vendredi 14 mars 2025

Greg (Histoire originale)

 Bonjour à tous!

Depuis bien longtemps, mes ennuis de santé m'ont tenus éloignés de ce blog. Je vais essayer, à mon rythme (moins intense qu'il ne l'a été dans le passé) de poursuivre mon travail ici.

D'abord, un immense merci pour vos messages de soutien!!!

Voici pour (re)commencer une nouvelle histoire que j'ai commencé à écrire il y a bien longtemps. L'inspiration me manquait pour trouver une fin satisfaisante. Mais une rencontre que j'ai faite à l'hôpital m'a donné des idées... J'espère que cette histoire vous plaira.

 

Greg

Après une nouvelle journée de recherche d'emploi infructueuse et moralement épuisante, je venais de rentrer chez moi. Machinalement, après avoir retiré mes chaussures, j'entrais au salon pour me détendre. Ce fut un choc. Deux verres à moitié pleins étaient posés sur la table basse, une veste d'homme était négligemment posée sur un fauteuil, et une cravate trainait par terre… Je n'eus pas beaucoup de temps pour me poser des questions. Des bruits caractéristiques venaient de ma… de notre chambre.

Je craignais d'être trompé par Alice… Pour être honnête, je me doutais depuis quelque temps qu'elle me trompait, mais je refusais de l'admettre. J'étais bien trop amoureux d'elle pour l'accepter. Un instant paralysé par la peur, je me décidai finalement à monter vers notre chambre sans faire de bruit. Les sons qui en émanaient ne laissaient aucun doute. Un couple était en train d'y faire l'amour. J'ouvris doucement la porte pour découvrir mon Alice gémissante et les yeux mi-clos pénétrée par un type en position du missionnaire. Je ne pus retenir un cri d'horreur. Non seulement Alice me trompait, dans notre lit conjugal, mais en plus, elle semblait y prendre bien plus de plaisir qu'avec moi.

Mon premier réflexe fut, malgré ma crainte, de me jeter sur ce type pour l'expulser manu-militari de chez moi, mais quand il tourna la tête vers moi pour identifier d'où venait le cri qu'il venait d'entendre, sans même prendre la peine de stopper son mouvement de va-et-vient, je m'arrêtai, glacé d'horreur…

C'était Greg! Greg, le salaud que je connaissais depuis le collège. Le salaud qui avait transformé toute mon adolescence en enfer. Le salaud qui m'avait brimé, qui m'avait racketté, qui m'avait battu… Pourquoi? Par quelle horrible malédiction Alice me trompait-elle justement avec ce tortionnaire??? Pendant des années, son seul regard posé sur moi m'avait provoqué des terreurs incontrôlables!

Greg regarda dans ma direction, puis après un bref instant, il me reconnut lui aussi. Un large sourire se dessina sur son visage, ce même sourire sadique qui me terrorisait des années plus tôt, et qui n'avait pas changé :

"P'tite bite!! C'est pas vrai! C'est toi? C'est toi le cocu?"

En disant cela, il n'eut même pas le réflexe de s'arrêter de baiser ma femme! Au contraire, j'eus soudain l'impression terrible que ma présence l'excitait davantage!

Paniqué, j'éclatai en sanglots comme cela ne m'était jamais arrivé dans ma vie d'adulte, je sortis en courant de la chambre et je m'écroulai sur le palier. Je ne sais pas combien de temps je restais là, à terre, mais je sentis soudain une main ferme qui passa sous mon bras pour me  relever. C'était Greg, en caleçon, qui me serra dans ses bras comme si nous étions de vieux amis. J'avais l'impression d'étouffer.

"P'tite Bite! C'est sympa de te revoir! Comment tu vas?"

Ma femme, qui venait de passer un peignoir, sortit de la chambre.

"Vous vous connaissez? Gregory, mon chéri, tu connais mon mari?"

"Ouais, je le connais! On a passé des supers moments ensemble au collège, et au lycée aussi! N'est-ce-pas P'tite bite?"

En disant cela, il me relâcha et m'envoya une gigantesque bourrade sur l'épaule qui me fit chanceler. Alice nous regardait en semblant incrédule, puis soudain, partit dans un fou-rire incontrôlable:

"P'tite bite, je ne sais pas pourquoi tu l'appelles comme ça, mais ça lui va tellement bien!"

Greg faisait plus d'une tête de plus que moi, et sans doute près d'une centaine de kilos de muscles. Il me prit par l'épaule et me poussa vers l'escalier, puis le salon.

"Il faut qu'on boive un verre pour fêter nos retrouvailles!"

Comme au collège, j'étais complétement terrorisé par Greg, et incapable de réagir en sa présence. Je m'en voulais, et je ne comprenais pas cette terreur incontrôlable qui me submergeait, mais je fis exactement ce qu'il me demandait. Arrivés au salon, je lui servis à sa demande un verre de mon whisky préféré… Qu'il avait évidemment déjà goûté plus tôt avec ma femme. Rapidement, il engagea la conversation:

"Alors, P'tite bite, qu'est-ce que tu deviens? Tu as une jolie maison, et une très jolie femme! On dirait que ça marche pour toi!"

J'étais paralysé par la peur, incapable de répondre. Alice répondit pour moi:

"Ça ne marche pas si bien que ça. Pierre a été licencié il y a quelques mois, et il est incapable de retrouver un emploi. C'est mon salaire seul qui nous fait vivre, comme nous ne pouvons plus compter sur le sien. Nous avons été obligés de renoncer à notre train de vie!"

"Oh, mon pauvre ami! Tu n'as vraiment pas de chance. Heureusement que tu as une femme qui t'aime!"

Ajouta-t-il avant d'embrasser lascivement Alice devant moi. J'éclatai une nouvelle fois en sanglots.

Alice s'approcha de moi et me prit dans ses bras.

"C'est vrai que je t'aime. Tu es si gentil. C'est dommage que tu ne…"

"… Serves plus à rien?" Je l'interrompis, sans dissimuler ma frustration, terminant sa phrase à sa place. Vexée, elle alla s'assoir  à côté de Greg.

Celui-ci, sans aucune gêne apparente, posa ses pieds sur la table basse, puis me dit:

"J'ai la dalle, moi. P'tite bite, si tu nous préparais quelque-chose à bouffer?"

Frustré et en colère, je hurlai soudain:

"Arrête de m'appeler comme ça!"

Greg se redressa brusquement, m'attrapa par le bras pour m'empêcher de bouger et me baissa brutalement mon pantalon d'une main, déchirant au passage la braguette. Puis il baissa mon caleçon tandis que je restais paralysé par la peur.

"Regarde toi-même! Elle est toute petite! Comment pourrais-je t'appeler?"

Je restais là un long moment sans réagir, rouge de honte et le cul nu devant ma femme et son amant. Je croisai un bref instant le regard d'Alice, et je vis qu'elle semblait navrée. Je finis par dire avec une voix faible:

"Je m'appelle Pierre…"

Greg, voyant que la situation n'amusait plus ma femme, me lâcha le bras, et me dit avec douceur:

"OK, Pierre, tu veux bien nous préparer un dîner? Alice a faim elle aussi… Après, on pourra causer plus calmement."

La tête basse, j'avais vite remonté mon caleçon, et j'essayais désespérément de remonter mon pantalon déchiré pour retrouver une tenue à peu près décente, quand Alice se décida à venir à mon aide. Elle m'embrassa pour me calmer et m'aida à ajuster mon pantalon. Elle me prit ensuite par la main et m'entraina vers la cuisine.

Tout en me passant un tablier, elle m'expliqua, avec un ton qui trahissait quelque regret, qu'elle m'aimait avec énormément de tendresse, et qu'elle avait besoin de moi. Elle m'embrassa plusieurs fois, et elle insista longuement sur le fait qu'elle avait besoin de moi, mais elle ajouta que Greg, avec sa virilité triomphante, lui avait fait découvrir des formes de plaisir qu'elle ignorait complètement. Elle disait nous aimer tous les deux, même si elle nous aimait différemment.

