C'était le dernier été de liberté
pour John. Il en avait fini avec le lycée et il allait devoir trouver quoi
faire de sa vie. Il voulait poursuivre ses études, mais avec sa mère seule pour
l'aider, il se retrouvait dans l'une de ces situations intermédiaires sans
issue véritable. Il était trop pauvre pour financer des études, mais pas
suffisamment pauvre pour obtenir une bourse.
Après l'été, il allait devoir
trouver du travail, mais évidemment, les meilleurs emplois exigeaient d'avoir
fait des études supérieures. Il allait devoir se contenter d'un emploi avec un
salaire de misère. Il pouvait trouver un travail manuel dans le bâtiment par
exemple, ou devenir serveur dans un café. Ses seules possibilités étaient
d'exercer un métier qui ne l'intéressait pas du tout.
Sa mère essayait de l'encourager,
et tentait de le consoler, mais il savait bien qu'elle était déçue qu'il n'ait
pas les moyens de poursuivre ses études. Il avait été bon élève, avec de bons
résultats (quand il s'appliquait). Il aurait voulu réussir pour faire plaisir à
sa mère, et l'aider. Mais il sentait qu'il allait seulement être une déception
pour elle…
A la maison, John faisait sa petite
part de tâches ménagères. Sa mère faisait la cuisine et le ménage, mais il
s'occupait des autres choses, comme sortir la poubelle par exemple. Un jour, après
le dîner, sa mère lui dit:
"Tu sais, tu ne vas pas vivre
avec moi éternellement. Un jour, bientôt, tu auras ton propre appartement."
"Je sais bien, m'man."
Répondit-il.
"Je voudrais que cet été, tu
commences à apprendre à te débrouiller tout seul. On va commencer par la
vaisselle. Nous allons échanger nos rôles. Je sortirais la poubelle pendant que
tu feras la vaisselle."
"Mais, je n'ai aucune envie de
faire la vaisselle." S'exclama John.
Il aurait voulu dire qu'il voyait
la vaisselle comme un "travail de femme."
"Quand tu vivras seul, tu
seras bien obligé de la faire. Tu dois apprendre. Alors commençons tout de
suite!"
Elle lui montra comment faire.
C'était assez facile. Il devait seulement faire attention de ne pas utiliser
d'éponge à gratter sur des surfaces trop fragiles, comme les fonds antidérapants
des poêles. Au bout de deux jours, il nettoyait parfaitement bien la vaisselle,
et à la fin de la semaine, il en avait pris l'habitude, et cela ne le
dérangeait plus.
"C'est très bien, la vaisselle
est impeccable." Complimenta sa mère. "Il est temps que tu apprennes
à t'occuper du linge."
"Oh m'man, c'est un boulot
pour les filles!" Maugréa John.
"Et comment feras-tu si tu
n'es pas marié? Je ne vais pas venir dans ton appartement pour faire ta
lessive! Tu te souviens de ton ami Bill, dont le tee-shirt blanc s'est retrouvé
gris-bleu quand il a été obligé de faire sa lessive seul? Tu veux qu'il
t'arrive la même chose?"
"Non, je suppose que non…"
Répondit John.
"C'est aussi mon avis. Alors
allons t'apprendre comment faire."
Elle lui montra comment séparer les
blancs des couleurs, les températures d'eau en fonction des tissus, quand
utiliser et quand ne pas utiliser de produit blanchissant…
Tout cela n'était finalement pas si
difficile, et au bout d'une semaine, il lavait ses vêtements et il les pliait
comme un pro. Il savait bien que sa mère souhaitait lui apprendre d'autres
choses, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle allait lui demander ensuite.
* *
*
"Tu te débrouilles très bien
pour l'instant." Dit sa mère. "Mais tu n'as pas lavé d'affaires trop
délicates pour l'instant. Tu dois en apprendre bien plus. Je devrais
t'apprendre à laver un soutien-gorge."
"Quoi? Mais pourquoi aurais-je
besoin de savoir laver ce 'truc'?" S'énerva t'il.
"John, écoute-moi. Tu dois
comprendre que c'est très important. D'accord?"
"Bon, mais c'est bien pour te
faire plaisir…" Répondit-il, sans dissimuler son mécontentement.
