mercredi 29 novembre 2017

dimanche 26 novembre 2017

Le nouvel employé (la suite)

J'ai eu la surprise de découvrir que "PinkBrassiere" avait publié une suite du "nouvel employé" (voir ma publication d'il y a deux jours). Le temps de traduire, et la voilà:

Version originale sur:
http://pinkbrassiere.deviantart.com/


mardi 21 novembre 2017

Fantasme ou réalité? 19

Voilà une histoire présentée par son auteur(e) comme véridique.
Comme elle a été publiée en anglais il y a plus de vingt ans, j'imagine que cela ne posera pas de problème de la publier ici...



Mon histoire – Comment je suis devenu une secrétaire
par Rika Marie

Mon histoire a débuté il y a un an. Je travaillais pour un grand magasin, j'étais responsable des achats. Malheureusement, suite à une crise qui toucha la plupart des entreprises américaines, je me retrouvais sans emploi. Je touchais une bonne indemnité de licenciement, mais rapidement, je constatais que les possibilités de retrouver un emploi dans mon domaine étaient inexistantes. Peu avant mon licenciement, je m'étais fiancé avec Kathy. Notre relation durait depuis plus de trois ans. Elle est hautement diplômée en science des matériaux, et elle dirige un laboratoire de recherche, de développement et de fabrication de matières plastiques. Alors que j'étais au chômage depuis trois mois, elle me proposa de travailler pour elle.
Au départ, cela ne me posa pas de problème. Je m'habillais de manière assez décontractée. Cela déplaisait aux secrétaires. Elles se plaignaient d'une inégalité de traitement dans le code vestimentaire imposé par l'entreprise. Elles trouvaient anormal que je puisse porter un pantalon, alors qu'elles n'en avaient pas le droit. Ma fiancée admit qu'en effet, c'était injuste. Je me souviendrais toujours de la réunion du vendredi après-midi pendant laquelle elle demanda à toute l'équipe ce qu'il convenait de faire. Elles lui répondirent que, soit elles devaient être autorisées à porter un pantalon, soit je devais porter une jupe et des talons comme elles. Au départ, elles plaisantaient sur le sujet, quand finalement il fut décidé de passer au vote: Devait-on modifier ou conserver le code vestimentaire au sein de l'entreprise? Elles votèrent toutes pour maintenir l'ancien code vestimentaire, et j'allais devoir le respecter. Elles préféraient me voir humilié plutôt que d'avoir la possibilité de porter une tenue plus confortable. Après le vote, elles semblèrent toutes très joyeuses et se disaient impatientes de voir dans quelle tenue j'allais me présenter le lundi suivant.
Ce week-end là, Kathy me dit que j'allais devoir m'habiller en femme comme les autres secrétaires. Elle se souvenait que lors d'une fête d'Halloween, je m'étais déguisé en femme, et que j'avais aimé cela. Elle me dit avec autorité que nous allions devoir m'acheter une nouvelle garde-robe. Elle me fit m'habiller de manière très androgyne et pour accentuer mon humiliation, elle s'amusa à parler de moi au masculin à toutes les vendeuses pendant notre shopping. Plusieurs d'entre elles étaient étonnées et me demandaient pourquoi je faisais cela, et tandis qu'elle leur expliquait, je restais silencieux. Je dus acheter des jupes, des chemisiers, des robes qui soient portables au bureau. Ensuite, dans un magasin de chaussures, je trouvais trois paires d'escarpins à talons (noire, beige et blanche) à coordonner avec mes nouvelles tenues. Pour finir elle m'emmena chez Victoria's Secret, où l'une de nos amies travaillait. Ce fut le plus humiliant. Elle me guida vers une cabine d'essayage où mon corps fut intégralement mesuré. Tonya, la gérante, suggéra plusieurs styles qui pourraient me convenir parmi les "Wonderbra". Elle m'aidait à les enfiler, à les positionner, et me mettait des faux seins. Rester devant elle en petite culotte et soutien-gorge a été une expérience terrible. Dès les essayages terminés, je me précipitais pour remettre mon short et mon chemisier.