Je l'écoutais sans vraiment l'entendre. Sous le choc, dans un état second, je sortis un plat qu'on gardait au congélateur pour le passer au four. Il y avait des années que nous ne nous étions plus vus, et pourtant, en présence de Greg, je réagissais exactement comme dans mon adolescence, quand il me terrifiait et qu'il me dominait totalement. Je faisais très exactement tout ce qu'il me demandait.

Peu après, je servis le dîner dans la cuisine. Greg et Alice mangèrent de bon appétit. Quant à moi, je ne parvins pas à avaler quoi que ce soit. Après le repas, je restais assis là dans la cuisine alors que Greg entrainait ma femme vers notre chambre. Je ne sais pas combien de temps j'étais resté assis là, sans bouger. J'entendais parfois des petits cris, ou des gémissements qui me parvenaient de notre chambre, mais j'étais incapable de réagir. Je m'endormis finalement là, assis sur une chaise, et la tête sur la table de la cuisine.

 

C'est Alice qui me réveilla en préparant un café le lendemain matin. C'est seulement à ce moment-là que je parvins à réagir. Tandis que Greg s'installait dans le salon pour prendre son petit-déjeuner en compagnie de ma femme, j'évitai de le croiser et je montai dans ma chambre où je préparai à la hâte un sac dans lequel je mis quelques vêtements de rechange et ma brosse à dents. J'étais décidé. Je quittai la maison, je quittai ma femme, et j'allais refaire ma vie ailleurs! Je pris tout de même la précaution de changer de pantalon avant de sortir.

Sans un mot, sans un adieu, je sortis avec mon sac sur le dos tandis que Greg et Alice batifolaient dans le salon. J'allais bien trouver une solution pour m'en sortir, après tout, j'étais un adulte. J'allais me débrouiller seul… C'est en sanglots que je m'éloignais de chez moi, sans savoir où mes pas allaient me mener.

Ce n'est qu'après quelques heures que je réalisais que ma situation était des plus précaires. Les quelques amis que je croyais proches trouvèrent toutes les excuses possibles pour refuser de m'héberger… Et puis je ne me voyais pas retourner vivre chez mes parents! D'autant plus qu'ils habitaient à l'autre bout du pays. Je trouvais une chambre d'hôtel miteuse et je pus m'offrir quelques mauvais sandwichs avec le peu d'argent liquide que j'avais sur moi.

Je passais beaucoup de temps à pleurnicher sur mon sort, assis sur un banc public, ou enfermé dans ma chambre d'hôtel. Peu à peu, pourtant, après deux ou trois jours, je me dis que je devais réagir, cesser de me laisser aller. Je repris ma recherche d'emplois, sans succès. Il faut dire qu'avec mes yeux rougis et mes joues creusées par l'épuisement nerveux dans lequel je me trouvais, et avec ma barbe naissante et mes vêtements fripés, je n'inspirais certainement pas confiance aux rares personnes avec qui j'obtenais un rendez-vous pour un emploi.

Après quelques jours, je compris que ma situation était vraiment désespérée quand je constatais que ma carte bleue avait été bloquée. Evidemment, Alice n'allait pas me laisser dilapider l'argent de notre compte commun, argent qu'elle était d'ailleurs pratiquement seule à gagner depuis que j'étais au chômage. Je ne pouvais même plus me payer une nuit d'hôtel, même pas dans la chambre pourrie dans laquelle j'avais dormi pendant plusieurs nuits, et je me résolus à dormir sur un banc dans un square. Je ne pouvais pas non plus recharger mon téléphone dans cette situation, et je me retrouvais sans aucune ressource. Les derniers instants de fonctionnement de ma batterie de téléphone me permirent de lire des messages de ma femme qui disait s'inquiéter pour moi, et me demandait de rentrer à la maison. Je refusais d'envisager une telle éventualité… Mais après deux nuits glaciales dehors, ma résolution et mon courage s'en étaient allés. Epuisé, affamé et frigorifié, je repris le chemin de la maison. Une pluie glaciale et du vent sur le long chemin du retour achevèrent de me briser. Arrivé devant la porte, c'est à peine si je trouvai la force d'appuyer sur la sonnette.

Alice ouvrit la porte, et me prit immédiatement dans ses bras en me voyant ainsi. En me frottant pour me réchauffer, elle m'aida à me déshabiller et me fit couler un bain chaud. Elle ne cessait de répéter combien elle m'aimait, combien elle avait été inquiète pour moi… Un peu plus tard, elle m'aida à passer un pyjama et à me coucher dans notre lit, et elle s'allongea à côté de moi. Je m'endormis bien avant que la nuit ne tombe, en entendant ma femme me murmurer des mots tendres.

Le lendemain matin, j'étais emmitouflé dans un peignoir, je savourais un café chaud, et j'avais l'impression que tout cela n'avait été qu'un terrible cauchemar, quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, et que Greg fit son entrée. Il avait une clé pour entrer chez moi!

En me voyant, il s'approcha vivement et me serra fort dans ses bras. Il se comportait comme s'il avait sincèrement été inquiet pour moi! A peine était-il arrivé qu'Alice lui servit un café, puis, après nous avoir embrassés tous les deux, elle nous dit:

"Bonne journée mes chéris, je vais travailler."

Et ainsi, je me retrouvais seul en tête à tête avec l'amant de ma femme, qui se trouvait être aussi la plus grande terreur de ma vie!

Greg me parla alors, avec un ton que je ne lui connaissais pas, un ton amical, prévenant. Si nous n'avions pas été entre hommes, j'aurais presque pu dire qu'il me parlait avec tendresse:

"Tu sais Pierre, on a été très inquiets pour toi, Alice et moi. Pourquoi est-ce que tu es parti comme ça?"

Sans attendre de réponse de ma part, il poursuivit:

"Oh, bien sûr, je sais bien, tu n'as pas aimé découvrir qu'Alice te trompait… Je peux le comprendre… Quoi que, si ça m'était arrivé à moi, j'aurais sans doute tué l'autre type! Mais bon, on est entre nous! On est potes, depuis si longtemps. On a passé tellement de bons moments ensemble quand on était jeunes. On est presque une famille!"

J'avais envie de hurler. De bons moments ensemble? Une famille? Il se fichait de moi!? Mais j'avais toujours cette peur, cette terreur qui me paralysait en sa présence.

Il poursuivit: "Tu sais, Alice m'aime, et je l'aime… Et puis elle t'aime aussi, elle me le dit tout le temps! Et puis, moi aussi je t'aime bien! Je t'ai toujours bien aimé. Tu sais, tu as de la chance d'avoir une femme aussi canon, et si gentille. Je n'ai pas connu beaucoup de femmes aussi généreuses qu'elle! On devrait pouvoir s'entendre, tous les trois! Tu ne crois pas?"

S'entendre avec lui? Décidément, il se fichait de moi!

"Allez, Pierre, ne fais pas cette tête! Tu sais que ça ferait vraiment plaisir à Alice si on s'entend bien!"

Une larme de colère et de frustration coula le long de ma joue quand dans un murmure presque inintelligible, après un long moment de silence, je répondis à Greg:

"Je veux bien essayer… Pour Alice…"

Greg me serra alors dans ses bras avec une force qui faillit m'étouffer:

"Voilà qui est parlé! Tu sais quoi? On va lui préparer une surprise! On va lui préparer un super dîner pour ce soir, quand elle rentrera du boulot, et on va fêter ça, tous les trois!"

C'est ainsi que Greg s'installa dans nos vies, sans y avoir été invité (en tous cas, pas par moi). Il dormait chez nous trois à quatre fois par semaine… Enfin, je crois qu'il ne dormait pas beaucoup. Il passait la nuit avec Alice dans le lit nuptial, tandis que je dormais, quand je trouvais le sommeil, dans la chambre d'amis. Quand il n'était pas avec nous, en général à cause de son travail, la vie avec Alice semblait presque normale. Je me sentais comme au réveil, après un cauchemar… J'avais presque l'impression de retrouver une vie normale, ma vie d'avant. Je dormais même avec Alice dans notre chambre, mais nous ne faisions plus l'amour. Elle se reposait des nuits torrides avec son amant, quant à moi, j'étais bien trop abattu pour avoir le moindre désir. Et cela ne durait que quelques heures, ou au mieux, quelques jours, jusqu'au retour de Greg.

