Une histoire assez ancienne (vous pouvez voir les dates citées au cours du récit) trouvée il y a longtemps sur le site malheureusement disparu "Bobbie's Sissy's stories".
On me considère généralement comme assez attirante, et dès le lycée, j'ai compris comment je pouvais utiliser mes charmes pour contrôler et manipuler les gars auxquels je plaisais. Mes amies étaient souvent surprises de voir les garçons que je choisissais pour être mes petits amis "stables". Ils n'étaient pas vraiment des athlètes, mais juste des garçons vraiment sympas qui étaient ravis et reconnaissants d'avoir la chance de sortir avec quelqu'un comme moi (j'étais la capitaine de l'équipe des pom-pom girls). Je savourais leur dévouement vis-à-vis de moi. Ils dépensaient beaucoup d'argent pour essayer de me faire plaisir, m'emmenaient dans de beaux endroits, bref, ils faisaient tout ce que je désirais. Je dois aussi préciser que quand je parle de relation "stable", je dois dire que les garçons devaient accepter de ne sortir qu'avec moi – tandis que j'étais libre de rencontrer d'autres gars. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours aimé ce genre de configuration. Si je découvrais qu'un de mes petits amis était sorti avec quelqu'un d'autre, je le larguais dans la seconde.
J'ai rencontré mon mari Robert alors que j'étais étudiante. Je me suis comportée avec lui comme avec les autres gars que j'avais connus au lycée. Il était très intelligent et plutôt mignon, même s'il n'était ni très grand, ni athlétique, pas vraiment le genre de type qui a la chance de sortir avec les filles les plus populaires. Dès notre premier rendez-vous, j'ai constaté à quel point il était amoureux de moi. Il ne cessait de me dire à quel point j'étais jolie, et m'a offert des cadeaux incroyables (il avait même trouvé un emploi uniquement pour avoir les moyens de m'offrir des choses), il faisait aussi la plupart de mes devoirs (comme je l'ai dit, il était très intelligent), et en général, il faisait tout ce que je lui demandais.
Dès le début de notre relation, j'ai compris qu'il avait une attirance particulière pour mes pulls. Il me demandait souvent d'en porter, et il m'a offert de magnifiques pulls en cachemire, ou d'autres pulls de laine. La première année, il m'a acheté plus d'une douzaine de pulls, et ce qu'il aimait le plus, c'était que je les porte sans rien en dessous. Et non seulement il me trouvait jolie dans ces pulls, mais en plus, il me demandait de les garder sur moi quand nous faisions l'amour! Il me caressait et m'embrassait les seins à travers mon pull, et ne voulait pas que je le retire.
Je suis sortie pendant deux ans avec Robert en lui imposant les mêmes conditions qu'à mes petits amis du lycée. Je lui disais que s'il voulait sortir avec moi, il lui était interdit de rencontrer d'autres filles, mais que si j'en avais envie, je pouvais sortir de mon côté avec d'autres gars. Il avait compris dès le début de notre relation qu'il connaitrait de nombreuses soirées seul chez lui, tandis que je sortais faire la fête. Je ne compte plus les vendredis ou samedis soirs où je sortais pendant qu'il s'occupait de faire mes devoirs. Ce que je préférais, c'était mes rapports sexuels avec d'autres, parce que j'étais d'autant plus excitée sachant que Robert restait chez lui seul pendant ce temps (et parfois d'autres garçons subissaient le même sort au même moment). Je suis même sortie régulièrement pendant six mois avec le colocataire de Robert. Je crois qu'en même temps, je voulais tester le dévouement de Robert pour moi. Parfois, je rentrais après les cours et je confiais à Robert mes devoirs, et pendant qu'il allait travailler à la bibliothèque, je m'envoyais en l'air avec son colocataire.
