là. J'étais toujours dans un état semi-comateux quand je fus présenté devant le juge. Ma mère était là, et elle me présenta une jeune femme comme mon avocate. Le juge répéta l'histoire du vol de voiture, du vandalisme… L'avocate parla à son tour, utilisant des mots compliqués, mais je compris des bribes de phrases comme:
"C'était la première fois… Ça ne se reproduira pas…"
Le juge semblait peu convaincu, et maman pleurait, puis enfin mon avocate dit:
"Madame Doria M. se porte garante de ce jeune homme! J'ai ici un document signé de sa main!"
Le juge examina quelques instants le document, puis il dit:
"Très bien, jeune homme, je vous laisse entre les mains de madame M…. Vous êtes libre! Mais je vous conseille vivement de ne plus revoir votre bande de copains… et de ne plus faire de bêtises… Sinon…"
"Oui, Monsieur le juge, merci Monsieur le juge…"

En sortant, ma mère me prit par la main comme un petit garçon, me demandant:
"Pourquoi as-tu fais ça?"
"J'en sais rien, j'étais en colère, tu ne voulais plus que je revoie Agathe…"
"C'est vraiment ce que tu veux? Revoir ton Agathe?"
"Oui maman!"
"Bien, c'est ce que je craignais… Tu l'auras voulu! J'en ai assez de tes bêtises, je ne le souhaitais pas, mais je crois que je dois accepter la proposition de Doria!"
"Quelle proposition?"
Je n'eus pas de réponse, elle ne dit plus rien avant notre arrivée chez nous. Elle semblait très émue. J'étais conscient de lui avoir fait très mal. A peine rentrés, elle me poussa vers la salle de bain et me fit me déshabiller:
"Pour commencer, tu vas te doucher… Et savonnes toi bien! Tu sens vraiment trop mauvais!"

Peu après, je sortais de la salle de bain avec une serviette autour de ma taille, et je fus surpris de voir ma mère en compagnie de Doria. Maman était au bord des larmes, et Doria la serrait dans ses bras. Elle lui chuchotait des mots destinés à la rassurer:
"Tu verras, tout se passera bien. Fais-moi confiance… Tu n'auras pas à le regretter!"
Maman essuya une larme, puis se tourna vers moi, l'air sévère:
"Doria a eu la gentillesse de se porter garante pour toi. Tu es maintenant sous sa responsabilité, il faudra lui obéir!"
Son ton était si ferme que je ne répondis rien, je me contentais de baisser les yeux.
Doria s'avança, m'embrassa sur la joue, et me dit avec beaucoup de tendresse:
"Tu as fait de grosses bêtises… Mais je suis certaine que tu les regrettes!"
"Oui, madame."
"Est-ce que tu aimes vraiment Agathe?"
"Oui, madame!"
J'avais toujours les yeux baissés… Moi qui étais un peu le leader de ma bande de copains, j'étais très intimidé par cette femme… Et je sentais que si je voulais revoir Agathe, je ne pouvais pas me permettre de décevoir Doria.
Elle continua, non sans avoir jeté un regard à ma mère:
"Pour commencer, il faut que tu comprennes que si tu veux qu'Agathe soit ta copine, il te faudra changer… Radicalement!"
"Euh, oui, bien sûr madame, je ne ferais plus de bêtises!"
Elle eut un petit rire et continua:
"Je ne parle pas seulement de ta délinquance… "
Puis, après un silence pendant lequel elle semblait me jauger:
"Pour commencer, tu vas habiter chez moi… Avec Agathe!"
Mon cœur bondit de joie en entendant ses mots. Elle continua:
"Le collège, c'est fini pour toi. Tu resteras à la maison sous la surveillance d'Yvette pendant la journée, elle te servira de préceptrice pour apprendre tout ce que tu devras savoir!"
"Oui madame."
"A la prochaine rentrée scolaire, tu iras dans un lycée privé, dans la classe d'Alexie… Je me chargerais de tous les financements!"
"Je… Oui madame… Mais pourquoi faites-vous ça?"
"Parce que Agathe t'aime, et que je veux le bonheur de ma fille! Et maintenant, habilles toi et suis-moi!"
Je lui obéis et la suivais, non sans avoir embrassé maman.