Alice travaillait, et je passais donc souvent mes journées dans une extrème solitude à la maison. Entre deux vaines tentatives pour trouver un emploi, je m'occupais comme depuis plusieurs mois de la maison. Je faisais le ménage, la cuisine… Oh, bien sûr, je n'avais aucune envie de préparer à manger pour Greg. Parfois, au début, dans une tentative de résistance (très passive) à sa présence chez moi, je préparais le repas pour deux, pour ma femme et moi, mais Greg, soutenu et encouragé par Alice, dévorait ma part (Greg était notre "invité", on ne pouvait tout de même pas ne pas lui servir à manger!), et je devais préparer autre chose pour moi si je ne voulais pas jeuner.

Bien des fois, quand j'étais en cuisine, un couteau à la main, je m'imaginais planter ce couteau dans le cœur de l'amant de ma femme. Mais bien sûr, jamais je n'aurais eu le courage de faire une chose pareille! Je m'en voulais d'être si lâche, et je me disais que je méritais ce qui m'arrivait… Et ces pensées qui me poussaient à me dénigrer moi-même ne faisaient que de me fragiliser encore d'avantage.

Bientôt, plusieurs semaines passèrent ainsi. Greg semblait ravi de cette situation. Alice, clairement amoureuse de lui, semblait radieuse. De mon côté, d'une certaine manière, je m'habituais… Je crois qu'inconsciemment, je m'accrochais à ma routine journalière pour ne pas sombrer dans une déprime qui m'aurait complètement achevé. Parfois, la nuit, ma libido se réveillait, et j'essayais de me calmer en me masturbant… Ce n'était pas si simple. Souvent, j'entendais ma femme et son amant faire l'amour dans la chambre voisine, et, si cela avait parfois le don de m'exciter, la plupart du temps, ces bruits avaient plus souvent tendance à me couper tous mes moyens.

Un matin, nous prenions notre petit-déjeuner en discutant, Greg, Alice et moi. Enfin, Greg parlait beaucoup, Alice l'écoutait en participant à la conversation, tandis que moi, je ne disais rien. Je mangeais comme souvent, en silence, la tête basse, tant je craignais de croiser le regard de Greg. Puis soudain, Greg raconta une anecdote qui datait de nos années collège. D'abord distrait, je ne l'entendis vraiment qu'au bout de plusieurs phrases.

"Ne me dis pas que tu ne te souviens pas, Pierre!"

"Nooon, je ne peux pas le croire, Pierre, mon chéri, tu as vraiment fait ça?"

Je bredouillais:

"Hein? Quoi? De quoi on parle, là?"

"Oh, je vois, tu fais semblant de ne pas t'en souvenir! Alice, tu aurais dû voir ça. Comment ton mari m'a sucé dans les douches après une séance de sport!"

"Incroyable!"

Soudain, le souvenir refoulé de ce terrible traumatisme me revint à l'esprit. C'était vrai. Nous n'étions que des ados, pratiquement nus dans les douches, quand Greg avait eu cette idée de m'obliger à lui faire une fellation. Toute la bande de copains dont Greg était le meneur était là, et m'avait obligé à faire ce qu'il exigeait. Ils m'avaient saisi par les épaules, et m'avaient forcé à me mettre à genoux tandis que Greg s'approchait en baissant son caleçon. Maintenu par les autres, je m'étais débattu en vain pendant quelques instants, puis, épuisé et vaincu, j'avais ouvert la bouche pour y recevoir son membre malodorant. Il m'avait violemment giflé en sentant mes dents, et j'avais compris que ma meilleure chance d'en finir au plus vite était de me soumettre. Guidé par ses mots d'encouragement et l'enthousiasme délirant de mes autres camarades, j'avais entrepris de le sucer et d'opérer un va-et-vient, qui, heureusement, n'avait pas duré longtemps. Bientôt, il avait éjaculé sur mon visage, en poussant un râle de satisfaction, vite étouffé par les cris et les rires des autres. Je crois que lui et sa bande me réservaient bien d'autres brimades ce jour-là, mais l'arrivée providentielle du professeur de sport, qui se demandait ce qu'on fichait, les fit se disperser. De mon côté, je me sentais trop humilié pour lui faire face. Je me cachai bien vite dans les toilettes… Plus personne ne parla plus de cet incident, et je me débrouillais pour sécher les cours de sport suivants.

Ma femme semblait émoustillée par l'histoire racontée par Greg. Bien sûr, de son point de vue, j'avais été volontaire, et j'avais semblé prendre beaucoup de plaisir à le sucer quand nous étions ados. Alice, sur un ton qui ressemblait à une plaisanterie, me dit soudain:

"Oh, j'adorerais voir ça. J'adorerais te voir sucer Greg."

"Ça va pas, Alice? Je…"

Greg m'interrompit brusquement d'une bourrade:

"Hé! Comment oses-tu parler à ta femme?"

Comme à chaque fois que Greg haussait le ton, je me tus, la tête basse, honteux de ne pas oser lui répondre. Alice répéta après un instant de silence ce qu'elle venait de dire, mais cette fois, elle ne semblait plus du tout plaisanter. Elle se leva de table, s'approcha de moi et m'enveloppa tendrement de ses bras:

"Mon chéri, tu sais? Je crois que ça m'exciterait énormément de te voir sucer Greg. Tu ne veux pas me faire plaisir?"

Puis, en me caressant au niveau de la braguette:

"Tu verras, tu ne le regretteras pas …"

Bien sûr, il y avait si longtemps que nous n'avions pas fait l'amour qu'une érection déforma rapidement mon pantalon.

"Oh, mais je vois que cette idée ne te déplait pas!"

Tandis que les bras d'Alice me maintenaient en place tendrement, mais fermement, Greg s'approcha avec un sourire carnassier. Il déboutonna son pantalon, et murmura:

"Ça ne me déplairait pas, une petite pipe avant d'aller bosser."

Encore une fois, incapable de faire face à la terreur que m'inspirait Greg, et poussé par ma femme, je me soumis. Je commençais à donner de petits coups de langue sur le sexe à demi-dressé de Greg. Alors que j'aurais voulu pouvoir reculer pour m'éloigner, et prendre la fuite à la première occasion, ma femme pesait de tout son poids sur mes épaules, et Greg me prit par les cheveux pour guider mon mouvement de succion. Bien vite, son sexe durcit, et il l'enfonça à chaque mouvement de va-et-vient un peu plus profondément dans ma bouche. Quand il s'enfonça encore plus loin, jusque dans ma gorge, je crus que j'allais mourir étouffé. Affolé, je parvins à retrouver ma respiration en reculant brusquement ma tête. Au même moment, Greg éjacula sur mon visage et sur ma chemise en poussant un grognement de satisfaction. Toujours derrière moi, Alice me serra fort en murmurant à mon oreille combien elle était fière de moi. Sous le choc, je restais là, à genoux, sans bouger. Greg rajusta sa tenue et sortit pour aller travailler. Alice fit de même, et ce n'est qu'après un long moment que je réalisai que j'étais seul dans la maison. J'éclatai en sanglots, et il me fallut longtemps pour reprendre mes esprits.

Le soir venu, quand Alice rentra à la maison, elle se montra très tendre avec moi, d'une tendresse que je ne lui connaissais plus depuis plusieurs années. Ses yeux brillaient, et elle ne cessait de répéter qu'elle avait été terriblement excitée en me voyant sucer son amant, qu'elle y avait repensé toute la journée. Alors que je m'efforçais de préparer le repas du soir, et surtout, d'oublier cette humiliation, elle ne cessait d'en parler, et en même temps, elle me caressait, m'embrassait. Depuis que je l'avais vue se faire baiser par Greg, mon désir pour elle avait été en sommeil, mais là, elle en faisait trop. Je voulais résister, mais je succombai vite quand elle éteignit le four qui préchauffait, et qu'elle me susurra à l'oreille:

"On mangera plus tard, fais-moi l'amour, mon chéri, ici, maintenant!"

Après un dernier instant d'hésitation, oublié après qu'elle m'ait confirmé que Greg n'allait pas rentrer ce soir, je l'allongeai sur le plan de travail de la cuisine, et la pris presque avec sauvagerie. Jamais je n'avais vu Alice aussi lascive, aussi excitée, même lors de nos premières fois, quand nous étions bien plus jeunes. Ce ne fut qu'après minuit, et après avoir fait plusieurs une nouvelle fois l'amour avec ma femme que je pus finir de préparer le repas, nu sous mon tablier, afin que nous puissions reprendre des forces pour refaire l'amour.