Malgré tout cela, Robert m'est resté fidèle. Le jour de notre remise des diplômes, il me demanda en mariage, et j'acceptais – pour bien des raisons, entre autres parce que sa famille était riche, qu'il m'était entièrement dévoué, et aussi parce que je l'aimais beaucoup. Mais je lui ai fait comprendre que j'exigerais de lui une totale loyauté, tandis que j'avais besoin d'être libre de rencontrer d'autres hommes, même après notre mariage. Il était affligé de devoir accepter ces concessions, mais il savait qu'il n'avait pas le choix s'il voulait vraiment m'épouser. Ainsi, nous nous sommes mariés en juin 1991.
Même si c'était évident pour Robert et moi que j'étais la personne "dominante" dans notre relation, nous ignorions tout à l'époque des relations de domination/soumission, et je crois même que j'ignorais le mot de "fétichisme" – je savais seulement que Robert était fasciné par les pulls de femmes. Nous avons cependant connu un mariage heureux. Robert était (et il est toujours) concepteur de logiciels et travaille depuis son bureau à la maison, tandis que de mon côté, j'ai occupé plusieurs emplois. Notre vie sexuelle était très satisfaisante (surtout pour moi!). En fait, nous sommes entrés dans une certaine routine au cours de laquelle je sortais avec un autre homme le samedi soir, avant de coucher avec Robert le dimanche.
Cette routine, évidemment, laissait Robert frustré la plupart du temps, et je remarquais que plus il était frustré et excité, plus il m'était dévoué, et plus il était obsédé par mes pulls. Je dois préciser que, quand la mode était aux pulls assortis il y a environ trois ans, il m'a acheté tous les pulls possibles et imaginables. Mais nous n'avons jamais réellement parlé de son fétichisme, jusqu'à il y a environ deux ans. C'est là qu'avec l'acquisition d'un nouvel ordinateur, nous avons découvert l'univers des sites Internet pour adultes, et toutes les pratiques dont j'ignorais jusque-là l'existence, et auxquelles s'adonnaient des tas de gens. Je réalisais à ce moment que j'étais sans doute une "dominatrice", tandis que Robert était plutôt un "soumis".
Un dimanche, je décidais de vérifier à quel point Robert était fasciné par mes pulls. Ce soir-là, j'ai posé au sol l'un de mes pulls les plus doux et sexy et je lui ai demandé de se prosterner pour pouvoir le caresser et l'embrasser. Il semblait d'abord déstabilisé et n'a pas bougé pendant un moment. J'ai alors insisté, lui disant que je savais à quel point il adorait mes pulls, et que je voulais le voir "faire l'amour" à l'un d'eux. Il s'est alors agenouillé, et a commencé à caresser le pull, à l'embrasser, à le sentir, à en lécher les boutons, à se caresser la joue avec – il était presque hystérique! Je ne pouvais m'arrêter de rire en le regardant, mais il continuait, et bientôt, j'ai vu se former une tâche humide au niveau de sa braguette.
Après cela, j'ai décidé qu'il était temps pour moi d'avoir une vraie conversation avec Robert. Après mes explorations sur Internet, j'avais appris beaucoup sur la domination féminine, et j'avais constaté que tous les hommes soumis ne se ressemblent pas. Par exemple, Robert n'était pas attiré par le cuir ou le latex, et il n'appréciait pas la douleur, mais par contre, plus je le mettais dans une situation humiliante, plus il semblait y prendre du plaisir. J'ai aussi exploré les fichiers sauvegardés par Robert sur son ordinateur, et j'ai découvert qu'il avait téléchargé de nombreuses histoires. Certaines de ces histoires parlaient d'hommes féminisés en soubrettes, et la plupart parlaient de domination féminine et d'humiliation des hommes. J'ai même découvert une histoire qu'il avait écrit lui-même, pour décrire ses fantasmes, dans laquelle il se mettait en scène habillé en femme (avec un pull, bien évidemment) et dans laquelle il me servait de bonne, à moi et à mes amants.