Alors que nous sortions pour poursuivre nos achats, tout le monde me regardait. Je n'étais pas maquillé ou coiffé, et mon soutien-gorge était visible sous mon chemisier. Je demandais à Kathy de rentrer à la maison pour pouvoir dissimuler mon visage masculin par du maquillage et changer de coiffure. Elle me répondit qu'elle avait une meilleure idée. Elle m'emmena dans un salon de beauté pour me faire maquiller, acheter et apprendre à utiliser des produits de beauté. L'esthéticienne dit que ce que Kathy me faisait était merveilleux, et qu'elle adorerait faire la même chose à son petit ami, mais qu'il était trop macho pour cela. Elle ajouta que je faisais une femme assez crédible. Peu après, mes cheveux furent permanentés, mes jambes épilées, et mes oreilles percées.
Le lundi suivant, je commençais à travailler sous le nom de Rika. Je dus me lever une heure plus tôt pour me préparer. Kathy me réprimandait à chaque geste, disant que mon look devait être impeccable, et que j'allais devoir me montrer aux autres secrétaires. Je fis de mon mieux, et je crois que mon apparence était plutôt correcte. Puis je me souvins soudain que le lundi, les représentants de l'entreprise, tous des hommes, étaient présents au bureau. C'était déjà assez désagréable de me montrer avec ma blouse beige, ma jupe marron et mes escarpins beiges devant des femmes, mais devant des hommes, qui me connaissaient tous, c'était une autre affaire. Nous sommes arrivés avec quelques minutes de retard, et toutes les secrétaires avaient déjà rejoint leurs bureaux. Je devais passer devant chacune d'elles, avec mes talons qui claquaient à chacun de mes pas. C'était terriblement humiliant. Chaque secrétaire me fit m'arrêter devant elle pour pouvoir inspecter ma tenue sous toutes les coutures. C'était évident que j'étais soigneusement épilé, que ma taille était affinée par un corselet, et que je portais un soutien-gorge. Toutes les secrétaires rirent et se moquèrent de moi. L'une d'entre elle me demanda: "Quel effet cela te fait-il de devoir t'habiller comme nous?" Je répondis que c'était très inconfortable et embarrassant, mais que j'allais faire de mon mieux pour m'intégrer dans l'équipe. Elles m'avouèrent qu'elles avaient parié que je préfèrerais démissionner plutôt que d'accepter de venir travailler dans cette tenue. Mais elles me dirent également qu'elles étaient ravies que je sois désormais l'une d'entre elles.
Jusque-là, j'avais occupé le poste de secrétaire de direction, et elles me dirent que c'était parce que j'étais le fiancé de Kathy. Désormais, j'étais l'une d'entre elles, et Barb, la plus âgée, allait pouvoir prendre mon poste. En entendant cela, Kathy se contenta d'approuver d'un sourire. Elles dirent toutes à Kathy qu'elles étaient ravies que je ne sois plus un privilégié. Désormais, en alternance avec les autres, j'étais chargé de préparer le café. J'allais devoir commencer dès ce lundi matin. A 9h30, les représentants commencèrent à arriver pour les réunions qui les attendaient. Est-ce nécessaire de préciser que pendant le premier quart d'heure, j'étais le seul et unique sujet de conversation? Pendant ce temps, je servais le café à Kathy, à Robert, le directeur du marketing, et aux représentants. Ma jupe était plutôt courte, alors tous les hommes me suivaient du regard en détaillant mes jambes. Kathy leur expliqua pourquoi j'étais habillé ainsi. Ils se mirent tous à rire, disant que c'était la solution idéale, parce qu'ils n'avaient pas envie de voir les secrétaires en pantalons.