Quelle nuit!!!

Le lendemain matin, à mon réveil, je me pris à rêver que j'étais parvenu à reconquérir ma femme. J'imaginais déjà qu'elle allait demander à Greg de partir…

Je passai toute la journée à nettoyer et à ranger notre maison pendant qu'Alice était à son travail. J'achetai même plusieurs bouquets de fleurs pour égayer plusieurs pièces de la maison. En fin d'après-midi, quand j'entendis la porte  s'ouvrir, je me précipitai dans l'entrée pour accueillir Alice. J'y trouvai Alice, avec Greg. Ils étaient tous les deux enlacés, et semblaient plus amoureux que jamais. En entrant, Greg me tapota l'épaule pour me saluer, tandis qu'Alice m'embrassa pudiquement sans quitter les bras de son amant. Mes espérances s'effondrèrent instantanément. Ce moment fut pour moi comme un réveil brutal, et un retour vers une dure réalité, après avoir rêvé durant toute une journée.

Quelques jours plus tard, je venais de terminer de faire la vaisselle quand j'entendis Alice m'appeler depuis le salon. Je la retrouvai enlacée dans les bras de Greg, tous les deux mollement allongés sur le divan. Greg me dit alors:

"Alice m'a raconté que l'autre jour, vous aviez fait l'amour…"

"Euh, oui… Et alors?"

"Oh, c'est très bien. Et puis ça a fait plaisir à Alice, n'est-ce-pas ma chérie?"

Pour toute réponse, Alice tourna la tête pour embrasser son amant. Greg poursuivit:

"Mais ça me gêne que vous fassiez ça derrière mon dos. Je préfèrerais qu'on s'amuse tous les trois ensemble, comme une vraie famille…"

Quoi? Il envisageait qu'on fasse l'amour à trois? Que je participe à leurs ébats? Non! Je ne pouvais pas faire ça! Et surtout, j'étais suis sûr que la seule présence de Greg me paralyserait complètement. Je ne répondis pas, tant j'étais sous le choc que Greg envisage une telle possibilité. J'ignore si Greg attendait une réponse de ma part, ou si sa proposition n'était que rhétorique. Après un moment de silence, il reprit:

"En fait, j'aimerais d'abord qu'Alice et toi cessiez de baiser quand je ne suis pas là. C'est pourquoi j'ai décidé de te faire un petit cadeau!"

Il désigna alors une petite boîte rose fermée par un ruban qui était posée sur la table basse. Comme je ne bougeais pas, Alice m'encouragea:

"Allez, mon chéri, ouvre-le!"

Hésitant, un peu comme si cette boîte pouvait mordre, je m'approchai, et je pris le paquet dans mes mains. Je l'ouvris, et je découvris un objet fait de plastique rose et de métal que je ne parvins pas à identifier tout de suite. Puis soudain, je compris: C'était une cage de chasteté! Greg voulait me faire porter ce truc!? C'était comme s'il me disait qu'il voulait me castrer! Cette fois, c'était trop! Je n'allais tout de même pas me laisser faire! Pour la première fois, je trouvais la force de me rebeller.

"Non, mais ça va pas? Ca va beaucoup trop loin, là! Vous ne croyez tout de même pas que je vais me laisser faire? Il doit y avoir des lois contre ça! Je vais aller chez les flics! Je vais porter plainte!"

J'étais hors de moi, je ne me contrôlais plus. Ce qui semblait beaucoup amuser Greg.

"Tu veux aller voir les flics? Mais oui! Excellente idée! Allez, viens, je t'accompagne! Je tiens absolument à voir ça! Je veux te voir expliquer aux flics que ta femme a un amant parce que tu n'es qu'une lopette! D'ailleurs, je vais te faciliter les choses, j'ai un vieux pote qui travaille justement au commissariat du quartier. Tu le connais aussi, c'est Sylvain. Tu te souviens de Sylvain? Il faisait partie de notre bande au collège…"

En disant cela, il se leva et me prit par la main pour m'entrainer vers la porte d'entrée de la maison.

"Allons, dépêche-toi un peu. Inutile de perdre du temps à retirer ton tablier. Les flics vont se régaler en le voyant! C'est un bon moyen de montrer qui porte la culotte chez toi!"

Réalisant soudain à quel point je devais avoir l'air grotesque à cet instant, je m'effondrai en sanglots. Bien sûr, Greg avait raison. Que pouvais-je bien raconter à des policiers (ou à n'importe qui d'autre, d'ailleurs), sans me ridiculiser? En pleurs, je me laissai tomber par terre. Je savais que je n'avais au fond que deux solutions: partir, pour vivre seul, mais je n'en avais ni le courage, ni les moyens, ou bien rester, et subir cette situation tant bien que mal… Alice vint nous rejoindre dans l'entrée, elle s'assit par terre près de moi, et me prit tendrement dans ses bras.

"Oh, mon chéri. Je sais que ça doit être dur pour toi… Je suis si désolée que cette situation te rende malheureux… Mais tu vas t'y faire… Tu dois comprendre, J'aime Greg. J'ai besoin de lui, de sa force… Je t'aime aussi… Mais… Autrement… Je voudrais tellement que ça marche, nous trois ensemble…"

Peu à peu, je me calmais. Alice essuya tendrement mes larmes, et m'embrassa sur le front, comme on embrasse un enfant qui a un gros chagrin. Puis elle commença à déboutonner ma braguette, avant de tirer mon pantalon pour le baisser. Elle baissa ensuite mon caleçon, tandis que Greg lui tendit la cage de chasteté qu'il était allé récupérer au salon. Je restai passif quand elle me posa la cage sur mon sexe qui semblait encore plus petit, tant il était rabougri par l'émotion et la peur. Elle cadenassa ensuite l'objet, de manière à ce que je ne puisse pas le retirer, puis retira la clé et la tendit à Greg. En la prenant, celui-ci dit, sur le ton autoritaire d'un père qui fait la leçon à son fils adolescent:

"Voilà, et maintenant, c'est moi qui déciderais quand tu pourras la retirer, ou non. Tu vas devoir le mériter!"

Le mériter? Que voulait-il dire par là? Qu'allait-il encore m'imposer? Je n'imaginais pas ce qui m'attendait. Aurais-je pris la fuite si j'avais su? Peut-être pas… Je dois l'admettre, j'ai toujours été lâche…

De plus, les choses évoluèrent de manière très progressive, et je crois que Greg lui-même ignorait alors jusqu'où il allait me pousser.

Bien sûr, je m'y attendais, il ne fallut pas longtemps avant que Greg exigea de moi une nouvelle fellation. Après avoir d'abord refusé, je finis de bien mauvaise grâce par le sucer maladroitement.

"Tu vas devoir faire des progrès, si tu veux mériter qu'on te retire ta cage de chasteté!"

C'est aussi dans cette période qu'Alice devint de plus en plus exigeante avec moi. Prétextant que je n'avais toujours pas retrouvé d'emploi (il faut dire qu'après le choc de me découvrir cocu, je n'avais que peu d'énergie à consacrer à le recherche d'un emploi…), elle demanda que je m'occupe de toutes les tâches ménagères dans la maison. Bientôt, je ne quittais quasiment plus mon tablier de la journée, tant j'avais de choses à faire.

Un soir, au moment de rentrer à la maison, Alice sortit un objet en tissu de son sac:

"Tiens, je t'ai acheté quelque chose aujourd'hui."

Elle le déplia et le tint devant moi pour me montrer:

"Joli, tu ne trouves pas? Ton ancien tablier commence à être usé, il t'en fallait un nouveau."

C'était en effet un nouveau tablier, mais si différent de l'ancien… Il était – comment dire – très féminin, blanc cassé, mais orné de fleurs imprimées roses et rouges, et il se fermait avec un large ruban rouge.

"Je ne peux pas porter ça? C'est trop f…"

Je ne terminai pas ma phrase. Greg venait de faire son entrée dans la cuisine.

