mercredi 27 février 2019

Témoignage d'un lecteur (1)


Une nouvelle catégorie dans mon blog: le témoignage de lecteurs.

Nous avons tous des histoires de vies plus ou moins originales, et plus ou moins émouvantes pour expliquer nos goûts pour les récits que je regroupe dans ce blog. La première de ces histoires m'a été envoyée par un lecteur que je nommerais "Jackie". 
Merci à lui!

J’ai trouvé votre blogue par le plus pur des hasards. Je cherchais un site donnant une liste des termes professionnels féminins. J’avais donc tapé féminisation dans ma recherche et je suis tombé sur votre site. Cela a été comme si une fenêtre s’ouvrait sur mon passé. J’ai lu plusieurs des témoignages et je me suis reconnu dans certains d’entre eux.
En effet étant jeune garçon, j’étais constamment entouré de filles dans ma famille : mes deux sœurs, mes trois cousines, ma mère et enfin ma tante. Mon père était décédé alors que j’étais très jeune et pour mon oncle, je crois qu’il avait disparu de la vie de ma tante.
Il ne faut pas s’étonner que je m’identifie plus au genre féminin qu’au genre masculin. Les filles s’amusaient très souvent à m’habiller de leurs anciens vêtements et j’aimais beaucoup cela. Comme je n’avais pas d’hommes autour de moi, je trouvais cela naturel.
Ma mère qui était un peu babacool et qui ne voyait jamais le côté négatif des choses me faisait porter d’anciens t-shirts de mes sœurs aînées. Ils étaient roses (c’est sans doute ce qui m’a frappé dans le titre de votre blogue) et surtout ils étaient ornés de licornes ou d’oursons aux couleurs d’arc-en-ciel. Ma mère voyait là une façon d’économiser en me faisant porter les affaires de mes sœurs. Mais le plus étrange, c’est que je passais mes journées d’été à la plage dans un maillot de bain de filles sans que cela ne dérange le moindrement ma famille. Il était d’une seule pièce, avec une petite jupette et il me couvrait entièrement le devant du corps. C’est d’ailleurs à cause de lui que je pris conscience d’une différence entre mes sœurs et moi. Elles avaient commencé à porter des monokinis à la plage et je voyais donc que toutes les deux avaient des seins et je n’en avais pas. Je crus bon de demander innocemment quand j’aurais des seins comme elles.
Ma mère, au lieu de prendre conscience que je m’identifiais de façon erronée comme fille, crut que je voulais être vraiment une fille. Au lieu d’éliminer de ma garde-robe tout ce qui était rose ou efféminé, elle accentua ma confusion de genre en me faisant enfiler toutes les robes de mes sœurs. Elle chercha même à se renseigner sur les transgenres, mais à l’époque, ce n’était pas très à la mode.
Finalement, ce fut lors de ma rentrée à l’école primaire que j’appris qu’il y avait une petite différence entre un garçon et une fille et que moi, je n’étais pas la sœur de mes sœurs. La psychologue de l’école le fit comprendre à ma mère.

Suite à l’intervention de la psychologue auprès de ma mère, j’ai passé mes années de primaire dans ce que j’appellerais « l’équipe des bleus », c’est à dire au milieu des garçons. Je me souviens tout de même que certaines fois, ma mère ayant omis de faire la lessive, je me retrouvais parfois vêtu d’un chemisier et d’un short ayant appartenu à une de mes sœurs. Il y a eu également la fois où je me trouvais la vedette d’un spectacle dans le rôle d’une fille. L’institutrice avait trouvé que j’avais la plus belle voix pour chanter la chanson « Perrine était servante ». C’était plutôt ironique : notre classe était mixte. Il y eut enfin la fois où nous eûmes un cours de danse : comme il y avait plus de garçons que de filles, je fus choisi pour danser avec un garçon qui s’appelait Yannick.
En règle générale le primaire se passa de façon calme. Les garçons ne sont pas trop machos à cet âge-là. Et les filles adorent ceux qui ont de l’expérience comme moi dans les jeux de marelles ou de cordes à danser. J’étais plutôt mince et petit pour mon âge, comme je le suis encore. Même sans vêtements, je paraissais très féminin.

