mardi 7 février 2023

Les regrets d'Alex (Chapitre 2)

Suite de l'histoire publiée il y a quelques jours:

https://rosepourlesgarcons.blogspot.com/2023/02/les-regrets-dalex-histoire.html

L'histoire compte 4 chapitres en tout. 

Les regrets d'Alex – chapitre 2

Alors qu'Alex et sa mère s'approchaient de la voiture, elle ne ressentit plus le besoin de le tenir fermement par la main pour le faire avancer. Au contraire, c'est Alex qui serrait fortement de ses deux mains la main de sa mère, et qui gardait les yeux baissés. Comprenant qu'il craignait d'être vu par des voisins, Mme Guthridge s'efforça de rassurer son fils. "Ne t'en fait pas, mon cœur," lui dit-elle en déposant un baiser sur son front, "personne ne va penser que tu es autre chose qu'une fille. Tu verras, tu vas t'y habituer."

Ils s'installèrent dans la voiture pour un trajet de deux heures sur le chemin du retour. Alex resta silencieux, espérant pouvoir se dissimuler pour que les personnes des autres voitures ne le voient pas. Après dix minutes de silence, Mme Guthridge demanda "Tu vas bien, mon cœur? Tu es bien silencieux." "Je pensais juste à certaines choses que tu as dites." Répondit Alex. "Est-ce qu'on va vraiment s'arrêter au centre commercial avant de rentrer?" "Bien sûr," répondit sa mère, "tu vas avoir besoin de nouvelles affaires, tu le sais. Tu vas avoir besoin de petites culottes, et au moins d'un autre soutien-gorge, et puis de bas, un autre chemisier et une autre jupe. Des tas de choses."

Alex redevint silencieux, mais sa mère pouvait voir à quel point il était inquiet à propos des humiliations qu'elle lui réservait, et de temps en temps, elle pouvait voir une larme couler sur ses joues, ou entendre un léger soupir s'échapper de ses lèvres. Environ vingt minutes plus tard, Mme Guthridge vit qu'ils arrivaient devant le centre commercial où elle avait prévu de s'arrêter. Alors qu'elle dirigeait sa voiture vers le parking, les larmes se mirent à couler de manière incontrôlable sur les joues d'Alex, et ses soupirs se transformèrent en sanglots. "ALEX," dit sa mère, "regarde-toi. Tu pleures comme une petite fille. Tu n'es vraiment qu'une chochotte. Maintenant, arrête de pleurer – si non. Je sais que tu ne veux pas que je te donne une fessée là, sur le parking, n'est-ce pas? Non? C'est bien ce que je pensais. Alors contrôle-toi. Viens, laisse-moi sécher ces larmes. Tu dois juste te souvenir que tu es une fille. Si tu comprends ça, il n'y aura aucun problème. Allez, viens maintenant. Il est temps d'acheter à ma fille adolescente quelques jolies petites culottes."

Mme Guthridge prit un mouchoir pour sécher les yeux d'Alex, puis sortit de la voiture, vint du côté où se trouvait Alex pour l'aider à sortir de la voiture. La main dans la main, ils entrèrent dans le centre commercial. Alex restait blotti près de sa mère, évitant de regarder vers les gens qu'ils croisaient – surtout vers les garçons de son âge qui le suivaient du regard quand il passait devant eux. Mme Guthridge posa sa main sur l'épaule de son fils féminisé. "Tout va bien." Chuchota-t-elle, alors qu'ils avançaient à l'intérieur du centre commercial. "Ils te trouvent simplement jolie." Alex ne répondit pas, mais se blottit encore davantage auprès de sa mère, et garda les yeux baissés.