"Allons, mais si, tu peux le porter. C'est juste pour la maison. Je suis sûre qu'il t'ira très bien!"

Tout en disant cela, Alice me retira mon ancien tablier, avant de me faire enfiler celui-ci. Greg ne dit rien, mais me regardait avec son sourire carnassier qui me terrorisait toujours autant. Ce ne fut que le lendemain, alors que je servais le dîner en portant mon nouveau tablier que Greg fit une remarque:

"Merci, tu fais une merveilleuse petite femme d'intérieur!"

Bien sûr, c'était encore une de ses plaisanteries de mauvais goût… C'est ainsi que je l'interprétai sur le moment. J'ignore si c'est cela qui lui donna l'idée pour la suite, ou si cette idée lui trottait déjà dans la tête depuis longtemps. Quelques jours plus tard, le vendredi soir, Greg rentra à la maison avec un paquet de la taille d'une boîte à chaussures. Il me le tendit, et me dit avec un large sourire:

"Tiens, la petite femme d'intérieur, voilà une tenue pour le week-end!"

J'ouvris la boîte, qui contenait une robe imprimée à fleurs du genre robe de ménagère des années 50, soigneusement pliée, ainsi qu'une paire de mules à petit talon.

"Mais ça va pas? Je ne vais tout de même pas porter ça!"

"Et pourquoi pas? Tu n'aimes pas le style? Bah, ne t'en fais pas, on ira faire du shopping un de ces jours pour t'acheter des tenues qui te plairont davantage!"

"Quoi? Mais non, il ne s'agit pas de ça!"

"Et puis, en attendant que tu aies tes propres dessous, je suis sûr qu'Alice voudra bien te prêter un de ses collants!"

"Mais non! Je…"

Une énorme gifle me fit taire.

"Vas te changer. Enfile ça, et n'oublie pas ton joli tablier!"

Sous le choc, je compris qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie, et je fis ce que Greg exigeait de moi. Je paniquai un instant car je ne compris pas tout de suite dans quel sens la robe devait se porter, et c'est en pleurs que je me tournai vers le miroir. J'étais ridicule. On aurait dit un vulgaire travelo, ou un type en déguisement de carnaval… Mais, dans ce cas, au lendemain de la fête, après une nuit blanche épuisante. Pourtant, Greg ne fit aucune remarque en me voyant ainsi. Il se contenta d'aller s'assoir dans le salon, et d'allumer la télé, en me demandant de préparer le repas, car Alice n'allait pas tarder à rentrer.

En effet, elle rentra peu après, et sembla quelque peu surprise en me découvrant dans cette tenue. Elle laissa échapper un petit éclat de rire, puis alla rejoindre Greg au salon. Ce soir-là, je leur servis le repas, mais je ne mangeais rien. Je n'avais aucun appétit. Plus tard, à peine la vaisselle lavée, et la cuisine rangée, j'allais me coucher, désespéré, et espérant que ce cauchemar s'arrête le lendemain matin.

Le lendemain matin, le samedi, je savais que Greg et Alice allaient, comme souvent le week-end, s'offrir une grasse matinée. Je restais dans ma chambre sans parvenir à me décider comment réagir. Allais-je défier Greg, et m'habiller normalement? J'étais terrifié en pensant à cette éventualité, mais j'espérais que ma femme prendrait ma défense. Ou allais-je me soumettre, et remettre la robe de la veille? Finalement, je n'eus pas le temps de me décider. C'est Alice qui décida pour moi. Elle entra dans ma chambre et me fit me lever. Elle me prit par la main et m'entraina dans la salle de bain. Arrivés là, elle me retira les sous-vêtements dans lesquels j'avais dormi, puis elle sortit une bombe aérosol.

"Si tu veux porter une robe, c'est mieux que tes jambes soient épilées!"

Et sans attendre ma réaction, elle m'enduisit les jambes, mais aussi le torse, les dessous de bras et les bras de cette mousse malodorante éjectée de l'aérosol. Elle m'ordonna alors de ne pas bouger pendant une dizaine de minutes. Alors que j'allais trouver le courage de me rebeller, j'entendis la voix de Greg au loin qui demandait:

"Ma chérie, tout va bien?"

Bien sûr, le simple fait d'entendre cette voix tant redoutée me calma immédiatement. Je fis ce qu'Alice attendait de moi. Peu après, alors que je sentais une chaleur désagréable, à la limite de la brûlure, monter sur tout mon corps, elle me fit passer sous la douche. Là, je vis les poils de mon corps disparaitre, emportés par la mousse dépilatoire. Je me sentis plus nu que jamais à cet instant. Alice m'aida à me sécher, non sans s'amuser à me caresser pour m'exciter. Je la suppliai d'arrêter, car ma cage de chasteté me serrait tant qu'un début d'érection pouvait être atrocement douloureux, mais cela sembla la stimuler encore davantage. Elle semblait fascinée par mon sexe emprisonné dans cette cage rose bonbon. Elle continua à me caresser jusqu'au moment où, entre douleur et jouissance, j'éjaculai sur le carrelage de la salle de bain en poussant un petit cri aigu.

Ma femme me fit nettoyer tout ça avant de m'entrainer vers ma chambre. Arrivés là, elle me fit enfiler une de ses anciennes petites culottes, puis un soutien-gorge assorti, qu'elle rembourra avec deux chaussettes roulées en boules. Ensuite, elle me donna une paire de collants fins, et me montra comment les enfiler sans les abimer.

"Il fait frais ce matin, il ne faudrait pas que tu attrapes froid. Bien, maintenant, enfile ta robe."

Elle vit que je fis une grimace en prenant dans mes mains cette robe dans laquelle je me trouvais totalement grotesque.

"Tu as raison, elle n'est pas jolie, cette robe. C'est Greg qui l'a trouvée dans une boutique de seconde main. Décidément, les hommes n'ont aucun goût pour les jolis vêtements. On te trouvera bientôt d'autres robes qui t'iront mieux!"

Quoi? D'autres robes? Ce n'était donc pas un simple jeu humiliant qui ne devait durer qu'un week-end? Greg et Alice semblaient bien avoir l'intention de me faire porter des tenues féminines pour un long moment. Qu'attendaient-ils de moi? Qu'allaient-ils faire de moi? J'imaginais et je craignais le pire.

Une fois ma robe enfilée, Alice me fit assoir sur mon lit, et elle arrangea un peu mes cheveux. Depuis quelques mois, j'avais négligé mon apparence, et ils commençaient à avoir une certaine longueur, commençant à couvrir mes oreilles. Je me retrouvais rapidement avec une coiffure "à la garçonne". Alice me fit enfiler les mules à talons, puis m'ordonna d'aller préparer le petit-déjeuner, et d'aller le servir à Greg dans son lit!

Dans un état second, dû sans doute aussi au fait que j'étais affamé, je fis chauffer le café, et préparai des tartines, non sans avoir au préalable enfilé mon tablier. Au moment d'emporter tout cela sur un plateau, Alice m'arrêta, me mit d'un geste rapide du rouge sur les lèvres, avant de me pousser vers la chambre.

Après avoir frappé à la porte, j'entrai dans la chambre. Je vis Greg, allongé dans le lit, qui examinait son téléphone. Il ne leva les yeux vers moi qu'au dernier moment, et en me voyant, son visage s'éclaira:

"Je le savais. Tu es parfaite! Une vraie petite femme au foyer."

Alors que je déposai le plateau près de lui, il tendit le bras et me saisit par les hanches, comme il l'aurait fait pour une femme, avec douceur, mais fermement. Je crois que mon visage s'empourpra plus que jamais à cet instant. J'étais sous le choc qu'on puisse me traiter ainsi! Paralysé par la surprise et la peur, je le sentis me caresser les cuisses et les hanches. J'ignore ce qu'il avait en tête à cet instant, mais heureusement, il fut interrompu par Alice, qui vint le rejoindre au lit. J'en profitai pour me sauver et me réfugier dans la cuisine, où je restais bouleversé pendant un long moment avant de parvenir à me calmer, et à prendre moi aussi un petit-déjeuner.