A peine arrivés chez Doria, Yvette s'occupa de moi:
"Pour commencer, suivez-moi dans la salle de bain!"
"Mais je viens de prendre une douche!"
Doria intervint:
"Pas de discussion! A moins que tu préfères retourner chez ta mère… Et ne jamais revoir Agathe!"
"Non, non… D'accord, je vous suis, Yvette."
Dans la salle de bains, un bain moussant et parfumé m'attendait. Yvette me fit me déshabiller et mit tous mes vêtements dans un sac poubelle.
"Mais qu'allez-vous faire de mes affaires?"
"Tu n'en auras plus besoin! Allez! A l'eau! Je reviens pour vous aider!"
Et elle sortit, emportant mes affaires.
Quand elle revint, elle s'occupa de moi. J'étais surpris, et je discutais à chaque étape, essayant de me soustraire à ce traitement. Yvette me rasa tout le corps, me lava, puis me sécha. Personne ne s'était jamais occupé de moi de cette manière. Après m'avoir séché le corps, Yvette me fit allonger sur une table et commença à me masser avec une incroyable douceur. C'était très agréable, et je ne pus pas m'empêcher d'avoir une érection. Yvette sourit, et me chuchota:
"Il vous faudra patienter un peu… jusqu'à ce soir et le retour de mademoiselle Agathe de l'université…"
Cette promesse d'une soirée chaude avec Agathe m'excita encore plus… Et me décida à être docile et à ne plus poser de questions.

Après le massage, j'étais dans un état second quand je suivais Yvette, enveloppé dans un peignoir rose, jusqu'à un fauteuil de coiffure. Malgré mes cheveux relativement courts, elle me fit une coiffure de fille, bouclant quelques mèches avec un fer à friser.
Après la coiffure, Yvette s'occupa de mon visage. Elle commença par m'épiler légèrement les sourcils. La douleur me réveilla, et réveilla aussi mes doutes… Je la laissai néanmoins faire. Une fois mes sourcils affinés, elle me maquilla. En voyant mon visage se transformer peu à peu dans le miroir, j'étais très troublé. Le maquillage était discret, et pourtant me donnait l'apparence d'une jeune fille de mon âge.
Yvette me laissa quelques instants seul. Je me regardais dans le miroir, cherchant sans la trouver la moindre trace de virilité dans mon image. Quand Yvette revint, ses bras étaient chargés de vêtements:
"Bien, passons à l'habillage, mademoiselle Nicole!"
A ses mots, j'eu envie de me plaindre, de dire que j'étais un garçon… Mais, voyant mon visage si féminin, je ne pouvais rien dire.
Yvette me fit essayer plusieurs tenues, se décidant finalement sur la plus osée, disant:
"Pour une première nuit avec mademoiselle Agathe, il faut que vous soyez la plus désirable possible!"
Je me retrouvais donc entravé dans une guêpière en dentelle blanche, dont les jarretelles tendaient des bas blancs. Une petite culotte assortie cachait avec beaucoup de difficultés mon sexe, toujours en érection. Yvette me fit ensuite enfiler une petite robe blanche, elle aussi bordée de dentelles, et une paire de ballerines blanches. Après m'avoir passé quelques bijoux en argent, Yvette m'entraîna vers le salon, disant:
"A cette heure, mademoiselle Agathe devrait être revenue! Allons la rejoindre… et souriez!"

A ce moment-là, je n'étais plus excité, mais le trac me faisait mal au ventre. Doria et Agathe étaient dans le salon. Doria se contenta de sourire en voyant la surprise de sa fille. Agathe n'était pas au courant des derniers événements et elle eut les larmes aux yeux en me voyant:
"Nicole! Tu es là!… Oh, tu es vraiment très belle!"
"Merci, je… Je ne sais pas si…"
"Chut, laisses-moi t'admirer… Tu es superbe! Et le blanc te va si bien!… Une vraie pucelle! Je sentais bien que tu serais magnifique en fille!"
Elle me regarda pendant un long moment, me faisant tourner sur moi-même, puis vint m'embrasser avec une fougue que je ne lui connaissais pas.
Doria intervint en riant:
"Allons, allons, Agathe, calmes toi un peu! C'est vrai qu'elle est sexy, ta petite amie, mais il faudra patienter un peu… C'est l'heure de dîner!"

