dimanche 22 novembre 2020

Fantasme ou réalité? 43

 Amy et Joanne (5)

Depuis quelque temps, nous avons fait la connaissance d'Amy, puis de Joanne.

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Suite des témoignages de Sarah et John, bientôt Joanne.


Sarah

Au cours des mois suivants, j'ai vu John progressivement devenir cette autre personne. Il ne discutait jamais mes décisions. Le soir, il me disait ce qu'il avait fait de sa journée. Un soir, je remarquais qu'il portait de l'ombre à paupière et du mascara. Il m'a alors raconté la soirée de présentation de cosmétiques à laquelle il avait été invité, et m'a dit que ses amies l'avaient persuadé qu'il serait plus beau avec un peu de maquillage. Je lui ai dit qu'il était magnifique ainsi.

John me servait, et quand je le privais de plaisir, je voyais sa frustration augmenter. Quand il était excité, il était si différent. Il était plus attentif à mes émotions, mes désirs, mes besoins et m'aimait bien mieux. J'avais remarqué qu'en le privant d'orgasme, il restait continuellement dans cet état. Après deux semaines de chasteté imposée, il était une autre personne. Je le récompensais alors par une stimulation de sa prostate, et une "traite" de son pénis. Il a alors commencé à porter un stimulateur prostatique en permanence.

L'étape suivante, qui consistait à lui faire accepter la pénétration par un godemiché a donc été simple. Son pénis ne m'avait plus pénétrée depuis le début de sa chasteté imposée, et il n'allait plus jamais me pénétrer. Il a appris à accepter, et même à supplier d'être pénétré et de jouir sans même toucher son pénis.

Je lui ai dit un jour que ce n'était pas juste que j'étais la seule à être embêtée par mes règles. Donc, par la suite, à chaque fois que j'avais mes règles, John portait un super tampon.

 

John

J'étais gêné, au début, de porter du maquillage. Mais avec l'aide et les encouragements de mes amies, je m'y suis fait, et j'ai adoré ça. Sarah me donnait des suggestions sur ma manière de me maquiller.

Me retrouver interdit de rapports sexuels a été plus difficile pour moi que je l'imaginais. J'étais très frustré, et je faisais de mon mieux pour satisfaire Sarah, dans l'espoir qu'elle me soulage. Ce soulagement n'est arrivé qu'après qu'elle ait commencé à s'intéresser à mon trou du cul. Au début, elle ne faisait que me masturber, mais bientôt, elle m'a massé la prostate, et cela a été mon premier orgasme sans même toucher mon pénis. Elle m'a offert un stimulateur prostatique que j'ai commencé à porter en permanence.

La première fois qu'elle m'a pénétré avec son godemiché, elle a été lente et patiente. Elle m'a fait découvrir des sensations dont je n'osais rêver. Au bout d'un certain nombre de fois, je ne pouvais plus m'en passer.

De plus, faire comme si j'avais mes règles comme elle est devenu une 2e nature pour moi.

 

Sarah

En 2013, en pensant à l'avenir, j'ai réalisé que les mois de mai ou juin suivants pourraient être le moment idéal pour avoir un bébé. Grâce à l'insémination artificielle, je suis tombée enceinte. Susan est née en mai, et John a assumé le rôle de "maman". Nous avons tous les deux utilisé une pompe à seins, mais bien sûr, je suis la seule qui soit parvenue à produire du lait.

En s'occupant de la petite, John est vite devenu très ami avec un certain nombre de nouvelles mamans et a beaucoup échangé avec elles. Il n'avait plus aucun ami masculin, que des amies "filles". Il commençait à se comporter de manière efféminée, et je n'ai pas été surprise quand il m'a demandé s'il pouvait porter des pantalons pour femmes. Je lui ai répondu que c'était une bonne chose. Il portait toujours dans cette période du maquillage, du vernis à ongles, des boucles d'oreilles, et il était coiffé de manière plutôt féminine.

