vendredi 16 février 2018

Première jupe, premiers émois (histoire)

Un témoignage trouvé dans une vieille revue spécialisée...



Vers huit ans, j’étais parait-il trop turbulent, ma mère ne pouvait pas me sentir, peut-être aurait-elle souhaité avoir une fille après en avoir déjà une, ma sœur âgée de 15 ans, véritable garçon manqué.

Nicole, presque toujours habillée en pantalon, très sportive, ne m’aimait pas beaucoup non plus, elle s’ingéniait à me diminuer. Pourtant, j’étais plutôt docile, un peu rêveur, pas efféminé, mais la peau blanche, très douce, les cheveux couleur cuivre bouclés, les yeux verts. Est-ce par caprice, mais on trouva, un après-midi d'été, lors d’une dispute classique avec Nicole, que j’avais l’air bien énervé. Ma mère lança:

- Ah, si au moins tu étais une fille, on serait tranquille!

Ma sœur Nicole, toujours ironique et qui n'attendait que cela, suggéra que l'on me mette une jupe et pour joindre le geste à la parole, elle alla
chercher une de ses jupes plissées de collégienne qu’elle ne portait plus depuis longtemps (et qu'elle ne voulait plus mettre, se considérant comme un garçon et regrettant d'être née fille).

- Allez, mademoiselle, enfilez ça. dit-elle d’un ton autoritaire.

Ma mère assistant à la scène, un peu interloquée, croyant à une plaisanterie, dit :

- Elle est jolie cette petite jupe, mon chéri, ça t’irait très bien et peut-être ça te calmerait, dit-elle, un peu ironique.

Je me sentis défaillir, éprouvant à la fois de la rage, de la haine, mais aussi et déjà une étrange excitation, mes jambes tremblaient, je sentais venir une crise de nerfs. Ma sœur me lança la jupe dans les bras, je l'attrapai et baissai les yeux sur ce que j’allais mettre. Les images se bousculaient dans ma tête, j’allais devenir une petite fille, j’écarterais les jambes et relèverais la jupe pour faire pipi, on me mettrait des rubans dans les cheveux, du rouge à lèvres, etc... Bref, la castration.

Pourquoi j:ai accepté, je ne saurais le dire, mais je me rappelle que, par une sorte de pulsion et sous les regards étonnés de ma mère et de Nicole qui ne s'y attendaient pas, je
baissai ma culotte et enfilai la jupe, mais, comment dire, comme une fille: malgré ma fébrilité, je l’enfilai comme dans un rêve, mes doigts caressant le tissu, je l’ajustai à ma taille lentement, refermai la fermeture éclair d’un geste précis et agrafai délicatement la ceinture. La jupe plissée m’arrivait au-dessous des genoux et m’allait à ravir.
Sensations douces que le froissement du tissu sur mes cuisses blanches, je me sentais fille devant les regards médusés de ma mère et de Nicole.

Me rehaussant sur mes talons j’eus, par une sorte d'excitation, envie de danser et avec frénésie, imitant les danseuses de flamenco, les gestes gracieux, je tournoyai sur moi-même faisant ainsi voler ma jupe. Nicole ne tarda pas à taper dans les mains au rythme de la danse.
Peut-être étais-je en transes, mais je me suis senti devenir fille et ressentais d’étranges désirs sous ma jupe. Ma mère n’appréciait plus le spectacle, ayant J impression que je n'étais plus dans mon état normal de garçon et pressentant justement quelque crise:

- Bon ça suffit Nicole, laisse-la... laisse-le! Lapsus révélateur, ma mère voyait bien que je faisais la fille (ou plutôt que je me sentais fille).

Ma danse endiablée se termina par une crise de nerfs en poussant des cris aigus:

- Je suis une fille, je suis une fille, maman je suis en jupe!

Et je me réfugiai en pleurant sur les genoux de ma mère très décontenancée et ne sachant quelle attitude prendre devant mon attitude de fille.

- C’est fini, c’est fini... Ma chérie. Ce “ma chérie" était en quelque sorte l’acceptation par ma mère de ma féminité.

- Comment on va t’appeler maintenant, si tu es une fille ? dit ma mère, Caroline, Micheline, Isabelle?...

Sophie ! On va t’appeler Sophie, ça va bien pour une petite fille sage, dit Nicole en rajustant son chignon d’.un air autoritaire.

- Ça te plait, Sophie? Dit ma mère.

Je ne répondis pas tout de suite, en un instant je réalisai que mon état allait d’être une fille.

- Alors, comment tu t’appelles? répéta Nicole, un peu énervée.

- Sophie, je m’appelle Sophie, et je suis une jolie et gentille petite fille.

J’embrassai ma mère, Nicole elle-même vint et après avoir rajusté ma jupe un peu froissée par tant de démonstrations, me prit dans ses bras et m’embrassa tendrement, délicieuses sensations que les bras de Nicole un peu musclés m’enserrant les cuisses sous ma jupe. Je crois avoir rêvé que j’aurais aimé avoir une femme comme elle.

Sophie devint une petite fille très sage, aujourd’hui elle a 35 ans, elle sort en froufrous la nuit, en jupe écossaise piquée aux hanches (un ravissement), le maquillage léger (un peu de rouge à lèvres et un peu de bleu sur les yeux), une perruque à la garçonne, 2 ou 3 slips de dentelle pour serrer mon sexe et calmer mes ardeurs.

Voilà, mes chouttes, je trouve de très bonne qualité votre revue et grâce à elle, je pense pouvoir rencontrer une amie ou une femme qui ressemblerait à ma sœur Nicole.



Grosses bises.

Sophie

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