Après leur entrée dans le grand magasin, ils se dirigèrent vers les rayons "femmes", et s'arrêtèrent au niveau des sous-vêtements. Presque immédiatement, une jeune femme, qui semblait avoir l'âge d'une étudiante, leur offrit son aide. "Est-ce que je peux vous aider?" Demanda-t-elle avec un large sourire. "Oui, vous pouvez," répondit Mme Guthridge, avant de poursuivre sans prendre de gants, "voici mon fils, Alex. Il est puni, et va rester habillé en fille pendant quelques jours, et nous avons donc besoin de quelques vêtements pour lui. Je pense que nous devrions commencer par quelques petites culottes et un soutien-gorge, mais nous aurons aussi besoin d'une jupe et d'un chemisier ou deux." Alors que Mme Guthridge disait cela, Alex la regarda bouche bée, en restant sous le choc. Mais il ne dit rien, et se blottit timidement contre sa mère. La vendeuse resta un instant elle aussi sous le choc, avant de commencer à rire, mais elle se reprit rapidement pour reprendre une attitude professionnelle. Mais elle ne pouvait se retenir de fixer le joli garçon/fille devant elle.

"Eh bien oui." Dit la vendeuse. "Je pense pouvoir vous aider. Les petites culottes sont là. Maintenant – quelle taille a-t-elle… Je veux dire… il? Je dirais environ 4 ou 5?" "Je crois bien," dit Mme Guthridge. "Les modèles les plus soyeux, et avec des dentelles conviendraient le mieux – et probablement en rose." La vendeuse les guida vers un présentoir recouvert de piles de petites culottes. Se tournant vers Alex, elle dit "Voilà, y-a-t-il un modèle qui vous plait?" Alex rougit, se blottit à nouveau contre sa mère, et chuchota "Tu veux bien choisir, maman? Je ne sais pas quoi prendre." Mais sa mère le repoussa vers le présentoir. "Voyons Alex," dit-elle. "C'est toi qui va les porter, c'est donc à toi de choisir. Je dirais qu'il t'en faudrait quatre. Tiens – que penses-tu de cette culotte mauve, avec tous ces rubans?" Alex ne put qu'opiner de la tête, puis, encouragé par sa mère, il choisit trois autres culottes – une rose, une en bleu pastel, et une autre couleur pêche, avec des petits bébés canards imprimés. La vendeuse sourit. "Ce modèle est adorable." Dit-elle en faisant référence à la petite culotte pêche. "Si vous le désirez, les soutiens gorges sont par là. Je suppose que vous cherchez un soutien-gorge rembourré?" En disant cela, elle se mit à nouveau à rire, et elle fut soulagée de voir Mme Guthridge rire elle aussi quand elle répondit "Oui – je crois que nous apprécierions un peu de rembourrage."

La vendeuse montra le chemin vers le rayon des soutiens gorges, où elle commença à montrer à Mme Guthridge différents modèles. "Ils sont tous très jolis, et ils iront très bien à Alex," commenta Mme Guthridge, " mais je souhaite qu'Alex choisisse, car après tout, c'est lui qui va porter le soutien-gorge qu'on va acheter. Allez mon chéri. Choisis celui qui te plait le plus." Alex hésita, puis parcourant des yeux la sélection qui se trouvait devant lui, il choisit un soutien-gorge blanc bordé de dentelles. "Un très joli choix," commenta la vendeuse. "Voulez-vous l'essayer pour être sûr qu'il vous va?" Demanda-t-elle ensuite. Alex secoua la tête, mais Mme Guthridge dit que c'était une bonne idée de l'essayer. "J'ai justement ce qu'il lui faut pour aller avec," proposa la vendeuse. "Plutôt qu'un chemisier, pourquoi ne pas l'essayer avec un joli pull? Cela vous donnera de meilleures sensations pour vous rendre compte comment il vous va." Et, tandis qu'Alex restait là avec le soutien-gorge dans la main, la vendeuse s'éloigna. Elle revint moins d'une minute plus tard avec un pull angora jaune qu'il pourrait porter en essayant le soutien-gorge. "Bien, jeune fille, suivez-moi pour faire l'essayage." Dit-elle en prenant la main d'Alex pour le guider vers les cabines d'essayage, tandis que Mme Guthridge fouillait encore le rayon à la recherche d'autres modèles de lingerie pour adolescente.