Le frère de ma mère décida que j'étais mal parti en tant que garçon. Il m'inscrivit d'autorité dans un collège religieux comme pensionnaire. 
J'en pleurai toutes les larmes de mon corps jusqu'au jour de la rentrée. Parmi les nouveaux élèves, je découvris Yannick. Nous ne nous étions plus revus depuis la fameuse danse dans laquelle je figurai la cavalière et lui le cavalier. Après quelques semaines, il m'avoua avoir été impressionné par cet épisode de la danse. Depuis il fantasmait et jouait avec son sexe en rêvant à moi. Cela me fit rire et je n'en fus pas choqué, car j'avais toujours une bonne part de féminin en moi.  Yannick avait une stature au-dessus de la moyenne ce qui me permit de passer mes trois années de pension à l'abri de ses muscles. A la fin de la première année, il vint en vacances chez nous au bord de la plage. Nous passâmes une grande partie de l'été à fouiller dans le grenier et Yannick se découvrit un talent de costumier en choisissant pour moi des vêtements dans les boîtes de mes sœurs. J'aimais beaucoup cela et ma mère toujours aussi babacool riait lorsqu'elle me voyait dans ces tenues féminines. Au bout d'un certain temps, nous profitions de la noirceur pour faire des tours sur la jetée du port.  Nous ne le faisions pas durant le jour, car j'avais les cheveux courts et mes sœurs n'avaient jamais porté des perruques.
Les années ont passé et Yannick et moi, nous avons formé un couple solide pendant de nombreuses années. Avec le temps, je ne sortais plus en fille, car mon physique vieillissant me l'interdisait. Yannick est décédé en 2006 et je n'ai plus que des souvenirs pour peupler mes rêves.
J'espère que mon témoignage vous a plu. Je vous laisse le soin de commenter. Je n'ai jamais été forcé de me féminiser. Cela était un jeu pour moi. Avec le temps j'étais conscient d'être  un garçon, mais je le faisais par amour pour Yannick.

Si vous aussi, vous souhaitez raconter votre histoire (vécue ou de fiction), et profiter de mon blog pour cela, n'hésitez pas à me contacter!

Petit Pierre

mardi 26 février 2019

Créations signées "KoolKaren"

J'adore cet auteur. Bien moins prolifique qu'un "Knight" par exemple, mais si original!

Version originale sur:http://koolkaren.deviantart.com/


vendredi 22 février 2019

jeudi 21 février 2019

Fantasme ou réalité? 27


 Un témoignage sur une famille particulière trouvé sur un ancien forum sur Internet.