"Très bien. Ecoutes-moi bien.
Tu vois, un soutien-gorge en coton, comme celui-ci, tu peux sans problème le
laver avec d'autres affaires. Mais tu vois le noir à dentelles, là? Tu sens
combien il est doux et satiné?"
"Oui." Répondit-il en
tremblant alors que ses mains caressaient la douceur du tissu.
"Si tu le mets dans une
machine à laver, tu vas l'abîmer très vite. C'est pareil avec cette petite culotte
assortie. Tu sens comme elle est délicate?"
Là encore, sa main tremblait alors
qu'elle lui tendit la petite culotte bordée de fragiles dentelles.
"Des tissus aussi délicats
doivent être lavés à la main."
Elle lui montra comment laver ces
dessous, puis comment les suspendre pour les sécher. Elle était ravie de le
voir suivre chacune de ses consignes, mais il semblait évident que ces dessous
féminins l'intimidaient. Il les touchait comme s'il en avait peur.
"Bien, maintenant, plie les petites
culottes." Lui demanda sa mère le lendemain, alors qu'elles avaient séché.
Encore une fois, il hésitait à les toucher.
"N'ai pas peur!" Le sermonna-t-elle.
"Elles ne vont pas te mordre!"
"Mais m'man, ce sont des
affaires de fille."
John était sorti avec quelques
filles, mais il avait toujours été très timide, et il n'alla jamais très loin avec
elles. Les vêtements féminins l'intimidaient vraiment.
"Tu vas devoir surmonter ta
peur de cette lingerie. Tiens, range ça dans TES tiroirs. Si tu t'habitues à en
voir tous les jours, tu n'en auras plus peur!"
"Mais m'man!" Protesta-t-il.
"Cela suffit! Fais ce que je
te dis. Après, nous parlerons de la manière de t'occuper de robes ou de jupes.
Allez!"
* *
*
Quelques jours plus tard, alors que
sa mère l'observait pendant qu'il pliait le linge, elle l'interrompit en
secouant la tête.
"Tu agis toujours comme si la
lingerie te faisait peur." Dit-elle. "Ce ne sont que des vêtements!
Pourquoi es-tu aussi intimidé?"
"Je ne suis pas
intimidé!" Protesta John.
Sa mère mit ses mains sur ses
hanches, ce qui n'était jamais très bon signe.
"Que tu dis! Mais regarde-toi!
Tu tiens ce soutien-gorge comme si c'était un rat crevé! Regarde, un soutien-gorge
est seulement une pièce de vêtement. C'est fait pour soutenir une poitrine. Ce
n'est rien d'autre. Tu ne dois pas en avoir peur."
"Je n'ai pas peur!"
Dit-il.
"Alors mets-le!"
"Quoi???" s'exclama John.
Tu veux que je mette un soutien-gorge? Jamais!"
"Je croyais que tu n'en avais
pas peur…" Poursuivit sa mère, sur un ton de défi.
"Je n'ai pas peur. Mais je ne
vais tout de même pas porter un soutien-gorge!"
"Tu as peur, je le vois
bien." Insista-t-elle.
"Mais non, ce n'est pas une
pièce de tissu qui va me faire peur!"
"Prouve-le!"
"Bon d'accord, je le
mets!" Répondit-il, très énervé. Sa mère pouvait vraiment être exaspérante
parfois. Il retira son tee-shirt, enfila le stupide soutien-gorge, et se démena
pour essayer de le fermer dans son dos. C'était si compliqué! Cela lui prit
plusieurs minutes, en se tortillant en essayant de s'aider d'un miroir. Il finit
néanmoins par y parvenir.
"Voilà! Tu es contente?"
"Oui, tu peux remettre ton
tee-shirt."
John commença à essayer de dégrafer
le soutien-gorge.
"Non, non." Lui dit sa
mère. "Garde-le!"
"Quoi? Sous mon
tee-shirt?"
"Oui, c'est le principe, un soutien-gorge
se porte sous les vêtements."
"Mais m'man!"
"Fais ce que je te dis, ça
m'énerve quand tu discutes tout le temps."