La vendeuse guida Alex jusqu'à la cabine d'essayage. "Maintenant, si vous voulez bien, retirez ce chemisier et ce soutien-gorge, que nous puissions vous faire essayer ces articles." Recommanda-t-elle. Alex lui lança un regard suppliant et ne fit aucun effort pour retirer ses vêtements. "Vous feriez mieux de vous dépêcher," dit la vendeuse, "j'ai l'impression que votre maman ne sera pas très contente si vous restez ici trop longtemps." Alex savait qu'elle avait raison, et commença à déboutonner son chemisier. Une fois celui-ci retiré, il commença à lutter pour ouvrir les attaches du soutien-gorge dans son dos, mais après un moment sans y parvenir, il tourna son dos vers la vendeuse pour qu'elle l'aide. Elle plaça ensuite le nouveau soutien-gorge en position devant Alex, pour qu'il passe ses bras dans les bretelles. Ensuite, il se retourna pour que la vendeuse puisse fermer le soutien-gorge. La vendeuse prit alors les faux seins qu'Alex portait dans son autre soutien-gorge et les plaça dans les bonnets du nouveau. "Voilà," s'amusa-t-elle, "cela va vous donner une jolie silhouette! Bon, enfilez maintenant ce pull, que nous puissions montrer cela à votre maman." Alex leva les bras, et la vendeuse lui enfila le pull moulant. "Allez vous montrer à votre maman." Lui dit-elle.

 

Alex marcha lentement vers la sortie de l'espace des cabines d'essayage. Il s'arrêta à la sortie et regarda autour de lui. Il ne parvint d'abord pas à retrouver sa mère, puis, après avoir cherché un instant, il la remarqua sur le côté, en pleine conversation avec une femme qui lui semblait familière. Alex tenta d'attirer l'attention de sa mère. "Maman." Appela-t-il dans un murmure. Alors qu'elle regarda autour d'elle, et qu'elle l'aperçut, il l'appela à nouveau, sans élever la voix. "Maman – viens voir." Mais, plutôt que de se diriger vers son fils, sa mère l'appela avec une voix forte "Non Alex – tu sors de là et tu viens me montrer à quoi tu ressembles." Alex hésita un moment, et resta là avec une expression de détresse. "ALEX!" répéta sa mère, encore plus fort qu'avant. "Qu'est-ce qui t'arrive. Sors de là immédiatement." Alors qu'il sortait enfin de l'espace d'essayage, il vit que sa mère le pointait du doigt en parlant avec l'autre femme. Puis avec horreur, il vit l'autre femme se tourner sur le côté et appeler "Kimberly – viens voir Alex." Puis une fille d'environ 19 ans rejoignit sa mère et l'autre femme. En entendant le prénom Kimberly, Alex réalisa soudain que l'autre femme était Mme Tedder, une amie de sa mère avec qui elle jouait au tennis; et que sa fille était Kimberly Tedder, une très jolie fille qu'il avait rencontré deux ou trois fois quand il attendait que sa mère termine son match de tennis.

Alex s'arrêta net en voyant Kimberly, mais la vendeuse qui sortait elle aussi des cabines d'essayage le prit par la main. "Je vois que votre maman est accompagnée d'une amie. Je suis sûre qu'elles vous trouveront très jolie. Vous devriez avancer – votre maman semble s'impatienter." Alex était très anxieux, mais il laissa la vendeuse l'entrainer vers sa mère. Mme Tedder et Kimberly se tenaient là. Quand Alex fut suffisamment près, sa mère posa ses mains sur ses épaules pour le faire tourner sur lui-même afin qu'elle puisse l'observer sous toutes les coutures. "Oh Alex," dit-elle, "tu es magnifique. Et ce pull est juste sensationnel. Je crois bien que nous allons devoir l'acheter lui aussi, en même temps que le soutien-gorge. Tu te souviens de Mme Tedder, n'est-ce pas? Elle et Kimberly faisaient justement leur shopping, alors je leur ai proposé de te rencontrer. Montre à Mme Tedder à quel point tu peux la saluer gentiment – avec une jolie révérence, s'il-te-plait."