La suite du week-end, pendant lequel je ne pus changer de tenue, se passa sans véritable incident. Le lundi, après le départ de Greg et d'Alice pour leurs emplois respectifs, je pus me changer et reprendre une tenue d'homme. J'en profitai pour tenter de reprendre mes recherches d'emploi, toujours sans succès. Ce n'était pourtant pas par manque de motivation. J'étais bien conscient que je dépendais de ma femme et de son amant, et que ma seule chance de retrouver mon indépendance était de trouver un travail.

Je crois bien que cela ne dérangeait pas vraiment Alice que je sois sans emploi, et que je dépende d'elle financièrement. Depuis que j'avais en charge l'intégralité du ménage dans la maison, elle se sentait bien plus à l'aise. Greg, quant à lui, il avait clairement la position du mâle alpha, et il trouvait du plaisir à me dominer et à m'humilier.

La semaine passa, et, le vendredi, en début d'après-midi, Alice rentra à la maison assez tôt. Elle me demanda de me préparer à sortir, car nous allions "faire du shopping". Je ne pensais plus à ce qui s'était passé le week-end précédent, alors je fus très surpris quand Alice mesura et nota mes mensurations avant de m'emmener dans une boutique de prêt-à-porter féminin.

"Tu ne peux pas rester tous les week-ends avec la même robe moche… Et puis, si tu as suffisamment de tenues, tu pourrais même rester notre femme au foyer durant toute la semaine!"

"Quoi? Mais non, je ne peux pas faire ça…"

"Pourquoi pas, tu as trouvé un emploi?"

"Euh… Pas encore…"

"Eh bien, je pense, dans ce cas, et Greg est d'accord, que tu pourrais devenir notre petite bonniche… A plein temps!"

"Hein? Mais non, je…"

"Tu fais déjà tout le travail d'une bonne. Il ne te manque que l'uniforme!"

"Non, je refuse!"

"Si tu veux rester à la maison, tu vas devoir accepter nos conditions!"

"NOS conditions? C'est Greg, ou c'est toi qui a eu cette idée?"

"Qu'est-ce-que ça change?"

"Je ne peux pas accepter que Greg m'oblige à faire tout ça! C'est un…"

"Fais attention à ce que tu vas dire! C'est l'homme que j'aime! Et puis de toute façon, l'idée vient de moi!"

J'ignore si Alice me disait la vérité à cet instant, mais le fait que ce soit elle, l'amour de ma vie, qui m'impose ce mode de vie, et non mon persécuteur, rendait étrangement les choses moins insupportables à mes yeux. Je la suivis donc sans un mot de plus dans les rayons de la boutique. Là, elle choisit pour moi deux jupes droites assez strictes, dont une que je trouvais extrêmement courte, même si c'était Alice qui l'avait portée. Elle prit aussi trois chemisiers, ainsi qu'une petite robe noire.

"Une petite robe noire, c'est un article indispensable dans toutes les garde-robes."

Bref, de quoi me constituer des tenues, qui, accessoirisées avec mon tablier, faisaient de classiques uniformes de bonne très corrects. Je ne m'attendais pas à cela, mais Alice m'entraina dans une cabine d'essayage, où elle me fit essayer l'ensemble des articles. Terrifié par l'idée qu'une vendeuse, ou une cliente ne m'aperçoive, je me soumis à la volonté de ma femme. Après ces essayages, qui furent pour moi un véritable cauchemar, Alice me guida au rayon lingerie. Là, elle choisit pour moi plusieurs petites culottes, "pour que je puisse en changer tous les jours", ainsi que deux soutiens gorges. Elle prit aussi plusieurs paires de collants.

Dans un état second, je suivis des yeux Alice qui payait l'ensemble des achats, et je me demandais pourquoi elle avait acheté tant de choses. Je n'avais pas encore compris à quel point elle était sérieuse quand elle disait qu'elle voulait que je sois sa "bonne à plein temps".

Sortis de la boutique de prêt-à-porter, et de retour dans notre voiture, Alice me demanda de retirer mon pantalon, et d'enlever mes chaussettes. J'obéis avec difficultés, dans le petit habitacle de notre auto. Elle me tendit alors l'un des collants fins qu'elle venait d'acheter, et me fit l'enfiler, avant de remettre mon pantalon. Quand je lui demandai pourquoi elle m'obligeait à mettre un collant, elle me répondit:

"Ce sera mieux pour les essayages de chaussures que tes grosses chaussettes d'homme."

"Des essayages de chaussures?"

"Oui, bien sûr, il faut compléter tes tenues avec de jolies chaussures. C'est indispensable!"

J'avais vécu un cauchemar en essayant une robe et des jupes à l'abri d'une cabine d'essayage. Ce n'était rien en comparaison de l'humiliation que je ressentis quelques minutes plus tard dans une boutique de chaussures, quand ma femme me fit essayer plusieurs paires de chaussures féminines devant tout le monde. Sous le regard amusé des vendeuses, elle choisit pour moi une paire de ballerines noires "pour tous les jours", et une paire d'escarpins à talons de huit centimètres "pour les jours de fête"!

Une fois rentrés à la maison, ma femme me fit prendre une douche, et retoucher mon épilation. Elle me fit ensuite enfiler un nouvel ensemble de lingerie, un collant fin noir, et la petite robe noire. Je pensais qu'elle en avait fini, mais elle me fit assoir devant sa coiffeuse, et entreprit de me maquiller. Elle commença par une couche de fond de teint.

"On n'aura plus le temps ce soir, mais un de ces jours, je t'épilerais les sourcils. Ce sera plus joli."

Me dit-elle en me traçant des traits noirs pour souligner mes yeux. Elle ajouta du mascara, ainsi que du rouge à lèvres. Après cela, elle attacha sur mes cheveux un ruban blanc qui ressemblait à une coiffe de bonne. Ensuite, elle me fit enfiler les escarpins à talons et me demanda de m'entrainer à les porter. Après quelques allez-retours dans la chambre, je trouvais progressivement mon équilibre, et, satisfaite, Alice me demanda d'enfiler mon éternel tablier et d'aller préparer le repas du soir.

Un peu plus tard, quand Greg rentra à la maison et me découvrit ainsi, il resta d'abord un instant sans voix. Puis, avec un ton très calme que je ne lui connaissais pas, presque un murmure, il me demanda de m'approcher de lui. Il me prit la main et me fit tourner sur moi-même pendant qu'il me regardait… Non, il ne me regardait pas, il m'admirait! J'étais troublé par l'intensité de son regard sur moi. Pendant un instant, je n'eus plus peur de lui. Ses yeux exprimaient une douceur que je n'avais jamais ressentie… Puis soudain, je réalisai qu'il me désirait! Comme un homme peut désirer une femme! Soudain, une nouvelle forme de terreur monta en moi. Je n'étais plus le petit garçon terrifié que j'avais toujours été face à lui. J'étais un objet de désir pour lui! Je baissai les yeux, terriblement gêné maintenant par son regard sur moi. Je n'avais qu'une envie, partir en courant. Et en même temps, je sentais que j'en serais incapable, d'autant plus avec les talons que je portais et auxquels je n'étais pas encore habitué. Heureusement pour moi, cet instant fut interrompu par ma femme, qui me demanda de retourner à la cuisine pour finir de préparer le dîner, et qui enlaça son amant pour reconquérir toute son attention.

J'étais terrifié par ce qui pouvait encore m'arriver ce soir-là, mais finalement, Alice parvint à monopoliser toute l'attention de Greg. D'ailleurs, ils faisaient l'amour sur la table de la salle à manger au moment où je devais servir le dessert. On allait pouvoir manger ce dessert le lendemain…

Le lendemain matin, ma femme m'entraina dans la salle de bain, où, comme elle l'avait évoqué la veille, elle commença à m'épiler les sourcils. Je détestai cela, tant chaque poil retiré m'arrachait des larmes. Pourtant, je la laissai faire. Comme avec tout ce que j'avais subi jusque-là, je restais passif, et incapable de réagir (même si intérieurement, j'avais l'envie de trouver le courage de mener une furieuse rébellion).

Peu après, quand je me vis dans le miroir, j'éclatai en sanglots. Elle avait tant affiné mes sourcils que j'avais l'air d'une femme, ou au moins d'un garçon excessivement efféminé! Je n'allais plus jamais oser ne me montrer à personne!