Jusque-là, à midi, Kathy et moi allions déjeuner ensemble, mais ce jour-là, après ses réunions, elle me dit qu'à part à certaines occasions spéciales, elle ne déjeunait pas avec les secrétaires, et qu'elle ne déjeunerait donc plus avec moi. Elle me dit que je devrais aller déjeuner avec mes collègues, entre 11h30 et 12h30. Le reste de la journée se passa sans incident majeur, malgré quelques quolibets. Je n'avais jamais été aussi heureux de terminer une journée de travail et de rentrer à la maison. Cette nuit-là, Kathy me demanda de rassembler mes vêtements masculins. Inutile d'être un génie pour deviner où elle voulait en venir. Le mardi matin, sur le chemin du travail, nous avons déposé toutes mes affaires dans un lieu de collecte. Je savais que désormais, pour une durée indéterminée, j'allais rester Rika à plein temps. Le deuxième jour fut semblable au premier, à la différence que les hommes n'étaient pas présents dans les bureaux. Peu avant le déjeuner, Kathy me fit venir dans son bureau. Elle me dit que ce serait une bonne idée d'aller faire changer mon permis de conduire, avec mon nouveau prénom et une nouvelle photo. Je lui demandais si cela était vraiment nécessaire, et elle me répondit que cela m'éviterait d'être embarrassé si je devais présenter mes papiers. La personne de l'administration qui m'accueillit ne fit aucune remarque en me tendant le formulaire à compléter pour officialiser le changement.
Une certaine routine s'installa ensuite. Environ deux semaines plus tard, alors que plus personne ne se moquait de moi, et que je m'habituais lentement à ma nouvelle situation, Kathy m'emmena chez sa gynécologue pour un examen médical. Je compris ce qui m'attendait quand elle me prescrivit un traitement hormonal. Après environ huit semaines, les premiers effets des hormones devinrent visibles. Elle me dit qu'elle ne voulait plus dormir avec moi et me fit emménager dans la chambre d'amis. Un mois plus tard, elle cessa de s'intéresser à moi et rompit nos fiançailles. Je compris tout de suite qu'elle avait commencé à rencontrer d'autres hommes, en commençant par Robert, le directeur du marketing. Nous vivions encore sous le même toit, mais sans partager la moindre intimité. Sans montrer aucun scrupule, elle invita Robert et me demanda de cuisiner pour eux et de faire le service. Je me demandais à ce moment-là si les choses pouvaient être pires, les événements me montrèrent que c'était possible.
Tandis que mes seins se développaient, je n'avais plus d'autre choix que de vivre en femme, et je n'avais aucune autre possibilité d'emploi. J'étais coincé. On m'imposa de devenir l'assistante de Robert. Je n'éprouvais aucun plaisir à travailler pour lui. Il était celui qui s'était le plus moqué de moi quand j'avais commencé à travailler en femme. Je ne supportais pas très longtemps cette situation. Moins de deux semaines plus tard, je demandais en vain d'être affecté à un autre poste, avant de démissionner…
Je travaille maintenant comme secrétaire pour quatre agences différentes. Je travaille presque tous les jours, et dans mon temps libre, j'écris. J'espère pouvoir être embauché dans l'une des agences à plein temps. Avant ma démission, Kathy m'avait demandé de sortir avec certains de ses clients. Rien de sexuel, mais je les accompagnais pour les visites de nos installations. Actuellement, je suis seule, mais j'aimerais avoir un ami, quelqu'un qui me comprends et qui m'accepte pour ce que je suis. J'espère pouvoir mettre de l'argent pour me faire opérer, mais pour l'instant, j'essaye surtout de survivre. Je vis toujours dans ma petite chambre, mais j'espère bientôt pouvoir déménager. Kathy accepte que je reste, d'autant plus que je continue parfois à cuisiner pour elle.
On me demande souvent si je suis heureuse, et si je ne souhaite pas revenir en arrière. C'est une question difficile. Dans les échanges que j'ai sur Internet, je constate que ma vie est le fantasme de bien des travestis ou transsexuels. Pourtant, c'est une lutte de chaque jour. J'ai pratiquement perdu mon identité, et les hormones ont eu un tel effet qu'il me sera pratiquement impossible de redevenir un homme. De plus, j'apprécie certains de ces effets. Je me sens plus calme qu'avant. J'espère un jour retrouver un véritable emploi, mais en tant que transsexuel, c'est difficile, malgré mes diplômes et mon expérience…