Voilà toutes les raisons qui m'ont poussée à avoir cette conversation avec lui. J'ai commencé par lui dire que j'avais découvert son histoire fantasmée. Je pense qu'il rêvait au font de lui que je la lise, mais quand je lui ai dit que je l'avais lue, il semblait choqué et s'est même mis à pleurer. Il me disait qu'il était désolé, que ce n'était qu'un fantasme. A cet instant, je lui ai ordonné de se déshabiller et de se mettre à genoux devant moi. Ensuite, je lui ai dit que cette histoire décrivait ce qu'il désirait vraiment, et qu'il ne devait pas être désolé parce que je trouvais cela très mignon. Je suis alors allée à mon placard pour en sortir un pull en laine mauve. En lui montrant ce pull, je lui ai dit que j'étais convaincue qu'il voulait vraiment être féminisé pour porter d'aussi douces affaires, et pour me servir. Il a baissé la tête et éclaté en sanglots, mais sans chercher à me contredire. J'ai ajouté qu'il aimait savoir que je couchais avec d'autres hommes, et que sa place était plutôt d'être ma servante féminisée que d'être mon mari aimant. Il a continué à sangloter en silence, la tête basse.
J'ai alors sorti de mon placard une petite culotte et un soutien-gorge, puis j'ai dit à Robert d'enfiler ces dessous. En continuant à répéter qu'il était désolé, il a fait ce que je lui demandais. Il a longuement tâtonné avec le soutien-gorge, ne parvenant pas à le fermer. Après un moment, je lui ai montré comment faire en fermant les agrafes devant lui pour voir ce qu'il faisait, puis de ramener la fermeture dans son dos avant de passer les bras dans les bretelles. J'ai alors pris une paire de bas que j'ai bourrée dans les bonnets du soutien-gorge pour lui donner un peu de volume, puis je lui ai demandé d'enfiler le pull. Après cela, je lui ai fait enfiler un collant et une jupe. Une fois habillé, je l'ai fait se regarder dans un miroir, et je lui ai dit qu'il était désormais ma nouvelle servante Bobbie. J'ai ajouté qu'il allait passer beaucoup de temps dans ce genre de tenue désormais, et que ses jours en tant que mon mari étaient terminés – que j'avais d'autres hommes avec qui faire l'amour et qu'il n'allait plus jamais coucher avec moi. Il a redoublé de sanglots quand je lui ai dit cela, mais quand je lui ai demandé s'il avait compris, et s'il était d'accord, il n'est parvenu à chuchoter qu'un faible "oui".
Evidemment, si je féminisais Robert, il allait avoir besoin d'une garde-robe – je ne voulais pas qu'il porte mes vêtements (même si nous avons sensiblement la même taille). J'ai dit à Robert ce que je planifiais, puis je l'ai autorisé à mettre un pantalon à la place de la jupe, mais en gardant les autres affaires sur lui! Il m'a regardé horrifié, disant qu'il ne pouvait pas sortir au centre commercial dans cette tenue. Avant de lui répondre, j'ai sortis deux kleenex de mon sac à main, avant de les glisser dans son soutien-gorge pour ajouter un peu de volume. Ensuite, je lui ai dit que bien sûr, il pouvait sortir ainsi – il suffisait qu'il porte un manteau, et personne ne verrait ce qu'il portait en-dessous. J'ajoutais encore du volume dans son soutien-gorge pour qu'il ait du mal à le dissimuler, même avec son manteau. Après cela, il a enfilé son manteau sans un mot, puis s'est longuement regardé dans le miroir pour voir si sa tenue était passable (on pouvait voir le col de son pull – alors il a boutonné son manteau jusqu'en haut, et on pouvait deviner les bosses de sa fausses poitrine si on était vraiment attentif), puis nous sommes sortis.