"Désolé…" Dit timidement John
en enfilant son tee-shirt au-dessus du soutien-gorge. Il espérait que le
soutien-gorge ne se voyait pas sous le tee-shirt.
"Bien, et maintenant, la
petite culotte assortie!" Dit sa mère.
"Oui, elle est là, je l'ai
déjà pliée." Répondit-il.
"Non, mon chéri, je veux que
tu la mettes aussi!"
Avec le ton qu'employait sa mère,
John n'osa plus discuter. Il retira son pantalon, puis son caleçon, avant
d'enfiler la petite culotte. Il n'avait jamais rien porté d'aussi doux de toute
sa vie. La sensation était si bizarre sous son pantalon! Il portait une petite
culotte et un soutien-gorge, et il rougissait rien qu'en y pensant.
"Bien, aujourd'hui, tu vas
apprendre à passer l'aspirateur." Dit sa mère.
"Oui m'man…"
Il ne le réalisait pas encore, mais
dès ce jour, sa mère l'obligea à porter des dessous féminins à chaque fois
qu'il s'occupait d'une tâche ménagère. Dans ses tiroirs, il pouvait désormais
trouver plusieurs ensembles de dessous féminins.
* *
*
Quelques jours, et quelques étapes
plus tard, John nettoyait les vitres. Le pantalon de femme noir lui donnait des
sensations étranges. Il n'avait pas de braguette, comme ses habituels jeans, et
puis il était si court. Il exposait ses mollets. Comme les poils sur ses mollets
étaient particulièrement disgracieux, sa mère lui avait demandé de les raser.
Il luttait avec le débardeur. Il
était trop large et ne restait pas en place, montrant le soutien-gorge qu'il
portait en dessous.
"M'man, je déteste ce haut. Il
refuse de rester en place!" Se plaignit-il.
"Oui, je vois. J'ai une idée
pour arranger ça." Répondit-elle.
John resta bouche bée tandis
qu'elle introduisit des chaussettes roulées en boules dans son soutien-gorge.
Cela donna l'illusion qu'il avait une poitrine de fille, et le volume
supplémentaire permit au débardeur de rester en place.
"Mais je ne peux pas rester
comme ça!" Protesta-t-il.
"Mais si, tu peux. Maintenant,
va finir de nettoyer les vitres, et arrête de penser à tes seins. Tu agis comme
une petite fille, obsédée par sa poitrine. Au travail!"
John n'osa pas se plaindre
davantage, surtout si cela le faisait 'ressembler à une petite fille'. Il
retourna à son travail de nettoyage. C'était vraiment étrange de sentir ces
faux seins sur sa poitrine! Il y pensait constamment et ne cessait d'en rougir.
Il s'était progressivement habitué aux dessous, mais les autres vêtements
étaient une nouveauté. Et puis ces seins. Il ne les aimait pas du tout.
Pourtant, il allait devoir les supporter à partir de ce jour-là.
En fait, dès le lendemain matin, il
trouva dans son tiroir à lingerie une paire de faux seins très réalistes, avec
une notice d'instructions sur la manière de les placer dans le soutien-gorge.
En soupirant, il les glissa dans son soutien-gorge. C'était bizarre, ils
bougeaient comme une vraie poitrine à chacun de ses mouvements, et il rougit à
nouveau…
* *
*
"Bien, avant d'aller faire la
poussière, nous allons te faire les ongles, Jenna!"
"Jenna?" S'étonna John.
"Oui, Jenna, toi!"
"Mais, je suis John!"
Protesta-t-il. "Je suis ton fils John!"
"Tu es ma fille Jenna, et je
ne tolèrerais pas que tu me parles sur ce ton, jeune fille!"
"Jeune fille? Maman, qu'est-ce
qui se passe? Pourquoi me fais-tu ça?"
"Je t'apprends comment
t'occuper de ton foyer, Jenna. Nous avons déjà fait tant de progrès ensemble,
alors allons nous occuper de tes ongles."
John était sous le choc, incapable
de réagir. Il ne pouvait pas se sauver. Il n'allait pas courir dans la rue
habillé comme une fille. Ce jour-là, il portait une jupe et un haut minuscule. Progressivement,
sa mère avait fait disparaitre ses vêtements de garçon et les avait remplacés
par des affaires de fille. C'était la première fois qu'il portait une jupe.