 

John
Je n'ai pas arrêté ma "période" pendant que Sarah était enceinte. Après la naissance de Susan, j'ai été le premier à la nourrir. Je lui donnais du lait "pompé" chez Sarah. Comme j'utilisais moi aussi la pompe à seins, sans produire de lait, ma poitrine avait un peu enflé autour des têtons. C'est alors que Sarah a commencé à me faire porter un soutien-gorge.

J'ai pu rencontrer d'autres "jeunes mamans" et je suis devenu ami avec elles. Ces amitiés durent toujours. Je n'ai jamais vraiment échangé avec leurs maris ou compagnons, mais j'étais considéré comme "l'une des filles". En passant du temps avec elles, je sentais leur influence sur ma vie. Elles m'invitaient à aller faire du yoga ou du "Pilates". Je me retrouvais dans un groupe de femmes dans lequel j'étais le seul homme. Ainsi, naturellement, je commençais à imiter leurs mouvements et leurs manières. Nous nous rencontrions pour un café, un déjeuner, ou pour des séances de shopping. Elles me montraient constamment le genre de vêtements qui pourraient m'aller. Elles me conseillaient sur ma manière de bouger, de marcher, d'agir… J'étais en complète émulation avec elles, et Sarah appréciait le changement.

C'était juste avant l'une de ces séances de shopping que Sarah m'a dit de m'acheter un pantalon de femme. Mais je me suis dit qu'avec un tel pantalon, on pourrait voir la bosse formée par ma cage de chasteté. J'ai alors demandé à Sarah si je pouvais retirer cet objet. Après tout, je lui avais obéi en tout, et il y avait à cet instant plus d'un an que je n'avais plus eu d'érection, ni de désir d'en avoir une. Elle a accepté à deux conditions. D'abord, je devais continuer à faire pipi assis. Ensuite, je devais replier mon sexe entre mes jambes en permanence. J'ai bien sûr accepté ces conditions.

Le jour suivant, je suis allé faire les boutiques avec mes amies, et elles se sont amusées à me faire essayer toutes sortes de vêtements. J'ai fini par acheter 3 pantalons pour femme, une jupe, 2 hauts, des chaussures, et deux soutiens gorges avec les culottes assorties.

 

Avant de poursuivre, un extrait d'un autre témoignage de "Joanne", sur un site différent,  qui raconte "sa première jupe":

J'ai porté une jupe pour la première fois environ 7 mois après notre mariage. Ma femme et sa sœur avaient féminisé leur frère (Amy) et maintenant, c'était mon tour. Dès le début de notre mariage, Sarah m'avait préparé à ce moment. J'étais déjà épilé sur tout le corps. Je portais des dessous féminins, de maquillage, du vernis à ongles, et des boucles d'oreilles depuis peu. Elle a simplement sorti une jupe pour que je la mette, et je n'ai pas résisté. C'était la première fois que je portais une jupe. Les premières fois, je suis resté à la maison.

Plus tard, elle m'a fait mettre une jupe trapèze, un chemisier, et des chaussures à talons pour aller me faire prendre mes mesures pour mon premier corset.

Je n'étais pas aussi nerveux que je l'aurais cru en sortant. Mais j'avais une angoisse, celle de voir ma jupe se soulever à cause d'un coup de vent comme celle de Marilyn Monroe.

 

Sarah

John a été une "maman" parfaite pour nos deux filles (une autre fille était née quelque temps plus tard). Il était devenu si à l'aise dans ses tenues féminines qu'il sortait souvent en jupe ou en robe. Il portait toujours un soutien-gorge, souvent rembourré. C'était devenu difficile de dire qu'il était un homme.

Peu avait la naissance d'Elizabeth (la 2e petite fille du couple) John m'a demandé s'il pouvait être castré. Je lui ai demandé pourquoi, et il m'a dit qu'il n'en pouvait plus de toujours devoir dissimuler ses testicules, et qu'il détestait avoir des érections. Il en a parlé à un thérapeute et celui-ci l'a mis en contact avec un urologue. Peu après il était débarrassé de ses testicules.