Robert ignorait que j'avais l'intention de faire en sorte que certaines personnes croisées au centre commercial allaient bien se rendre compte de ce qu'il portait! Nous sommes d'abord allés chez Victoria Secret pour acheter des petites culottes, des soutiens gorges, des porte-jarretelles, des bas, et des nuisettes. Robert s'est d'abord montré embarrassé quand nous sommes entrés dans la boutique, mais à peine avions-nous commencé à regarder les petites culottes qu'il s'est détendu. Il s'est même montré très excité de choisir des petites culottes pour lui. Après quelques instants, une jeune vendeuse est venue nous rejoindre, ce qui a eu pour effet de doucher son excitation. Elle a commencé à dire combien les petites culottes que nous regardions seraient jolies sur moi, mais je l'ai interrompue en précisant qu'elles étaient pour Robert! Robert est resté bouche-bée en entendant cela, tandis que la vendeuse se retenait visiblement d'éclater de rire mais restait digne (je suppose qu'elle était formée pour ne pas réagir négativement aux demandes extravagantes de certains clients), puis, sans se démonter, elle a demandé quelle était la taille de Robert. Robert, sous le choc, était incapable de parler et m'a laissé docilement choisir une douzaine de petites culottes pour lui.
Nous sommes ensuite allés choisir des porte-jarretelles et des bas. La vendeuse faisait son travail admirablement en gardant son sérieux et en agissant comme s'il était normal pour elle de vendre ce genre de lingerie à un homme. Elle ne chuchotait pas comme pour dissimuler quelque chose de bizarre, mais parlait normalement en nous montrant les articles qui pouvaient nous plaire, et en remarquant parfois que telle ou telle pièce de lingerie "serait très jolie sur lui". J'ai réalisé qu'elle avait remarqué le pull mauve qui dépassait du manteau de Robert (je suppose qu'elle avait vu le petit bouton en perle qui fermait le col du pull), et je voyais qu'elle faisait de gros efforts pour ne pas regarder ces zones où le pull était visible. Je devinais qu'elle se demandait ce que Robert portait sous son manteau. Comme elle s'était montrée si charmante, je décidais de lui montrer cela. Après avoir vérifié qu'à part une autre vendeuse, nous étions seuls dans cette zone de la boutique, j'ai suggéré à Robert de retirer son manteau. Il a commencé à dire qu'il se sentait bien avec, mais un seul regard sévère de ma part suffit à le faire suivre ma "suggestion".
La vendeuse n'est pas parvenue à retenir un petit cri de surprise, mais, alors que je pensais qu'elle se mettrait çà rire, elle a gardé son sérieux. Elle a regardé Robert et l'a complimenté pour ce pull si merveilleux et si féminin, et m'a dit que ce pull lui allait très bien – qu'il était si doux et délicieux. Robert baissait la tête en silence, mais il a fait un petit sourire en entendant les compliments de la vendeuse – son premier depuis notre entrée dans la boutique.
Robert a cependant cessé de sourire quand il a vu que l'autre vendeuse l'avait aperçu, et qu'elle riait – tout en appelant la caissière pour qu'elle vienne jeter un coup d'œil. Et pour rendre les choses encore plus désagréables, deux adolescentes sont entrées dans la boutique au même moment et ont regardé Robert avant d'éclater de rire. Robert leur a tourné le dos, mais elles se sont rapprochées pour mieux le voir. Tandis que nous nous concentrions sur le choix de porte-jarretelles, j'ai pu voir que les deux filles regardaient toujours dans notre direction en chuchotant. Puis, à ma grande surprise (je trouvais leur audace incroyable) l'une d'elle s'est approchée, vivement encouragée par l'autre, et a demandé à Robert si ses seins étaient vrais! A ce moment, la vendeuse demanda aux jeunes filles de se montrer plus respectueuses et demanda à l'autre vendeuse de les guider vers un autre rayon de la boutique. Elle s'est ensuite excusée, mais je suis sûre qu'elle se posait la même question que les deux jeunes filles, alors je lui ai dit que non, il ne s'agissait pas de vrais seins (elle a répondu qu'elle s'en doutait), mais que peut-être un jour, Robert aurait de vrais seins. Robert était à ce point sous le choc de tout ce qui venait de se produire qu'il n'a pas réagi.