Après-tout, il n'avait pas cessé de se plaindre des pantalons qu'il avait dû
porter jusque-là. Il se retrouvait assis là, sans bouger, tandis que sa mère lui
mettait du vernis sur les ongles, l'appelait Jenna, ou sa fille!
Il savait qu'il devait trouver une
solution pour se sortir de cette situation, mais il ignorait comment faire. Il
pensait à fuguer au milieu de la nuit, mais comment? Il n'avait plus aucun
vêtement de garçon. Il s'imaginait être dans la rue, de nuit, habillé en fille.
C'était suicidaire…
Il était piégé. Sa mère le
transformait de plus en plus en fille, et il était impuissant à y changer quoi
que ce soit.
* *
*
Durant les semaines suivantes, John
apprit à faire la cuisine, et bien d'autres tâches ménagères. Il apprit aussi à
faire en sorte de ressembler à une fille. Il se maquillait désormais chaque
jour. Il apprenait à marcher avec des chaussures à talons. Ses jambes étaient
épilées, et ses jupes étaient de plus en plus courtes.
Ses faux seins étaient maintenant
collés à sa poitrine. Il était donc obligé de s'épiler aussi la poitrine,
sinon, c'était bien trop douloureux quand il retirait ses faux seins. Il se
rasait aussi sous les bras. Avec les petits hauts sans manches qu'il portait,
c'était préférable.
Sa mère ne l'avait plus appelé par
son prénom depuis des semaines. Elle ne l'appelait plus que Jenna. Elle lui parlait
comme à sa fille. Tout n'était plus que féminin dans sa vie. Il était de plus
en plus désespéré. Pourquoi sa mère semblait-elle vouloir faire de lui une
fille? Pourquoi cela ne s'arrêtait jamais? Pourquoi n'écoutait-elle pas ses
protestations? Il cherchait toujours un moyen de se sauver, mais sans le
trouver. Quand sa mère était sortie, il fouillait partout pour retrouver ses
vêtements de garçon, mais en vain. Il portait même une perruque, en attendant
que ses propres cheveux soient assez longs. Il était piégé, enfermé dans une
vie de fille.
Après un mois environ pendant
lequel il vécut chaque minute en fille, John commençait à s'habituer. Il ne
rougissait plus en se voyant dans le miroir, avec de jolis vêtements, des
chaussures à talons, son maquillage, et les omniprésents faux seins. Il ne faisait
plus de cauchemars la nuit où il se voyait en soutien-gorge devant des gens.
Sa mère n'avait plus rien ajouté à
ses tâches quotidiennes depuis plus d'une semaine, et il se demandait ce qui
l'attendait. D'habitude, elle ajoutait une petite chose chaque jour, comme les boucles
d'oreilles qu'il portait maintenant, ou le collier…
Finalement, il rassembla son
courage pour demander à sa mère ce qu'il se passait.
"Maman, écoute. J'ai joué à
ton petit jeu durant tout l'été. Mais je n'en peux plus. J'ai une vie. Je ne
suis pas ta fille. Je suis ton fils John. Tout ça doit s'arrêter,
maintenant!"
"Jenna, quand tu seras
toi-même une mère, tu sauras que rien est plus important que tes enfants. Une
mère fera TOUT pour le bien de ses enfants. J'ai fait tant de sacrifices durant
toutes ces années. Je ne suis plus sortie le soir, je suis restée à la maison
pour m'occuper de toi, j'ai économisé chaque centime pour toi… J'ai même
renoncé à avoir une vie amoureuse pour éviter de ramener un homme à la maison
et de te partager avec lui. Tu comprends tout ça?
John ne put qu'acquiescer.
"Nous en avons déjà parlé dans
le passé. Je veux plus que tout au monde que tu puisses avoir une vie plus
facile que celle que j'ai eue. Je ne veux pas que tu occupes un emploi difficile
ou mal rémunéré. Je veux que tu poursuives tes études, le plus loin
possible."
"Mais maman, nous en avons
déjà parlé. Je n'en ai pas les moyens, et je n'ai pas droit à une bourse. Je
n'ai pas d'autre choix que de trouver du travail. C'est bientôt le mois de
septembre, et je ne peux pas retourner à l'école."
