samedi 29 avril 2023

Fantasme ou réalité? 50

 Sur un forum aujourd'hui disparu, une certaine Cheryl a publié le témoignage suivant: 

J'ai vraiment adoré lire ce que Féministe Radicale a posté récemment, me considérant moi-même comme féministe radicale. Maintenant que je suis une senior, et une grand-mère, j'en apprends plus sur le féminisme grâce à ma fille qui participe à une expérience de féminisme "woke" progressif.

En fait, ma fille n'avait jamais montré qu'elle était féministe avant son déménagement pour Portland, il y a cinq ans. Elle était alors mariée et avait deux enfants: une fille qui a aujourd'hui 11 ans et un fils de 8 ans. C'est à Portland que ma fille et son mari ont commencé à s'impliquer dans une association très politisée, et qu'elle et son mari sont devenus des membres actifs d'un mouvement féministe anti-patriarchie-blanche et anti-raciste. C'est ainsi qu'ils ont changé tous les deux pour devenir des soutiens aux minorités opprimées, particulièrement aux femmes de couleur. Par exemple, mon gendre a renoncé à une importante promotion dans son travail, et a insisté pour qu'une femme noire soit nommée à sa place.

Dans le cadre de leurs efforts pour être de bons soutiens dans ce mouvement visant à renverser le patriarcat-blanc, ma fille et son mari et un certain nombre de leurs amis ont embauché une jeune militante noire pour leur en apprendre davantage sur ce qu'ils pouvaient faire pour la cause. Cette activiste leur a expliqué que les hommes blancs devaient être placés dans une position d'infériorité par rapport à tous les autres groupes identitaires, et le fait de leur refuser des relations sexuelles était une partie importante de ce processus. Elle a recommandé / ordonné que pour être de bons alliés antiracistes, les épouses devaient mettre leurs maris dans des cages de chastetés verrouillées et – comme marqueur continu et rappel aux maris de leur statut masculin inférieur – en petite culotte. Ma fille et mon gendre ont suivi ces diktats à la lettre au cours des deux dernières années, et en fait, au fil du temps, ma fille et ses amis progressistes militants sont presque entrés en compétition pour savoir qui allait être le meilleur dans l'anti-patriarcat blanc, notamment en rendant leurs maris aussi "féminins" que possible en apparence (en les obligeant à s'habiller complètement avec des vêtements traditionnellement féminins à la maison), et même en les punissant pour tout signe de comportements masculins. Mon gendre a apparemment remis en question la nécessité de ce traitement à plusieurs reprises, mais lorsqu'il l'a fait, ma fille l'a simplement traité de raciste pour avoir résisté à la féminisation, et à chaque fois, il a rapidement cédé.

Peut-être vous demandez-vous ce qu'il en est de mon petit-fils? Eh bien, pour ma fille et ses amies progressives woke, l'idée d'éduquer un garçon pour en faire un mâle blanc toxique est simplement inacceptable. Ainsi, mon petit-fils (comme les fils des amies de ma fille) est éduqué pour être efféminé. On lui a interdit tout sport ou jeu violent. Par contre, on lui apprend que pour un garçon blanc comme lui, il ne doit pas se comporter de manière virile et, afin de plaire à sa mère (évidemment, tout petit garçon veut faire plaisir à sa maman), il doit se comporter de la manière la plus efféminée et délicate possible. En fait, il ne porte jamais de vêtements de "garçon". Il porte des petites culottes, des robes et des hauts féminins, ou des robes, et il dort en chemise de nuit. Dans l'école privée progressive où vont mes petits-enfants, cela ne pose aucun problème, car tous les garçons vont à l'école en uniforme d'écolière (jupe plissée, chemisier, socquettes). Sa chambre est peinte de couleurs pastel (essentiellement du rose) et est remplie de poupées. Pour son dernier anniversaire, le cadeau qu'il désirait le plus était un "nécessaire de maquillage de princesse", et ça m'a fait très plaisir de lui offrir cela. Il a de magnifiques cheveux longs, et, l'une de mes activités favorites, quand il me rend visite, est de brosser longuement ses cheveux pendant que nous regardons la télé le soir. Ce n'est sans doute pas une surprise, il m'a dit, et il a dit à ses parents qu'il souhaitait être une fille. Sa mère et moi sommes ravies, car il ne reste rien de masculin en lui.

Je crois et j'espère que les vies de mon petit fils et mon gendre seront bientôt un modèle pour tous les hommes blancs, en tant que serviteurs inférieurs des femmes.

 

En réponse à mon premier envoi, on m'a posé énormément de questions sur la manière dont ma petite fille s'adaptait à sa situation familiale.

Ma petite fille, qui a aujourd'hui 11 ans, est une magnifique, forte et confiante jeune fille à l'orée de son adolescence – bien plus que je ne l'étais à son âge. Pour elle, le fait d'avoir un père et un petit frère féminisés et enjuponnés semble être des plus naturels. Comme je l'ai mentionné précédemment, elle et son frère vont dans une école féministe progressive, et elle vit à l'école la même chose qu'à la maison – les garçons sont enjuponnés et féminisés, et on leur enseigne qu'ils sont inférieurs aux filles.

A mon époque, on parlait de certaines filles en disant qu'elles étaient des "garçons manqués" – des filles qui se comportaient plus comme des garçons et qui n'aimaient pas porter de robes par exemple. Ma petite fille n'a rien à voir avec cela. En fait, elle est très féminine, avec de magnifiques cheveux longs, et une préférence pour les jolis vêtements et le maquillage. Mais elle est aussi sportive, et, tandis que son frère n'a pas la permission de faire du sport, ma petite fille pratique plusieurs activités – soccer, tennis, volleyball, et natation. Elle a même commence à jouer au hockey. C'est ainsi que mon petit-fils efféminé a passé beaucoup de temps ces dernières années – toujours en jupe et chemisier bien sûr – à regarder sa grande sœur participer à l'une ou l'autre compétition sportive – et pendant ce temps, il s'occupait de l'une de ses poupées. Mon petit-fils était alors toujours joliment coiffé, tandis que ma petite-fille avait les cheveux attachés pour le sport.

La relation entre ma petite-fille et mon petit-fils est comme on pourrait l'espérer. C'est un fait qu'ils s'adorent tous les deux. Mais il n'y a pas de doute par rapport à la question de qui domine l'autre. Quand elle fait ses devoirs le soir, elle envoie son petit frère à la cuisine pour lui préparer le goûter. Ou quand elle a des amies à la maison, elle lui fait faire diverses tâches pour rendre service aux filles.

D'ailleurs, à propos de tâches ménagères – c'est évidemment mon petit-fils (et son père) qui s'occupent de la maison, y compris de ranger la chambre de sa sœur chaque jour, de faire son lit chaque matin, et d'aider son père à faire le ménage.

Pour conclure – ma petite-fille est une jeune fille moderne, sur la voie pour devenir une magnifique et forte femme.

 

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