J'ai laissé Robert remettre son manteau, mais je lui ai demandé de ne pas le fermer. De cette manière, les autres clients n'allaient sans doute pas voir ce qu'il portait, mais il y avait une chance qu'ils le remarquent. Ainsi, Robert ne pouvait oublier à aucun moment que son buste ressemblait à celui d'une femme. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le rayon des chemises de nuit. Nous avons acheté deux nuisettes en dentelles (une rouge et une rose), une chemise de nuit longue en dentelles, et deux chemises de nuits imprimées de motifs floraux. Tout cela représentait une excellente vente pour notre vendeuse, et elle nous a dit que nous pouvions compter sur elle pour nous servir si nous revenions dans sa boutique, et qu'elle pouvait nous mettre en contact privilégié avec des vendeuses d'autres boutiques du centre commercial si nous le souhaitions. Elle a même pris la main de Robert pour dire à nouveau combien son pull était joli, adorable, et très féminin, et qu'elle espérait que nous allions revenir. Je l'ai remerciée pour son aide, ainsi que Robert, et je lui ai dit que nous allions revenir, mais que ce jour-là, Robert allait être entièrement habillé en femme et vivrait comme une femme.
C'est à ce moment-là que je crois que Robert a vraiment compris pleinement ce qui l'attendait. Il m'a regardé, les yeux pleins de larmes, et avec une voix cassée par l'angoisse, m'a demandé si j'avais vraiment l'intention de le faire vivre en femme à plein temps, et pour toujours. Je lui ai répondu que oui – que c'était ce que je voulais, et que c'était ce qu'il voulait lui aussi. L'un de mes objectifs, lors de cette séance de shopping, avait été de persuader Robert que s'il voulait être féminisé, il fallait faire cela correctement – afin qu'il ne ressemble pas à un travesti, mais à une vraie femme. Mon idée était de démontrer à robert que poursuivre sa vie d'homme n'était plus une option. Je pensais que le meilleur moyen de lui faire comprendre la situation dans laquelle il était, et de le faire accepter la transformation que je voulais lui imposer, était de lui montrer l'humiliation qu'il subirait s'il résistait à mon programme de féminisation – peu importe ce que cela pouvait impliquer.
Pour lui faire comprendre à quel point j'étais sérieuse, je lui ai dit avant de quitter le centre commercial de retirer son manteau, et d'aller se faire percer les oreilles avant de me rejoindre sur le parking! Il m'a regardé en me suppliant, mais un seul regard de ma part lui a fait comprendre que je ne changerais pas d'avis. La tête basse, il m'a tendu son manteau, et il est parti seul dans le centre commercial. Je l'ai suivi du regard un moment, et je voyais qu'il marchait les bras croisés, essayant de dissimuler ses faux seins, mais avec le pull qu'il portait, il ne cachait pas grand-chose. Bien sûr, de nombreuses personnes se sont retournées sur lui à son passage, et j'étais presque navrée pour lui, mais en même temps, je me disais que c'était pour son bien.
Une vingtaine de minutes plus tard, il est venu me rejoindre à la voiture. Il avait des boutons d'argent dans les oreilles et il était en pleurs (et essoufflé après avoir couru). Entre deux sanglots, il m'a supplié de ne plus jamais lui faire une chose pareille. Je lui ai alors demandé de me raconter ce qui lui était arrivé. Il m'a dit qu'il avait mis longtemps avant de trouver la bonne boutique – il avait eu peur de demander son chemin, et tout le monde le regardait, alors il a simplement marché au hasard jusqu'au moment où il a trouvé ce qu'il cherchait. Dans la boutique, il a fait la queue sous les regards et les quolibets des autres clients. Il m'a ensuite dit que la dame qui lui a percé les oreilles avait été très gentilles avec lui, et qu'elle lui avait expliqué qu'elle avait percé les oreilles de nombreux hommes, y compris des travestis, et qu'elle le trouvait très mignon.