"Non, c'est trop! Je ne vais jamais plus pouvoir sortir! Je n'oserais jamais me montrer ainsi!"

"Allons, n'exagère pas…"

"Je n'exagère pas! Tu m'imagines, me montrer ainsi devant un employeur dans un entretien d'embauche?"

"Bah, ça fait des mois que tu ne trouves pas de boulot. Ça ne changera pas grand-chose… Et puis, on en a parlé avec Greg. Tu ne devrais plus avoir besoin de chercher du travail. On va t'embaucher comme bonne, et te verser un petit salaire, comme toute employée de maison en a le droit!"

"Employée de maison? C'est tout ce que je suis pour toi?"

"Mais non, mon chéri. Tu sais bien que je t'aime!"

"Tu m'aimes? Comment est-ce que tu me traiterais si tu ne m'aimais pas!"

En pleurs, je la repoussai, puis je courus vers ma chambre. Là, je tombai sur Greg. Il rassemblait toutes mes affaires et les enfouissait dans des sacs poubelles. Je restai interloqué en le découvrant là. Il me sourit, et me dit:

"Tu n'auras plus besoin de tout ça. Tes tenues de bonne te suffiront."

"Mais, mais, mais…"

"D'ailleurs, il faudrait que tu t'habilles. Tu ne vas pas rester en peignoir toute la journée!"

"Mais non, mais… Et si je dois sortir? Ne serait-ce que pour faire des courses?"

"Aucun problème! Tu fais une femme très convaincante. Personne ne s'apercevra de rien!"

"Quoi? Et si je dois aller chez le médecin?"

"Ouais, tu as peut-être raison… On va réfléchir à ça…"

Un bref instant, je crus que mon argumentation avait été suffisante pour sauver au moins une partie de mes affaires d'homme, malgré l'état de panique dans lequel je me trouvais. Il me fit alors un étrange sourire.

"Ouais, tu as raison, on va te prendre rendez-vous chez le médecin. Je crois que le moment est venu…"

Puis, sans un mot de plus, il prit les sacs poubelles qui contenaient tous mes biens, et sortit de la chambre. Ma penderie grande ouverte ne contenait plus que les affaires de femme qu'Alice m'avait achetées. Je m'effondrai sur mon lit, en pleurs. Alice et Greg me laissèrent seul dans ma chambre pendant plusieurs heures ce matin-là. Ils ne me demandèrent même pas de préparer le petit-déjeuner, ni même le repas de midi. Je pense qu'ils attendaient que je me calme. Ce ne fut qu'en fin d'après-midi que je parvins à émerger de mon abattement. Ne pouvant pas rester éternellement en peignoir, je me résignai à enfiler l'une des tenues qui me restaient. Après avoir enfilé en tremblant une petite culotte, mais pas de soutien-gorge, et un collant, pour ne pas avoir froid. Je choisis le chemisier le moins sophistiqué. Il était blanc cassé, et il ressemblait à une chemise d'homme, mis à part les boutons à l'envers. Et j'enfilai la jupe la plus longue, qui m'arrivait jusqu'aux genoux. Ne voulant pas m'embêter avec des talons, j'enfilai pour finir les ballerines. Je vis que j'étais seul dans la maison. Ma femme et son amant étaient sortis. Affamé, je me préparai un en-cas dans et je m'installai dans la cuisine pour l'avaler.

Plus tard, Greg et Alice rentrèrent. Alice me prit dans ses bras:

"Alors, c'est fini ce gros chagrin?"

Je ne répondis rien. J'aurais voulu hurler, mais je sentais les yeux de Greg sur moi, et cela me paralysait.

"Allons, ça fait des semaines que tu occupes la fonction de bonne dans la maison. C'est juste une manière d'officialiser cela. Cela ne va rien changer entre nous."

Qui ne dit mot consent… J'imagine qu'à cet instant Alice interpréta mon silence épouvanté comme un acquiescement de ma part.

Après un moment interminable, Greg rompit le silence:

"Bon, qu'est-ce qu'on mange ce soir?"

Comme je demeurais en état de choc, je ne répondis pas. Alice proposa alors:

"Et si on allait au restau?"

"Oh oui, bonne idée! Allez, je vous invite, TOUTES les deux. Alice, ma chérie, tu peux choisir le restaurant."

Alice choisit rapidement un restaurant proche de chez nous qui était spécialisé dans les fruits de mer. Puis elle me prit par la main pour m'entrainer dans la salle de bain.

"Allez, il faut nous faire belles!"

Après avoir vérifié et retouché mon épilation, puis la sienne, Alice m'entraina sous la douche. Nous n'avions plus pris de douche ensemble depuis le tout début de notre relation. Je restais apathique pendant qu'elle me lavait, tout en me caressant très tendrement. Après la douche, elle me fit la coiffure la plus féminine possible avec la petite longueur de cheveux dont je disposais. Elle me maquilla, tout en me montrant comment faire, car "je devais apprendre progressivement à me maquiller seul". Elle me fit enfiler un ensemble de lingerie, et un collant noir en dentelles à motifs de fleurs. Elle me rembourra le soutien-gorge avec une paire de chaussettes.

"On va devoir trouver une solution meilleure que ça pour remplir ton soutien-gorge."

Je ne relevais rien de ce qu'elle me disait, et pourtant, la suite de ma transformation se décidait sans doute à cet instant. Elle me fit enfiler la petite robe noire, mais cette fois, plutôt qu'un tablier, elle me prêta un collier, ainsi qu'une paire de boucles d'oreilles à clip.

"On devrait aussi te faire percer les oreilles, à l'occasion…"

Elle me fit ensuite enfiler mes escarpins, et me prêta un petit sac à main, dans lequel elle glissa un paquet de mouchoirs, ainsi que le nécessaire pour retoucher mon maquillage. Elle-même s'était maquillé avec soin, et avait enfilé l'une de ses plus jolies robes.

"Je ne voudrais tout de même pas que tu sois plus jolie que moi!"

Me murmura-t-elle avec un sourire coquin. Elle me prêta l'une de ses vestes, et nous étions "prêtes" à sortir. Quand Greg nous vit, il laissa échapper un sifflement d'admiration. Il se plaça entre nous deux et nous pris "chacune" par un bras.

J'étais resté amorphe pendant tout le temps de notre préparation, mais au moment de sortir dans la rue, et encore plus à l'approche du restaurant, je me mis à paniquer. Greg, qui me tenait par le bras, le sentit:

"Allons, ne t'affoles donc pas. Tu es superbe! Personne ne va s'apercevoir de quoi que ce soit… Evite juste de parler trop fort."

Je gardai la tête baissée durant toute la soirée, mais je crois qu'en effet, personne au restaurant ne soupçonna rien. J'étais en public, habillé en femme, et je passais inaperçu! Avant d'entamer le dessert, Alice m'entraina aux toilettes avec elle. Elle me montra comment retoucher mon rouge-à-lèvres et me demanda si ça allait. Je lui répondis par un petit sourire forcé. A part à cet instant, elle ne s'occupa pas de moi ce soir-là. Elle n'avait d'yeux que pour son amant… Amant qui ne se gêna pas pour glisser sa main sur ma cuisse pendant le dessert, ce qui me fit sursauter. Paniqué, je regardai autour de moi pour voir si mon geste avait attiré l'attention de quelqu'un… Mais non!

Plus tard, de retour à la maison, Greg m'enlaça comme si j'étais une femme.

"Tu sais de quoi j'ai envie, maintenant? J'adorerais une petite pipe!"

Horrifié, je tentai de le repousser, et je me remis à sangloter misérablement quand il me retint avec force. Heureusement pour moi, Alice intervint.

"Allons, mon chéri, tu ne crois pas que tu lui en demandes trop? Elle, euh… Il en a déjà suffisamment fait pour aujourd'hui."

Greg relâcha son emprise et me regarda avec son sourire sadique:

"Ouais, tu as peut-être raison… Dommage… Si elle m'avait taillé une pipe, je crois bien que je lui aurais retiré sa cage de chasteté pour le week-end…"

Il se tourna alors vers Alice et l'entraina vers la chambre. Je restai seul dans l'entrée, complètement éteint et épuisé après cette journée.