Alex fit la meilleure révérence dont il était capable et dit bonjour avec une voix faible – si faible qu'elle en était presque inintelligible. "Oh Alex, mon chéri," dit sa mère, "il n'y a aucune raison d'être timide. Je leur ai dit que pour te punir, je t'avais habillé en fille. Kimberly a même dit que c'était une idée formidable. Alors, Kimberly, qu'en penses-tu? Aurais-tu pu imaginer que c'est Alex?" Kimberly détailla longuement Alex. "C'est étonnant, Mme Guthridge. On dirait vraiment une fille – et même une jolie fille." Puis, dans un petit rire, elle ajouta "Ce pull est si joli – et je dirais même sexy. Je ne voudrais pas voir mon petit ami près d'elle, je veux dire, près de lui, enfin, vous comprenez. Je… Je suis désolée. Je suis un peu confuse. Est-ce que je dois dire elle ou lui?" "Pas de problème," dit en riant Mme Guthridge, "je suis un peu confuse moi-même! C'est difficile en regardant Alex de penser à lui en disant 'il'. Je pense que le plus simple serait de dire 'elle'. Vues les circonstances, cela me semble approprié."

"Eh bien, que ce soit lui ou elle, ou quoi qu'on dise – elle est vraiment très mignonne." Ajouta Mme Tedder, puis elle, Mme Guthridge, Kimberly, et la vendeuse éclatèrent de rire tandis qu'Alex rougissait fortement. Mme Guthridge se tourna alors vers Kimberly. "J'aimerais acheter à Alex au moins une autre tenue – je suis sûre que tu sauras me dire ce que les filles de son âge ont l'habitude de porter de nos jours." Kimberly regarda Mme Guthridge, puis Alex. Après un instant de réflexion avec son regard explorant le magasin, elle dit "Je pense qu'avec la jolie silhouette que son soutien-gorge lui donne, le plus joli serait un ensemble avec jupe et pull moulant. C'est très à la mode en ce moment." La vendeuse approuva. "C'est ce que j'ai moi aussi recommandé." Commenta-t-elle. "Je pense que, par exemple un joli pullover angora rose ou un cardigan; et une jupe rouge feraient un magnifique ensemble."

La vendeuse guida tout le monde vers un rayon où Kimberly aida à choisir un pull et une jupe pour Alex. Alex prit ces articles, se rendit dans la cabine d'essayage et en ressortit peu après pour montrer à quoi il ressemblait dans cette nouvelle tenue. "Tu es vraiment jolie dans cette tenue." Commenta sa mère, qui se tourna vers la vendeuse pour lui dire "Nous l'achetons. Maintenant, il a quelque chose de vraiment joli à porter demain." "Je sais ce qui pourrait être encore mieux." Proposa Kimberly, hilare, à Mme Guthridge. "Par exemple en arrangeant un peu sa coiffure. Ses cheveux sont assez longs pour leur donner une jolie coupe féminine. Et bien sûr, la plupart des filles ont les oreilles percées de nos jours." "Hmm – tu as sans doute raison," répondit Mme Guthridge, "de jolies boucles d'oreilles complèteraient joliment ce look."

Alex n'était pas sûr que sa mère parlait sérieusement, mais soudain, il se sentit submergé par la situation, s'imaginant aller à l'école habillé en fille, avec une coiffure féminine et des boucles d'oreilles, et il commença à sangloter de manière incontrôlée. Il s'approcha de sa mère et cacha sa tête contre sa poitrine. Elle le serra tendrement dans ses bras et l'embrassa sur le front. "Chhht – Tout va bien mon cœur, tout va bien. Je sais que c'est difficile pour toi, et que beaucoup de choses arrivent en même temps." Kimberly intervint alors pour dire "Je suis navrée, Alex, je ne faisais que plaisanter. Je ne pensais pas tout ce que j'ai dit." Mais alors qu'Alex commençait à se sentir soulagé, Mme Guthridge dit "Mais en fait, Kimberly, tu avais raison – nous devrions emmener Alex chez le coiffeur et lui faire percer les oreilles. Cela l'aiderait à se sentir plus comme une fille, j'en suis sûre."

Alex recommença à sangloter, et commença à supplier sa mère. "Oh maman, non, pas ça. Je serais sage, c'est promis. Si tu me fais ça les copains me traiteront de tapette. Je t'en prie. Kimberly plaisantait. C'est ce qu'elle a dit."