Je lui ai alors demandé s'il comprenait que le seul moyen pour lui d'éviter une nouvelle humiliation à l'avenir serait d'être féminisé au point de passer pour une vraie femme en public. Il m'a répondu qu'il comprenait, et qu'il ferait tout ce que je lui demanderais. Je lui demandais alors s'il accepterait même de faire ce qu'il fallait pour passer pour une femme, même s'il portait un pull moulant sans soutien-gorge? Il a pris un moment pour vraiment réaliser la signification de ce que je venais de dire. Il m'a alors regardé en me suppliant. Je lui ai dit que la seule alternative serait de nouvelles expériences humiliantes en public pour lui, ressemblant à comme un homme travesti. En sanglotant, il m'a alors dit qu'il ferait tout ce que j'estimais être bien.
Heureusement pour Robert, il était plutôt petit, mince, et blond. Il était donc un candidat parfait pour la féminisation. A notre retour à la maison, j'ai fait mettre une jupe à robert, puis je me suis occupée de vernir ses ongles, de le maquiller, et de coiffer ses cheveux mi-longs de la manière la plus féminine possible. Une fois tout cela fait, il faisait une femme plutôt crédible – suffisamment pour passer pour une femme en public. J'ai alors décidé que le mieux pour lui était que son changement soit immédiat et permanent, et de ne plus jamais le laisser utiliser son identité d'homme. Cela impliquait de passer quelques semaines à entrainer Robert à se comporter et à parler comme une femme, et bien sûr de l'habiller avec mes vêtements en attendant qu'il puisse sortir acheter ses propres affaires. Nous avons aussi commandé pour lui un certain nombre de vêtements sur catalogues, et sur Internet, nous avons trouvé quelques articles plus spéciaux, comme des faux seins, des corsets, des tenues de soubrette, et d'autres choses de ce genre. Je dois dire que le port de corsets a énormément aidé Robert à avoir une apparence plus féminine – ils lui affinaient la taille, ce qui donnait l'illusion que ses hanches étaient plus larges et sa poitrine plus opulente.
Robert a fait de gros efforts pour apprendre ses "leçons" – sachant bien sûr que bientôt il allait devoir sortir en public en tant que "Bobbie", et que le seul moyen d'éviter de nouvelles humiliations était d'être le plus convaincant possible en femme. Il a rapidement appris à parler avec une voix plus douce, à s'assoir ou à bouger de manière féminine, et il s'est montré doué pour se maquiller, se coiffer ou vernir ses ongles.
La première sortie de Robert en tant que Bobbie s'est déroulée environ trois semaines après notre visite au centre commercial. Ce n'était qu'un rapide passage dans une épicerie, mais il a mis près de deux heures à se préparer afin d'être sûr que tout se passe bien. Je l'ai aidé à fermer son corset ultra serré, mais il s'est débrouillé seul pour tout le reste. Je me souviens encore (plus d'un an plus tard) de sa tenue: un collant blanc opaque, des sandales à petits talons, une jupe de style écossais qui lui arrivait au-dessus des genoux, un pull de laine jaune avec des fleurs brodées, un collier de fausses perles, des petites créoles en boucles d'oreilles, et un petit sac jaune. Je l'ai aussi autorisé à porter une perruque, même si la longueur de ses cheveux permettait une coiffure féminine à la "garçonne". Bref, cette sortie a été un succès total. Il m'a dit que les gens se sont montrés très aimables avec lui, et qu'il a pris du plaisir à être traité comme une femme. Il a ajouté que par contre, il n'a pas apprécié les regards de certains hommes. J'ai ri quand il m'a dit cela, et je lui ai dit qu'il allait devoir s'y faire, et qu'après tout, c'était une forme de compliment pour sa beauté.