samedi 18 novembre 2017

Auteur original: Tricia

Version originale sur: https://tricias-captions.tumblr.com/

Converti par maman (1)

 
Quand ses bagages furent égarés par la compagnie aérienne, sa mère le rassura en lui disant qu'elle avait une solution de rechange. C'est pourquoi Donald visitait les régions qu'il avait toujours rêvé de voir, mais en portant les affaires de sa sœur. Il pensait que ce serait horrible, mais il se rendit compte qu'il adorait cela. Désormais, il avait un nouveau rêve.









"Nous n'avons pas suffisamment de serveuses pour le banquet de collecte caritative pour les Philippines." Me dit maman, "Tes deux sœurs ont accepté de participer, ainsi que Haley et Megan les voisines. Tous nos amis ont envoyé leurs filles, mais nous ne disposons que de 17 serveuses, alors que 20 seraient nécessaires. Peux-tu nous aider, Donald?"
"Bien sûr maman, je suppose que je devrais pouvoir. Mais tu parles seulement de filles. Comment pourrais-je participer?"
"Eh bien, je dois t'expliquer quelque chose…"
Finalement, je me suis rendu compte que ça ne me gêne pas tant que cela de porter une robe et d'avoir l'air d'une jolie fille. Et mes sœurs m'ont bien encouragé tandis qu'elles m'entrainaient durant les deux dernières semaines.
En plus, je crois que je n'aurais jamais attiré l'attention de Megan si je n'avais pas fait cela. C'est une sacrée surprise. Je suis impatient que cette soirée se termine pour la retrouver…

  
 

Je suis si fière de mon fils George. Quand il est parti pour cette école il y a quelques mois, il était peu crédible en fille. Désormais, elle est parfaite. Jolie, sage et même coquette. Je lui dis: "Ta maman est si fière de toi Georgia."












Cette conversation tourne constamment dans ma tête. J'essaye de comprendre comment j'en suis arrivé là: "Je ne comprends pas maman, tu as dit à cette femme, cette grande tante Esther, que tu avais une fille? Et que tu lui avais donné son prénom en son honneur? Et maintenant cette tante Esther veut rencontrer ta fille? Tu veux que je me travestisse et que je fasse semblant d'être ta fille? Tu es dingue? Je m'en fiche qu'elle possède des millions et qu'elle te déshéritera si tu ne lui présente pas ta fille. Je ne vais pas mettre une robe ou quoi que ce soit du même genre. Je ne suis pas une tapette."
Pourtant je suis là, avec une perruque, une robe, des collants et en talons, pour accueillir cette grande tante Esther.
C'était déjà humiliant de me préparer à la maison. En plus, quel embarras quand ma petite amie m'a vu! J'ai cru mourir de honte quand maman m'a fait sortir de la maison dans cette tenue. Et l'humiliation quand, à l'aéroport, maman a montré mes vrais papiers avec mon vrai nom au type de la sécurité. Vous auriez dû voir le regard des agents de sécurité!
En imitant le mieux possible une voix féminine, je lui dis: "Bonjour tante Esther. Je suis ravie de rencontrer enfin la femme dont je porte le prénom."




"Oh Jimmy, ta maman est si fière de toi ce soir. Tu es si jolie dans ta robe de bal. Tu te souviens quand tu disais que tu ne voulais pas porter de robe? C'était l'année dernière à peine. Et maintenant, regarde-toi. Mon fils si maladroit est maintenant ma magnifique fille… Bien, il faut te dépêcher. Matthew va bientôt être là pour t'accompagner au bal."