"Mais, mon cœur – même si Kimberly ne parlait pas sérieusement – MOI, je suis sérieuse. Je sais que maintenant, tu veux être un bon garçon. Te mettre en petite culotte a eu un effet inespéré sur toi. Mais ce dont tu as besoin, c'est d'apprendre à être une bonne fille. Je ne vais pas te laisser redevenir un garçon avant que tu ne me montres que tu peux être une bonne fille, une gentille fille, et surtout une fille totalement et absolument obéissante." "Mais maman," cria Alex, "je ne suis pas une fille. Je veux être gentil. Vraiment, je le veux vraiment. Je serais un bon garçon, c'est promis. Je ne serais plus jamais méchant avec personne et… et je travaillerais dur en classe, et je ferais tout ce que tu voudras. J'ai compris maintenant. Je t'en prie, donne-moi une chance de te montrer que je peux être un bon garçon." "ALEX," intervint sa mère avec une voix forte et autoritaire, en prenant son visage entre ses mains pour le regarder droit dans les yeux, "regarde-moi et écoute-moi attentivement. Si tu veux avoir la chance de me montrer que tu peux être un bon garçon, tu vas d'abord devoir me prouver que tu peux être une bonne fille. Pour commencer, nous allons te faire faire une jolie coiffure pour que tu sois encore plus jolie. Ensuite, nous irons te faire percer les oreilles. Demain, tu porteras la tenue que nous venons de choisir. Et ensuite, nous t'achèterons d'autres vêtements. Toutes tes jérémiades ne font que de me convaincre de t'obliger à rester en fille pour toute la semaine. Peut-être, et seulement peut-être, d'ici la fin de la semaine, tu auras mérité le privilège de redevenir un garçon. Mais en voyant comment tu te comportes aujourd'hui, je commence à douter qu'un jour, tu cesses de porter des petites culottes. Bien, direction le salon de coiffure, et ensuite, nous irons te faire percer les oreilles."

Alex était si bouleversé qu'il ne put pas répondre. Au lieu de cela, il se blottit contre la poitrine de sa mère et la sera fortement dans ses bras. Sa mère caressa un instant ses cheveux, et, alors qu'Alex semblait se calmer, elle se tourna vers Kimberly. "Selon toi, quel style de coiffure lui irait bien?" Puis s'adressant à nouveau à son fils, elle dit "Tout va bien mon cœur, je t'aime. Il n'y aucune raison de te mettre dans des états pareils. Laisse juste Kimberly te regarder pendant une minute." Alex tourna la tête, et soin regard croisa celui de Kimberly, qui le regardait plutôt intensément. Après un moment, Kimberly dit à Mme Guthridge "je crois que des petites bouclettes seraient très mignonnes. Ses cheveux ont juste la bonne longueur pour ça." "Eh bien, je crois que tu as parfaitement raison," répondit Mme Guthridge, "ce seront donc des bouclettes. Merci beaucoup pour ton aide. Dis merci, et au revoir à Kimberly, Alex." Dans un murmure, Alex dit merci, puis lui et sa mère se dirigèrent vers la sortie du magasin, et vers le salon de coiffure du centre commercial.

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Alex continuait à pleurer tandis que sa mère le menait à travers le centre commercial pour rejoindre le salon de coiffure. A l'entrée, Alex resta un moment immobile, mais après une petite traction de sa mère, il la suivit jusqu'au comptoir d'accueil du salon. Là, une jeune femme les accueillit et les dirigea vers un fauteuil situé vers le fond du salon. La coiffeuse qui se tenait là avait environ cinquante ans, et sur son badge était inscrit le prénom Andrea.

Andrea fit un sourire en voyant Alex et sa mère approcher. "Bonjour," dit-elle, "qui avons-nous là – et pourquoi tant de larmes? Tu ne veux pas te faire coiffer, mon trésor?" "C'est Alex." Dit Mme Guthridge. "Il est là pour remplacer cette coiffure qui fait trop garçon par de petites bouclettes." "Eh bien, on peut s'occuper de ça." Répondit Andrea. "Aucun problème. Et il n'y a certainement aucune raison d'être aussi triste, Alex. Mais, c'est un…" Andrea s'arrêta de parler au milieu de sa phrase, regarda Mme Guthridge, puis regarda Alex.

