Mon fils Joseph était un vilain petit garçon, qui faisait
toujours des bêtises, qui rentrait à la maison avec ses vêtements abimés, et
qui n'obéissait jamais. Je ne savais pas comment faire avec lui. J'ai donc essayé
le "petticoat punishment" (la punition par le jupon) en dernier
recours. Je lui fis porter une jolie robe en velours bleu qui avait appartenu à
sa grande sœur- elle était ceinturée d'un ruban rose au tour de la taille,
ornée de rubans et de nœuds roses sur les manches et d'un bavoir de coton rose
bordé de dentelle. Bien sûr, j'ai exigé que ses sous-vêtements correspondent à
sa tenue – une culotte à volants en satin blanc, et un jupon de taffetas orné
de dentelles. J'avais aussi trouvé une paire de chaussures de sa sœur, avec une
bride et un petit talon, qui lui allaient parfaitement. Pour compléter l'effet,
je bouclais ses cheveux, qui étaient juste assez longs pour cela. Oh, il avait
l'air si mignon! Exactement comme une petite fille – en fait, personne n'aurait
deviné qu'il n'était pas une fille!
Il détestait cette tenue, et s'enfuit de la maison! Je
signalai sa disparition à la police, et ils distribuèrent des affiches dans les
magasins de la ville.
Finalement, il était allé chez sa grand-mère, qui vivait non
loin de chez nous. Il avait fait tout le chemin à pieds, et s'était plaint auprès
d'elle d'être forcé de s'habiller en fille. J'imagine qu'il espérait que sa
grand-mère (ma mère) serait outrée par cette punition, mais il fut mortifié quand
il constata qu'elle le trouvait adorable ainsi, et qu'elle approuvait ce que je
lui avais fait! (Elle savait bien à quel point il pouvait parfois être
désobéissant, et me dit plus tard qu'elle m'encourageait dans ma façon de le
discipliner.)
Sa grand-mère lui proposa de rester pour la nuit, pensant
que je savais où il se trouvait, et ignorant que la police le recherchait. Elle
insista pour qu'il reste habillé en fille, et lui prêta même une chemise de
nuit pour aller au lit!
Finalement, elle le ramena à la maison, toujours dans la
robe de velours. Evidemment, la police fut immédiatement prévenue.
Il avait compris que désormais, j'allais le punir en
l'habillant en fille, et qu'il n'allait rien pouvoir faire contre cela. Je
commençais en effet à l'habiller en fille de plus en plus souvent. Son comportement
s'améliora rapidement, et je n'avais plus l'excuse de la punition, mais je
prenais beaucoup de plaisir à le transformer en une jolie fillette. Je lui
achetais des jupes et des robes, avec des petites culottes et des jupons.
Le temps passait et je me rendis compte qu'il avait accepté
la situation, et qu'il commençait à aimer s'habiller en fille. Progressivement,
il prenait l'habitude de monter dans sa chambre et enfiler ses affaires de
fille dès qu'il rentrait de l'école, juste pour me faire plaisir. Pendant les
vacances, je l'habillais en fille à plein temps. Personne n'était là pour me le
reprocher. J'étais divorcée depuis longtemps, et je n'avais plus de nouvelles
de mon ex-mari. Et bien sûr, ma fille adorait avoir "une petite sœur".
Petit à petit, "Josie" était devenue une vraie fille pour nous.
Toute cette histoire se déroula il y a plus de trente ans.
Un jour, Josie décida qu'elle aimait être une fille, qu'elle aimait être
traitée en fille, et qu'elle voulait devenir une "vraie" fille pour
toujours. Je l'emmenais chez un spécialiste, qui la diagnostiqua comme transsexuelle,
et lui fit débuter un traitement hormonal. A 14 ans, cela permit d'empêcher une
puberté masculine. Sa silhouette commença à prendre des courbes féminines. Ses
seins commencèrent à pousser, et ses hanches s'arrondirent. Très vite, elle
commença à vivre pleinement en fille, et fut inscrite dans une école de fille,
grâce à une lettre de son médecin.
Dès ses 18 ans, elle put se faire opérer pour changer de
sexe. C'était en 1981. Je n'ai aucun regret. Josie a adoré être une fille dès
qu'elle s'y était habituée. Elle vit maintenant pleinement en femme. J'ai maintenant
deux filles. Qu'est-ce qu'une maman pourrait désirer de plus?
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