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J’ai eu le malheur de perdre ma femme alors
que nous n’avions pas trente ans. Le soir de l’enterrement, plusieurs femmes de
ma parenté m’ont offert de venir retirer les vêtements de mon épouse. Je
refusais. Le soir, alors que tout le monde était parti, je me couchai et je
découvris sous l’oreiller de ma conjointe sa chemise de nuit. Je m’endormis en
l’entourant sur mon visage pour mieux sentir son odeur. Les nuits suivantes, je
ne sais pourquoi, au lieu de mettre mon pyjama, j’enfilai la chemise. Je
ressentis alors un orgasme et un frémissement sur tout le corps. Ce fut comme
si l’amour de ma vie s’était régénéré en moi. Puis en fouillant dans les
tiroirs de la commode, je découvris ses fameuses nuisettes qui me rendaient fou
de sexe. Les jours suivants, je les essayais. L’effet du frémissement décupla.
Au début, je ne faisais que de dormir avec, puis peu à peu je la gardais sur
moi pour le déjeuner et enfin toute la fin de semaine.
Un samedi matin, où j’avais enfin décidé de
vider les armoires et les tiroirs de ma femme, je fus pris d’une envie
d’essayer les sous-vêtements. Je mettais également un soutien-gorge en le
garnissant de bas pour lui donner une forme. Puis ce fut le tailleur qu’elle
portait au travail. Je passais ainsi toute la fin de semaine habillé en femme.
Mon épouse avait un frère que je
n’appréciais pas vraiment. Il était, paraît-il, gai selon mon épouse. Pourtant
il paraissait plus mâle que moi avec sa manie de montrer les muscles de ses
bras tatoués et surtout le fait qu’il s’habillait de cuir et de chaînes.
J’avais plutôt l’impression qu’il était adepte des clubs de motards. J’étais
vraiment petit par rapport à lui. Il m’impressionnait par son gabarit et il
savait la gêne qu’il provoquait en moi par sa seule présence. Nous n’avions
vraiment rien en commun. Après l’enterrement, je n’eus pas l’occasion de le
revoir pendant plusieurs semaines. Nous ne nous fréquentions pas avant,
pourquoi l’aurait-on fait après?
Chaque fin de semaine, je continuais à
m’habiller avec les vêtements de ma femme. Je mettais même sa perruque. J’en
étais rendu à vouloir me maquiller. Ma première tentative ne fut pas un succès.
J’étais plus proche de ressembler à un clown qu’à une femme. J’allais remonter
dans la salle de bain lorsque j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Je figeai
un pied sur une marche et l’autre sur la suivante. Lorsque la porte fut
entièrement ouverte, je découvris avec horreur mon beau-frère dans
l’encadrement.
Il avait une clef de la maison. Sans doute
mon épouse lui avait donné celle-ci lors de notre emménagement. J’étais pris en
flagrant délit de travestisme.
Il resta aussi figé que moi en me
découvrant, puis son étonnement se changea en un rictus sur son visage.
Lentement il sortit de sa poche son cellulaire, le pointa vers moi et prit une
rafale de photos. Mon visage présenta une grimace d’horreur à la caméra.
C’était une erreur. Si j’avais souri, cela aurait pu paraître pour une bonne
blague que nous faisions tous les deux alors que cette grimace démontrait que
j’étais pris en flagrant délit de transformisme.
Le beau-frère remit son appareil dans la
poche puis monta avec moi vers la salle de bain. Il me déclara que je n’étais
définitivement pas doué en maquillage et qu’il allait téléphoner à un de ces
petits amis pour que celui-ci me donne des cours. J’essayais de protester, mais
je sentis la main de mon beau-frère serrer mon bras pour me signifier que je
n’avais pas le choix. Me laissant seul enlever mon maquillage, il monta au
grenier pour y chercher, me déclara-t-il, une boîte appartenant à mon épouse et
contenant des affaires datant de son adolescence. Il redescendit en tenant deux
sacs en gélatine. C’était des prothèses de seins qu’elle avait utilisées étant
jeune pour améliorer sa silhouette. Il me les colla sur le torse puis me dit de
me rhabiller. Pendant qu’il se trouvait au grenier, il avait téléphoné à son
ami qui arriva très vite. Cela ne prit pas de temps pour qu’à eux deux il me
transforme en une femme tout à fait complète. J’eus du mal à me reconnaître
dans le miroir. J’essayais bien de me rebeller, mais toutes mes tentatives
voyaient apparaître le cellulaire de mon beau-frère qu’il agitait comme une
menace, tout en esquissant un sourire sardonique. Les photos compromettantes
pouvaient se retrouver à circuler dans ma famille ou pire dans le cabinet
d’avocats où je travaillais. Je dus me rendre à l’évidence. Il me tenait bien.
En début de soirée, ils m’entraînèrent tous
les deux dans une boîte de nuit fréquentée par des travestis. Je dois avouer
que j’eus en entrant un furtif sentiment d’orgueil : je paraissais très
bien à côté de « certaines clientes ». Le beau-frère crut bon de m’embrasser à
pleine bouche pour signifier que j’étais sa propriété. Je me sentais affreusement
humilié de cela, mais en même temps, sécurisé dans les bras de cette montagne
de muscles. Après quelques verres, je me détendis et même acceptais de danser
des danses langoureuses collées à mon beau-frère. Il me raccompagna et sans
doute à cause de tout l’alcool ingurgité, de son insistance, de ses muscles,
mais aussi des photos, je me retrouvais à partager mon lit avec lui.
Le lendemain matin, je me réveillais avec un
mal de tête à cause de l’alcool, mais aussi mal à mon arrière-train douloureux
(vous devinez pourquoi). J’étais mort de honte, surtout que durant la nuit je
dois reconnaître que j’y avais pris goût : je lui avais fait de ma propre
initiative une fellation.
Je suis devenu avec le temps la petite femme
soumise de mon beau-frère. Il s’est installé en roi et maître chez moi. Toutes
les fins de semaine, notre maison se transforme en salle de réception pour les
travelos du coin et comme mon beau-frère n’est pas trop riche, il loue mon
corps à des commerçants et des industriels de la région. J’en ai profité pour
les inviter à utiliser mon cabinet d’avocats.
Le début de l'histoire est triste mais cela finit finalement bien
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