Tout avait guéri à la naissance d'Elizabeth. Il a alors pris en charge l'éducation de nos deux filles. Il m'a aussi demandé la permission de se débarrasser de ses derniers vêtements d'homme, et de ne plus porter que des vêtements féminins. Je me suis dit, après tout pourquoi pas. Au point où il en était arrivé.

Il vient de recevoir un accord médical pour un traitement hormonal. Je lui ai donné mon accord, mais en lui précisant que je ne le laisserais jamais se faire opérer pour devenir une vraie femme. Il a accepté, et il prend maintenant des hormones depuis 3 mois. Ce 6 juin, un jugement l'a autorisé à changer de nom pour s'appeler Joanne Louise W.

John ou plutôt Joanne

Etre une maman pour nos deux petites filles a été le plus grand  accomplissement de toute ma vie. Dès que j'ai donné le biberon pour la première fois à Susan, j'ai su que ma destinée était d'être une maman. C'était ensuite naturel pour moi de sortir en jupe ou en robe. Amy m'a suggéré de porter un corset pour amincir ma taille. En un an, elle est passée de 80 cm à 70 cm. Mes amies m'acceptent et m'encouragent.

Je passe énormément de temps avec ma "belle-sœur" Amy. Elle avait vécu la même chose avant moi. C'est elle qui m'a encouragé à me faire castrer. Elle m'a expliqué combien la vie était plus facile pour elle depuis qu'elle l'avait fait faire sur elle. J'étais fatiguée d'avoir encore parfois des érections, et je devais tout le temps coller mes parties génitales avec du sparadrap, surtout quand je portais des vêtements moulants. Avec la permission de Sarah, je l'ai fait faire et je ne l'ai jamais regretté. Certains disent que leur libido diminue après cela, ou quand ils démarrent un traitement hormonal. Je n'ai personnellement ressenti aucune différence. Je trouve même que c'est meilleur par certains aspects. Je continue à aimer le godemiché de Sarah, et parfois, je me demande ce que je ressentirais si un homme me prenait ainsi.

Après la naissance d'Elizabeth, j'ai trouvé naturel de ne plus porter que des vêtements féminins. Quand Sarah me l'a permis, j'étais extatique. J'ai pu faire une autre énorme séance de shopping. Je n'ai conservé de mes anciennes affaires que quelques sweatshirts pour des raisons sentimentales.

Mon traitement hormonal commence à montrer des effets. De petits seins commencent à se former sur ma poitrine. Ma taille commence à se réduire, j'en suis aujourd'hui à 68 cm et mes hanches ont grossi pour atteindre 93 cm. Je suis plus émotive, et je crois que je raisonne de manière plus féminine. Comme Amy, je ne me ferais jamais opérer, mais ce n'est pas important pour moi. Je suis heureuse ainsi. D'ici un an, Sarah a dit que je pourrais avoir des implants mammaires.

J'aime ma vie aujourd'hui. J'aime élever mes deux filles, et être féminine. Sarah et moi avons changé de rôle au cours des années. Je porte tout le temps des jupes ou des robes, et elle ne porte plus que des pantalons ou des shorts. Je suis maquillé chaque jour, et Sarah presque jamais. Mes longs cheveux bouclés et colorés tombent sur mes épaules, et Sarah porte une coupe "à la garçonne". Tandis que je fais attention à ma ligne, elle a commencé à faire de la musculation. Nous avons échangé nos rôles, et je ne voudrais pour rien au monde revenir en arrière.

C'est la fin des témoignages de vie de la famille d'Amy et Joanne. Parfois, Joanne et Sarah continuent à publier des textes. Peut-être y en aura-t-il suffisamment un jour pour publier un nouvel épisode?

La vie continue…

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