Depuis ce jour, Robert est resté complètement et à plein temps Bobbie. Heureusement, son travail de concepteur de logiciels n'en a pas souffert. Il n'avait jamais de contact réel avec personne, et au bout de quelques mois, il avait perdu tout contact avec toutes les personnes qui le connaissaient en tant que Robert. Je crois que Robert est bien plus heureux en tant que Bobbie qu'il ne l'a jamais été en tant que Robert. En fait, la seule fois où il a mis en doute sa féminisation s'est produite il y a environ six mois quand j'ai décidé de le faire hormoner avant de lui faire poser des implants mammaires. J'étais sûre qu'il n'attendait que cela, mais quand je lui ai dit que j'avais pris rendez-vous chez le médecin pour lui, il s'est montré hésitant, et a demandé si c'était vraiment indispensable. Je lui ai répondu que ce n'était pas indispensable, mais que cela améliorerait son apparence, et lui permettrait de se sentir plus femme. De plus, j'étais convaincue qu'il fallait que son soutien-gorge puisse être rempli sans faux seins! Sa seule réponse était que ce changement allait être permanent. Et cela m'a fait rire. Je lui ai demandé s'il croyait qu'il y avait la moindre chance pour que je lui permette de vivre à nouveau en homme. Bien sûr, il m'a répondu qu'il savait que je ne le permettrais jamais. Je lui ai alors dit qu'il pouvait annuler les rendez-vous que j'avais pris pour lui s'il le voulait, mais que je préférais qu'il suive ces traitements. Et c'est ce qu'il a fait. Les résultats ont été très satisfaisants. Il suffit de dire qu'il peut bronzer avec un haut de bikini, et que personne ne pourrait penser qu'il n'est pas vraiment une femme.
Il y a environ deux semaines, pour l'anniversaire de notre première visite chez Victoria Secret, nous sommes retournés dans la boutique pour saluer la vendeuse. Je ne savais pas si elle serait là, mais elle était bien à son poste, et elle m'a immédiatement reconnue, mais elle a pris du temps avant de réaliser qui était avec moi. Robert/Bobbie portait des escarpins à talons hauts, des bas noirs, une courte jupe bleue, elle avait verni ses longs ongles, élégamment maquillé son visage avec du rouge à lèvres, du mascara, et du crayon pour les yeux, et ses longs cheveux blonds étaient coiffés avec une frange sur le devant et des boucles lui tombant sur les épaules et maintenues en place par un serre-tête bleu. Elle portait également un pull angora bleu ciel, mais sans rien en dessous. On pouvait voir ses seins parfaitement formés pointer sous le pull.
La vendeuse ne pouvais pas en croire ses yeux, et resta pendant un moment bouche-bée, fascinée par ce qu'elle voyait. Elle s'est ressaisie après un instant pour retrouver son professionnalisme et nous saluer. Je lui ai présenté "Bobbie" et elle m'a complimentée pour cette merveilleuse transformation – et elle a dit à Bobbie qu'elle était très jolie et sexy. Avec un petit rire, elle demanda si nous voulions acheter quelques soutiens gorges, mais sans rembourrage. Bobbie lui a fait un sourire, et lui a répondu qu'elle avait raison.
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Juillet 1998
L'histoire ci-dessus a été écrite il y a deux ans maintenant, et beaucoup de lecteurs ont demandé des nouvelles de Bobbie. Je crois que je ne vais surprendre personne en disant que Bobbie continue à vivre en femme. C'est ce que je veux, et c'est ce qu'elle veut aussi, finalement. Elle continue son traitement hormonal, et l'idée que quelqu'un pourrait penser que Bobbie n'est pas une vraie femme ne nous vient plus à l'esprit. Il y a plus d'un an, nous avons déménagé dans une autre ville, où j'ai trouvé un nouvel emploi, et où personne ne connait Robert.