"Pardon. Je crois que je n'ai pas bien entendu. Vous avez dit 'il', n'est-ce pas?" demanda-t-elle. "Oui, j'ai dit 'il'." Répondit Mme Guthridge avec un petit rire. "Cette jolie créature est mon fils." Andrea ne dit rien pendant un instant, puis, à voix basse, elle dit "Je… je crois… Eh bien. Je ne veux pas être indiscrète, mais pourquoi est-il habillé de cette manière? Il est mignon, et je n'aurais jamais imaginé qu'il n'était pas une fille." Puis dans un chuchotement, elle continua "Est-ce qu'il aime s'habiller ainsi? Est-ce qu'il veut être une fille?" "Dis-lui pourquoi tu es habillé comme ça, Alex." Dit Mme Guthridge. Alex hésita un moment, puis dans un murmure, il dit "Je… j'ai été puni. J'ai traité un autre garçon de fillette, alors ma mère a décidé de me punir de cette manière." "Eh bien, une jolie coiffure va certainement t'aider à ressembler davantage à une jeune fille." Dit Andrea. "Mais vous savez," continua-t-elle en se tournant vers Mme Guthridge," si on lui fait une permanente, ses cheveux vont rester bouclés pendant un long moment. Pendant combien de temps comptez-vous le laisser ainsi?" "Cela dépend de lui." Répondit Mme Guthridge. "Il sait qu'il doit mériter de ne plus porter sa jupe et son chemisier. Pour l'instant, il est parti pour passer une bonne semaine en fille." "Bon, alors vous êtes sûre que vous voulez que je lui fasse une permanente?" Demanda Andrea. "Parce que, si la semaine prochaine, il peut recommencer à s'habiller en garçon, sa coiffure restera celle d'une fille." "Cela me convient très bien." Dit Mme Guthridge. "Mais franchement, j'ai des doutes sur le fait qu'il soit à nouveau en garçon dès la semaine prochaine." Puis, se tournant vers Alex, elle ajouta "Allez mon cœur, prend place dans ce fauteuil. Il est temps de donner à ces cheveux une apparence plus féminine."

Andrea aida Alex à s'installer dans le fauteuil. Elle déposa un grand tablier en plastique sur lui et l'attacha autour de son cou, puis elle passa ses mains dans ses cheveux. Alex sentit alors le fauteuil s'incliner en arrière, et de l'eau chaude couler sur sa tête. Andrea commença par lui laver les cheveux, puis Alex sentit qu'elle les peignait et les taillait. Puis, la partie la plus longue du processus débuta – ses cheveux furent enroulés sur une grande quantité de bigoudis. Andrea, très professionnelle, prenait soin d'enrouler chaque mèche de cheveux d'Alex très serrée autour de chaque bigoudi, jusqu'à ce que toute sa tête en fût recouverte. Parfois, une mèche était tirée avec tant de force qu'Alex sentit la douleur. La première fois, Alex laissa échapper un petit cri, et Andrea s'excusa, mais la deuxième fois, elle le gronda gentiment, disant que s'il n'était pas capable de supporter un peu d'inconfort, il devait vraiment être une chochotte. Une fois tous les bigoudis en place, Alex sentit qu'on appliquait un liquide à l'odeur étrange sur ses cheveux. "Voilà," dit Andrea quand elle eut terminé, "Maintenant, tu vas rester assis là pendant une bonne demi-heure. Tu as de très beaux cheveux, et quand les boucles seront en place, tu devrais vraiment être très jolie. Je dois t'avouer - si tu étais mon fils, je te laisserais tout le temps en jupe. Ce serait du gâchis sinon avec de si beaux cheveux." "Vous savez," réagit Mme Guthridge, "je me disais la même chose."

Alors qu'Alex restait assis dans le fauteuil en attendant que la solution frisante fasse effet, il demanda à voix basse à sa mère (qui lisait un magazine) "Maman, est-ce que je peux te demander quelque chose?" Mme Guthridge se pencha sur son fils. "Qu'y-a-t-il, mon cœur?" "Maman, c'est, euh, je veux dire, je sais que c'est pour mon bien que tu as décidé de me punir comme ça, et, euh, je veux vraiment être gentil, mais, euh…" Alex hésita un moment, alors que sa mère s'amusait de soin incapacité à exprimer ce qu'il voulait dire. "Tout va bien, Alex," lui dit sa mère, "dis-moi simplement ce que tu veux me dire." "Ben – c'est juste que, à propos de ce que la dame a dit. Quand tu me laisseras reprendre mes affaires de garçon la semaine prochaine, mes cheveux resteront bouclés comme ceux d'une fille – ou même comme ceux d'une petite fille. Qu'est-ce que je vais faire à ce moment-là?"