Avant le repas pendant lequel Yvette fit le service, Doria me donna trois pilules et un verre d'eau. Ne sachant pas de quoi il s'agissait, je jetais un regard interrogatif à Agathe, qui me dit le plus naturellement du monde:
"Dépêches toi d'avaler ces vitamines, ma chérie!"
Confiant, je m'exécutais.
A un moment, pendant le dîner, Agathe se pencha vers moi et chuchota à mon oreille:
"Ma chérie, tu te souviens? Je t'avais dit que la première fois que nous ferons l'amour, tu serais en fille!"
A ce moment, j'avalais de travers et je fus pris d'une quinte de toux. J'espérais un jour faire l'amour avec Agathe depuis notre première rencontre… Mais maintenant que le moment semblait arrivé, le trac me submergeait. Je ne pus pas finir mon assiette.
Très vite après le repas, Agathe m'entraîna vers sa chambre. Elle me fit m'allonger sur son lit en m'embrassant. C'était une situation incroyable. Elle se positionna au-dessus de moi, et me déshabilla lentement en m'embrassant sur tout le corps. J'étais totalement passif, j'avais vraiment l'impression d'être une fille, et Agathe était dans la position de l'homme. Malgré mon trac intense, sa bouche et ses mains expertes eurent tôt fait de me faire retrouver une érection sur laquelle elle se jeta avec avidité. Cette première nuit d'amour avec elle fut merveilleuse… Et j'étais prêt à tout pour qu'il y en ait beaucoup d'autres.

J'acceptais, au moins provisoirement, de rester en fille sans discuter, et la semaine se termina dans une certaine routine. Je restais seul dans la maison avec Yvette pendant la journée. Doria travaillait et ses filles étaient dans leurs établissements scolaires respectifs. Le matin, j'aidais Yvette à faire le ménage, vêtu comme elle d'une tenue de soubrette. Elle corrigeait continuellement ma démarche ou ma manière de me tenir pour qu'elles deviennent plus féminines. L'après-midi, elle m'aidait à réviser mes leçons, me poussant à améliorer mon niveau scolaire. Vers dix-sept heures, elle me faisait prendre un bain, me pomponnait et m'habillait car il fallait que je sois "prête" avant le retour de "mademoiselle Agathe". Le soir, nous mangions "toutes" ensemble et je passais la nuit avec Agathe.
A chaque repas, je prenais des "vitamines", ne sachant pas ce qu'étaient réellement ces pilules.

Le dimanche suivant, je revis maman pour la première fois depuis que Doria était venue me chercher. Quand elle me vit, habillé en robe, maquillé, coiffé comme une fille, elle me prit dans ses bras en disant:
"Oh ma chérie, tu es si jolie!"
Maman semblait soudain me considérer comme une fille, elle aussi. Je n'avais pas encore totalement compris ce qui m'attendait, alors je répondis:
"Merci… Mais je suis toujours ton fils Nicolas… Même si, pour plaire à Agathe, je serais sans doute souvent déguisé ainsi!"
Maman me regarda un moment dans les yeux avec un air très sérieux, puis elle me dit:
"Ma chérie, tu n'as pas encore compris? Ce n'est pas un déguisement! C'est ta nouvelle vie! Tu vas vivre totalement en fille! C'est bien pour cela que tu prends des hormones!"

Soudain, je compris tout: La perversion d'Agathe, qui ne voulait pas seulement faire de moi un travesti, mais me transformer le plus complètement possible en fille; les pilules que Doria me faisait prendre; la réaction de ma mère quand Doria lui avait expliqué ce qu'elle avait l'intention de faire de moi…
Je compris pourquoi, dans un premier temps, maman voulait m'interdire de revoir Agathe… Pourquoi elle semblait avoir finalement accepté à regret l'idée de Doria de me féminiser…
J'étais bouleversé. Je ne savais plus où j'en étais.
Je passais les heures qui suivirent à réfléchir, et à être un peu distant avec tout le monde, même Agathe…

A la fin de la journée, alors que j'étais seul dans la cuisine avec Yvette, j'osais lui demander conseil. J'avais l'impression que je pouvais lui faire confiance, j'étais devenu très complice avec elle durant la semaine. Je lui parlais de tout: mon amour pour Agathe et l'envie de lui plaire, mais aussi mon angoisse à l'idée de devenir une fille. Elle m'écouta avec beaucoup d'attention de patience, puis finit par dire:
"Allons, il ne faut pas te poser tant de questions. Tu es heureuse avec Agathe? Alors laisses toi aller et profites en!"
"Oui, mais… Les hormones… Devenir une fille… C'est complètement dingue!… non?"
"Je comprends ton angoisse, mais tu verras, tu vas adorer être une fille!"
"C'est facile à dire pour vous, Yvette, vous êtes une femme…"
Yvette m'interrompit, souleva simplement sa robe pour me faire voir une bosse qui déformait sa petite culotte:
"Tu vois, tu n'es pas seule… Tu serais surprise si tu savais tout…"
Je restais bouche bée devant cette vision:
"Mais, que… Comment?…"
"Je suis Yvette, la bonne, mais officiellement, je suis Yves M., le mari de Doria!"

La suite des aventures de Nicole, et l'histoire d'Yvette dans le deuxième épisode des "Féminisatrices"

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