Je suis nouvelle sur ces forums, et j'ai été enthousiaste de découvrir celui-ci.
Dans les années 70, ma mère a féminisé mes trois frères et mon père. Elle avait déjà depuis longtemps insisté pour que les garçons laissent pousser leurs cheveux, et mon père également. J'étais la seule fille de la famille, et maman a insisté pour que je l'aide. J'avais 12 ans, mon frère aîné avait 14 ans, et mes deux petits frères avaient 6 et 5 ans. Depuis près d'un an, maman punissait mes frères en leur faisant porter des robes. Surtout mon frère aîné, qui se retrouvait souvent en robe pour une journée ou deux, et même parfois plus longtemps quand il avait fait une grosse bêtise. Il détestait cela, mais maman ne montra aucune faiblesse. Elle lui disait que s'il n'apprenait pas à bien se comporter, elle finirait par faire de lui une fille pour toujours. Finalement, cet été-là, elle lui dit qu'il avait été si méchant qu'il allait devoir s'habiller en fille pour tout l'été, ou bien aller vivre chez ses grands-parents (qu'il détestait). Elle l'emmena un jour chez une amie, et il en revint avec ses longs cheveux bouclés et coiffés d'une manière très féminine. Il portait une robe verte, avec une petite culotte, un soutien-gorge, et un collant. Il ressemblait vraiment à une fille et nous ne l'avons pas reconnu quand nous l'avons vu. Elle le prit en photos, puis l'envoya dans sa chambre pour méditer. Mes deux petits frères se sont moqué de lui, mais ils ont vite cessé de rire quand maman a sorti deux nouvelles robes pour eux et qu'elle leur a dit qu'ils allaient être coiffés le lendemain. Et en effet, l'amie de maman leur a fait à tous les deux une coiffure de petite fille, avec une masse de bouclettes. Ils se sont retrouvés tous les deux en robe bleue et petite culotte de fille.
Mon père trouva cela formidable. J'ai appris plus tard qu'il avait demandé à ma mère de l'aider à se féminiser, et il était devenu un homme à l'apparence très féminine. Nous étions dans les années 70 et elle le poussa à porter des cheveux de plus en plus longs, de plus en plus bouclés, et de plus en plus blonds. Elle lui faisait porter des jupes ou des robes à la maison la plupart du temps. Parfois, elle le maquillait, le coiffait, lui faisait les ongles, et ils sortaient tous les deux pour la soirée.
Ma mère avait toujours eu de magnifiques cheveux longs, et les miens m'arrivaient aux épaules. Un jour, elle m'a persuadé d'essayer un nouveau style. Elle m'emmena chez le coiffeur et nous sommes ressorties toutes les deux avec des coupes d'hommes très courtes. Je trouvais cela terrible, mais maman était enthousiaste. Maman était une belle femme, très ronde, et curieusement, elle était aussi très belle avec ses cheveux très courts.
Mon père détesta nos nouvelles coupes de cheveux, mais maman lui répliqua que ce qu'il pensait n'avait aucune importance, que c'était elle qui décidait, que c'était plutôt lui qui tenait le rôle de la mère de famille et qu'il allait devoir l'accepter.
Maman était avocate. En plus de sa coupe d'homme, elle commença à ne porter que des costumes d'hommes très élégants, et qui pourtant ne lui enlevaient rien de sa féminité. Elle voulait que je porte des pantalons, ce que j'ai fait la plupart du temps, mais au bout d'un moment, elle m'a laissé choisir mon propre style, et j'ai pu laisser repousser mes cheveux.
Après cela, papa était constamment habillé en femme, maquillé et coiffé. Il portait un corset et un soutien-gorge rembourré pour féminiser sa silhouette. Il est resté en femme jusqu'à son décès, en raison d'un cancer, quelques années plus tard.
Depuis, maman a rencontré un homme plus jeune qu'elle de 10 ans, et elle est parvenue à lui faire porter des robes la plupart du temps.
Mon frère aîné est marié depuis 6 ans, avec une femme dominatrice qui le contrôle complètement. Il vit toujours habillé en femme à plein temps. Mes deux plus jeunes frères vivent en femmes. L'un d'entre eux est marié avec une jolie femme qui aime son style efféminé. L'autre veut se faire opérer  pour devenir une vraie femme. Il prend un traitement hormonal et a déjà subi une augmentation mammaire. Il a une petite amie, mais il est déjà sorti avec des hommes. Il me dit parfois qu'après son opération, il aimerait se marier avec un homme.
Ma famille n'a rien d'ordinaire, mais nous sommes très proches les uns des autres, et nous sommes heureux. Mes frères sont la preuve qu'on peut, par l'éducation, pousser quelqu'un vers ce style de vie.

vendredi 15 février 2019

Mon fils Joseph (Histoire)

Une histoire publiée il y a bien longtemps dans une revue spécialisée anglaise.