"Tu sais, Alex, on dirait vraiment que tu ne m'écoutes pas. Qu'est-ce que je t'ai dit toute la journée? Je t'ai dit qu'avant que tu ne puisses espérer échapper aux petites culottes et aux jupes, tu devras me montrer que tu peux être une bonne fille, et que tu devras accepter que tu resteras une fille aussi longtemps que je le déciderais. Le meilleur moyen de me montrer que tu as compris serait que tu restes habillé en fille aussi longtemps que ta coiffure tiendra. C'est exactement le genre de chose que tu pourrais faire pour me prouver que tu fais tout pour me faire plaisir, et que tu essayes d'être une bonne fille pour moi."

"T… tu veux dire," dit Alex, "que tu pourrais m'obliger à rester en fille plus longtemps qu'une semaine, et que tu veux que ce soit moi qui te demande de rester en fille plus longtemps?" "Eh bien oui, en fait, je pense que c'est ce que je voulais dire." Répondit sa mère. "Mais – si je dis que je veux être un garçon et que je ne veux plus porter de petite culotte?" Demanda Alex. "C'est ce que tu veux?" Demanda Mme Guthridge. "C'est vraiment ce que tu veux maintenant?" "Oui." Répondit Alex. "Bien sûr que oui. Je ne veux plus porter ces vêtements. Je veux être à nouveau un garçon." Alors qu'il disait cela, Alex put voir le visage de sa mère rougir de colère, et il réalisa que ce qu'il venait de dire ne lui faisait vraiment pas plaisir. "ALEX," réagit-elle avec autorité, "voilà exactement ce qu'il ne fallait pas dire. C'est justement cette attitude qui t'a attiré ces ennuis. Que tu veuilles ou non être un garçon ne compte pas. TU ES une fillette, Alex. Tu vas devoir l'accepter. Et tu vas devoir accepter de rester un garçon féminisé aussi longtemps que je penserais que c'est une bonne chose. Bien, maintenant – la semaine prochaine, alors que tes cheveux seront encore bouclés, tu auras le choix. Je te permettrais de porter un pantalon de garçon et un tee-shirt de garçon, mais tu auras un ruban dans les cheveux, et tu porteras une culotte et un soutien-gorge. MAINTENANT – si tu le souhaites, je te permettrais de porter des vêtements de fille aussi la semaine prochaine. Le choix t'appartient."

Alex réalisa que la situation était sans espoir. Il ne pouvait pas sortir avec un soutien-gorge sous son tee-shirt. Il se disait qu'il ferait mieux de porter des vêtements de fille. D'autant plus s'il était forcé de garder un ruban dans les cheveux. "Je suis désolé." Dit-il à sa mère. "Je… je veux rester en vêtements de fille aussi longtemps que tu me le permettras. Je peux être une bonne fille. Je te promets que je peux, et je vais te le montrer. Et si c'est ça qui te fait plaisir, je ne te demanderais plus la permission de reprendre mes habits de garçon. Je sais maintenant que je serais bien mieux habillé comme ça, et en étant ta fille."

Mme Guthridge serra son fils dans ses bras et l'embrassa après avoir entendu cela. Elle savait bien qu'il ne faisait que dire ce qu'elle voulait entendre, mais cela lui convenait. Elle savait que bientôt, le jour allait venir où il lui demanderait sincèrement de rester une fille. Ses jours de garçon étaient derrière lui.

(à suivre) 

https://rosepourlesgarcons.blogspot.com/2023/02/les-regrets-dalex-chapitre-3.html

2 commentaires:

  1. Ce que je trouve amusant, c'est que l'histoire suit une structure narrative commune à beaucoup d'histoires de féminisation. La féminisation au centre commercial suit celle de la maison avec le passage obligé au salon de coiffure. Je me demande si un universitaire aurait le courage de publier un mémoire de maîtrise sur la féminisation des garçons dans les histoires de fiction.

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