J'ai bien sûr rencontré d'autres hommes, afin de satisfaire mes besoins de rapports avec de "vrais" mecs. J'ai encouragé Bobbie à sortir avec des hommes elle aussi, mais elle ne semble pas très intéressée (même si elle a reçu plusieurs propositions). Je suis heureuse de la façon dont les choses ont tourné. En tant que femme, Bobbie est une merveilleuse compagne, qui dépense toujours autant d'énergie à me satisfaire.
Je suppose que comme toutes celles qui ont choisi de devenir femme (ou, pour être honnête dans le cas de Bobbie, qui a été poussée à devenir femme, et qui a depuis adhéré à sa transition), Bobbie est très traditionnellement féminine dans son choix de tenues et de centres d'intérêt, en tous cas plus que moi-même! Bobbie est plus plantureuse que moi et achète des soutiens gorges bien plus jolis que les miens, qui doivent d'abord être pratiques. Et, alors que je suis le plus souvent en jeans, Bobbie porte toujours des robes ou des jupes. Alors que je porte (comme n'importe quelle femme normale) des collants, Bobbie porte des porte-jarretelles et des bas avec ses tenues habituelles.
Dans la garde-robe de Bobbie, il y a aussi deux robes de soubrette: une plutôt traditionnelle (un chemisier blanc avec une robe grise) et une petite robe de soubrette sexy (une jupe noire très courte, un petit tablier blanc, des talons hauts, des bas noirs, et une adorable petite coiffe blanche) qui ne dissimule que difficilement sa poitrine opulente. Elle n'aime pas beaucoup l'uniforme sexy, parce qu'elle est gênée par le fait qu'il ne couvre pas assez ses seins, mais je l'oblige à le porter quand l'un de mes amants est de passage pour dîner. Parfois, je l'oblige même à faire le service seins nus. Mes amants et moi trouvons cela très excitant, mais curieusement, Bobbie n'aime pas cela – peut-être parce que ses seins sont souvent pincés ou caressés à cette occasion (en général quand Bobbie se penche en avant pour servir le café ou autre chose, mes amants ont du mal à se retenir de toucher).
Il est très rare que Bobbie me pose des problèmes. Mais personne n'est parfait, et parfois, Bobbie se montre parfois de mauvaise humeur, ou mélancolique, mais heureusement, cela arrive rarement. Dans ces cas, je règle très vite le problème avec une bonne fessée, ou parfois avec des pinces à seins, qu'elle garde pour quelques minutes ou quelques heures – et qui font très mal quand on les pose, et tout aussi mal quand on les retire.
Nous avons parfois évoqué la question de l'opération, et je sais que Bobbie acceptera de se faire opérer si je le demande, mais cette idée ne m'emballe pas. Même si je sais que son organe "fonctionne" toujours, je lui ai fait comprendre depuis longtemps que je lui interdis de s'en servir pour prendre du plaisir, d'aucune manière que ce soit. D'après ce que je sais, elle n'en a tiré aucun plaisir (à part de petits accidents occasionnels durant la nuit) depuis le jour où j'ai débuté sa féminisation. Je songe à lui faire percer ses tétons, mais Bobbie n'aime pas cette idée. Pourtant, je trouve cette idée excitante, et je crois que d'ici peu, je vais vraiment le faire.
En général, Bobbie est plutôt satisfaite de sa vie. Elle a pleinement accepté que ce que je lui ai fait était pour son bien. Chaque jour, quand elle m'apporte mon petit déjeuner au lit, elle me réveille et me dit "merci" – et nous savons toutes deux pourquoi elle me remercie – avant de retourner à ses activités du matin.
Merci pour cette nouvelles traduction.
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