Mon fils Joseph était un vilain petit garçon, qui faisait toujours des bêtises, qui rentrait à la maison avec ses vêtements abimés, et qui n'obéissait jamais. Je ne savais pas comment faire avec lui. J'ai donc essayé le "petticoat punishment" (la punition par le jupon) en dernier recours. Je lui fis porter une jolie robe en velours bleu qui avait appartenu à sa grande sœur- elle était ceinturée d'un ruban rose au tour de la taille, ornée de rubans et de nœuds roses sur les manches et d'un bavoir de coton rose bordé de dentelle. Bien sûr, j'ai exigé que ses sous-vêtements correspondent à sa tenue – une culotte à volants en satin blanc, et un jupon de taffetas orné de dentelles. J'avais aussi trouvé une paire de chaussures de sa sœur, avec une bride et un petit talon, qui lui allaient parfaitement. Pour compléter l'effet, je bouclais ses cheveux, qui étaient juste assez longs pour cela. Oh, il avait l'air si mignon! Exactement comme une petite fille – en fait, personne n'aurait deviné qu'il n'était pas une fille!
Il détestait cette tenue, et s'enfuit de la maison! Je signalai sa disparition à la police, et ils distribuèrent des affiches dans les magasins de la ville.
Finalement, il était allé chez sa grand-mère, qui vivait non loin de chez nous. Il avait fait tout le chemin à pieds, et s'était plaint auprès d'elle d'être forcé de s'habiller en fille. J'imagine qu'il espérait que sa grand-mère (ma mère) serait outrée par cette punition, mais il fut mortifié quand il constata qu'elle le trouvait adorable ainsi, et qu'elle approuvait ce que je lui avais fait! (Elle savait bien à quel point il pouvait parfois être désobéissant, et me dit plus tard qu'elle m'encourageait dans ma façon de le discipliner.)
Sa grand-mère lui proposa de rester pour la nuit, pensant que je savais où il se trouvait, et ignorant que la police le recherchait. Elle insista pour qu'il reste habillé en fille, et lui prêta même une chemise de nuit pour aller au lit!
Finalement, elle le ramena à la maison, toujours dans la robe de velours. Evidemment, la police fut immédiatement prévenue.
Il avait compris que désormais, j'allais le punir en l'habillant en fille, et qu'il n'allait rien pouvoir faire contre cela. Je commençais en effet à l'habiller en fille de plus en plus souvent. Son comportement s'améliora rapidement, et je n'avais plus l'excuse de la punition, mais je prenais beaucoup de plaisir à le transformer en une jolie fillette. Je lui achetais des jupes et des robes, avec des petites culottes et des jupons.
Le temps passait et je me rendis compte qu'il avait accepté la situation, et qu'il commençait à aimer s'habiller en fille. Progressivement, il prenait l'habitude de monter dans sa chambre et enfiler ses affaires de fille dès qu'il rentrait de l'école, juste pour me faire plaisir. Pendant les vacances, je l'habillais en fille à plein temps. Personne n'était là pour me le reprocher. J'étais divorcée depuis longtemps, et je n'avais plus de nouvelles de mon ex-mari. Et bien sûr, ma fille adorait avoir "une petite sœur". Petit à petit, "Josie" était devenue une vraie fille pour nous.
Toute cette histoire se déroula il y a plus de trente ans. Un jour, Josie décida qu'elle aimait être une fille, qu'elle aimait être traitée en fille, et qu'elle voulait devenir une "vraie" fille pour toujours. Je l'emmenais chez un spécialiste, qui la diagnostiqua comme transsexuelle, et lui fit débuter un traitement hormonal. A 14 ans, cela permit d'empêcher une puberté masculine. Sa silhouette commença à prendre des courbes féminines. Ses seins commencèrent à pousser, et ses hanches s'arrondirent. Très vite, elle commença à vivre pleinement en fille, et fut inscrite dans une école de fille, grâce à une lettre de son médecin.
Dès ses 18 ans, elle put se faire opérer pour changer de sexe. C'était en 1981. Je n'ai aucun regret. Josie a adoré être une fille dès qu'elle s'y était habituée. Elle vit maintenant pleinement en femme. J'ai maintenant deux filles. Qu'est-ce qu'une maman pourrait désirer de plus?


dimanche 10 février 2019

Traduction du russe. Auteur: Julia (Юлия)

Quelques créations de Julia, toujours sur le thème: "maman voulait avoir une fille."

Version originale sur : http://tg-wonderland.ru/