"Si Jenna, tu peux! Il y a
beaucoup d'universités de nos jours qui mettent l'accent sur l'accueil de la
diversité. Elles font de leur mieux pour que toutes les minorités soient
représentées parmi leurs élèves. C'est la raison pour laquelle j'ai fait tout
cela. Tu vas pouvoir aller dans une bonne université."
"Maman, je ne vois pas comment
le fait de me faire passer pour une fille peut m'aider!"
"Tu ne vas pas te faire passer
pour une fille!"
"Ah, alors quoi?"
"Tu vas aller à l'université
en tant que membre d'une minorité."
"Quelle minorité?"
"Les transgenres!"
"Quoi?" Cria John.
"L'université d'état va
t'offrir une bourse d'études. Tu es inscrite en tant que Jenna, une transgenre
en phase de transition. Ils sont impatients de te rencontrer."
"Mais maman, comment je vais
faire?"
"Tout ce que tu auras à faire,
ce sera de te présenter là-bas et de te concentrer sur tes études. Le reste
sera facile. Les médecins scolaires s'occuperont même gratuitement de ton
traitement hormonal, et quand tu seras prête, tu pourras te faire opérer!"
"Non, je ne vais pas prendre
d'hormones!"
"Mais Jenna, tu en prends
déjà!"
"Quoi?"
"J'ai commencé à t'en donner
dès le début de l'été. Tu n'as pas remarqué que les poils de ton visage ne
repoussent plus autant? Ou que tu as moins souvent des érections? Tes seins ont
déjà commencé à se former, et bientôt, tu n'auras plus besoin d'en mettre des
faux dans ton soutien-gorge!"
"Maman, non!!!!"
"Tu te transformes lentement,
jour après jour. Tu deviens une femme. Grâce aux hormones, ton corps va se
développer comme celui d'une femme. Bientôt tu seras plus femme qu'homme."
"Non, je t'en prie,
arrête!"
"Tu iras dans cette école. Tu
dormiras dans l'internat des filles. Tu apprendras tout ce qu'il faut savoir
pour être une bonne fille. Tu t'habilleras comme une fille, tu te comporteras
comme une fille, et tu te mettras même à penser comme une fille. Tu vas être
l'une d'entre elles. Une fille. Une femme…"
"Comment as-tu pu me faire
ça?"
"Tu as un avenir maintenant,
Jenna. Tu vas partir de la maison pour faire des études! Ma petite fille va à
l'université!"
John se sauva dans sa chambre et
pleura longuement. Il était submergé par les émotions. Sa propre mère le
transformait en fille…
* *
*
"Oh maman, que ta robe est
jolie!" Dit Jenna.
"Merci ma chérie. Ta tenue est
très jolie aussi. Le jaune est définitivement ta couleur."
Jenna faisait visiter à sa mère la
nouvelle maison qu'elle venait de s'offrir. Depuis qu'elle était agent
immobilier, elle était devenue la meilleure vendeuse de l'agence qui l'avait
embauchée. Maintenant, elle avait sa propre maison, dans une banlieue chic.
"J'adore les rideaux de
dentelles. Comment les trouves-tu?" Demanda-t-elle.
"Oui Jenna, ils sont
magnifiques."
"Steven ne les aime pas, mais
je vais quand même les garder."
"Il ne va tout de même pas
déjà s'installer avec toi?" Demanda sa mère.
"Oh maman, je suis adulte.
Bien sûr qu'il va s'installer ici avec moi! Je vais avoir besoin de quelqu'un
pour sortir la poubelle et faire un travail d'homme dans la maison!"
Jenna et sa mère éclatèrent de rire
en se faisant un câlin. Elles étaient heureuses. Jenna avait réalisé les rêves
de sa mère, et sa mère était fière de sa fille. Elles savouraient le lien que
seules les mères et les filles peuvent partager.
J'aime beaucoup cette histoire. Je dirais qu'elle est presque vraisemblable. La progression de la transformation en fille est naturelle.
RépondreSupprimerTrès belle histoire très bien raconter presque tellement belle
SupprimerQue on dirait que tu es ces histoires à vrais ces une des plus belle que j'ai lus