Je ne me souviens pas comment je fis pour retrouver ma chambre ce soir-là, dans l'état dans lequel j'étais, mais je me réveillai le lendemain matin dans mon lit.

Après un long moment, je me souvins de tout ce qui s'était passé la veille. Machinalement, après m'être débarbouillé, j'enfilai le même ensemble avec jupe que la veille. Puis, je retrouvai mon tablier, et, comme un robot, je me mis à préparer le petit-déjeuner pour tout le monde. C'était ce que je faisais depuis des semaines. Seule ma tenue avait changé. Je crois que le fait de reprendre ma routine sans trop y réfléchir était une sorte de refuge, pour ne pas devenir complètement fou.

Cette routine allait être ma vie au cours des semaines suivantes, sans beaucoup de changement. Il y eut bien une nouvelle séance de shopping, où ma femme m'acheta quelques dessous supplémentaires. Oh, rien de bien exceptionnel, à part une guêpière sexy avec jarretelles, et des bas. Je rangeai ces dessous, bien trop féminins, et osés à mon goût, au plus profond de mon placard, espérant qu'ils soient oubliés, et que personne ne m'oblige jamais à les porter.

Je reçus aussi une nouvelle robe, bleue marine, assez passe-partout, qui devait me permettre de sortir en plein jour, pour faire les courses par exemple, ce que je faisais le moins possible. Malheureusement, cette tâche m'était dévolue, et je ne pouvais pas toujours éviter de m'en charger… Il faut bien manger…

J'appris aussi progressivement à me maquiller sans l'aide de ma femme. Là encore, ma principale motivation était de passer inaperçu quand je sortais, et non de plaire à Alice, et encore moins à Greg.

Un jour, ma femme me fit aussi percer les oreilles, et plus tard, quand mes cheveux avaient encore un peu poussé, elle m'emmena chez son coiffeur, qui me fit une coiffure, toujours "à la garçonne", mais incontestablement féminine.

Avec le temps, je me faisais lentement à cette nouvelle vie. Moi, un homme marié, je vivais désormais comme une femme, et j'étais au service de l'amant de mon épouse! Je crois que j'avais déjà renoncé à tout espoir de retrouver ma vie d'avant.

Un soir, Alice m'annonça que j'allais devoir me lever tôt le lendemain matin, qu'elle m'avait pris rendez-vous chez son médecin, qui était une amie proche, plus tard dans la semaine, et que je devais préalablement aller faire une prise de sang. Bien sûr, je tentai de négocier le fait de pouvoir remettre une tenue d'homme pour ces rendez-vous médicaux, mais elle resta ferme, en m'expliquant que son amie était très professionnelle, qu'elle allait s'occuper de ma santé, et non de ma tenue… Et que de toute façon, elle était au courant de notre "mode de vie"! Alors que je tentai désespérément d'insister pour avoir droit de porter une autre tenue, Greg intervint, et avec autorité, mit fin à la discussion.

La prise de sang se passa plutôt bien. Je m'y rendis vêtu de ma robe bleue, d'un collant couleur chair, et de ballerines noires. J'avais un maquillage léger. Curieusement, personne ne sembla relever le fait que j'étais un homme vêtu en femme. Ma femme m'accompagna ensuite chez son amie médecin. Elle resta avec moi pendant une partie de la consultation. Le docteur, en effet très professionnelle, ne fit aucune remarque sur ma tenue, sembla d'abord s'intéresser qu'à ma santé, et à mon moral… Au plus bas depuis plusieurs mois. Puis, après m'avoir examiné longuement, et avoir analysé les résultats de la prise de sang, elle me demanda comment je me sentais dans mon rôle de "femme au foyer". Je ne pus pas cacher que cette situation ne me rendait pas heureux, mais, en présence d'Alice, je ne trouvais pas les mots pour exprimer l'ampleur de mon désespoir. Le docteur demanda alors à Alice de nous laisser seuls. Elle s'adressa alors à moi sur un ton solennel:

"Bien, je ne vous cacherais pas qu'Alice me raconte tout sur votre mode de vie, disons… Original… Elle a l'air comblée, et j'en suis heureuse pour elle. Vous le savez, nous avons toujours été très amies. Vous, par contre, vous ne semblez pas complètement à votre aise. N'est-ce-pas?"

Après un long silence pendant lequel mes yeux restèrent fixés sur mes pieds, qui semblaient si féminins dans mes ballerines, je murmurai:

"C'est vrai, je ne sais plus vraiment où j'en suis…"

Le docteur me fit répéter, car ma voix était presque inintelligible la première fois, puis elle me soumit son idée:

"Nous en avons parlé, avec Alice: nous avons peut-être une solution pour que vous vous sentiez mieux."

"Ah?"

"C'est expérimental… Mais il semble que c'est un bon moyen pour que vous vous sentiez mieux… Que votre esprit s'accorde mieux avec votre quotidien…"

"Oui? Et c'est quoi, ce moyen?"

" Il est reconnu qu'un tel traitement agit sur votre cerveau, et donc sur votre manière de voir les choses. En fait, je vous propose un traitement hormonal léger, un traitement à base d'hormones féminines, qui pourraient vous soulager, et même vous aider!"

"Des hormones… Féminines? C'est le genre de truc qui va me faire pousser des seins, non?"

"Oh, pas avec des doses légères, ou très peu. Il ne s'agit que d'agir sur votre psyché, d'améliorer votre moral…"

J'étais abasourdi qu'un médecin puisse me proposer sérieusement un tel traitement. C'était complètement fou. Je voulus refuser, me mettre à hurler, sortir en courant… Puis me vint la vision du visage sévère de Greg. Je me sentais bien incapable de lui faire face, et de lui dire que je refusais ce qu'il voulait m'imposer. Cherchant une porte de sortie, je demandai au médecin:

"Euh, mais… Si les effets ne sont pas… Si le traitement ne se passe pas comme prévu…"

"Oh, bien sûr, c'est un traitement qui se fait sous surveillance médicale des plus sérieuses! Au moindre soucis, nous adapterions le traitement, ou, au pire, nous l'arrêterions!"

Après une nouvelle hésitation, je balbutiai:

"Ah, euh alors OK pour essayer… Je suppose…"

Encore une fois, je dus me répéter avant que le docteur n'ouvre un tiroir avec un air décidé, et en sortit un flacon et une seringue.

"Bien! Je vais vous prescrire des cachets à prendre chaque jour… Mais pour commencer, je vais vous faire une injection."

D'un geste, elle me fit comprendre de relever ma jupe, et de baisser mon collant et ma petite culotte. Abasourdi que les choses aillent si vite, je restai immobile, le regard fixé sur la seringue. Elle m'expliqua alors qu'elle avait commandé le flacon d'hormones depuis plusieurs jours à la demande de ma femme. Comprenant que tout avait déjà été prévu à mon insu depuis longtemps, fis ce que le docteur demandait, non sans verser une petite larme. Un bref instant plus tard, je reçus ma première injection d'hormones. Alors que je réajustais ma tenue, elle ajouta:

"Si tout se passe bien, nous pourrions aussi augmenter les doses… Nous verrons cela dans quelques mois…"

Après quoi elle demanda à ma femme de nous rejoindre, et lui recommanda de bien surveiller que je prenais bien mon traitement régulièrement.

C'est peu après le début de mon traitement hormonal qu'Alice évoqua l'idée de me faire changer de prénom. Elle expliqua qu'on ne pouvait pas continuer à m'appeler "Pierre" alors que j'étais perpétuellement habillé en femme, surtout les rares fois où nous étions en public. Bien sûr, Greg se montra enthousiaste, et son enthousiasme me mit encore plus mal à l'aise, si cela était possible. Avec bonne humeur, il commença à proposer quelques noms désuets, comme Pierrette, ou pire, Bécassine, la petite bonne de la bande dessinée… Alice, voyant mon regard désespéré, se rangea pour une fois de mon côté. Elle me proposa de choisir le prénom d'une femme célèbre, comme par exemple mon actrice préférée. Greg se montra d'accord, mais comme toujours, il me mit la pression en me demandant de choisir rapidement, si non, il allait m'appeler Bécassine! Des images de mes actrices préférées défilèrent dans ma tête, et je finis par choisir Marion, comme Marion Cotillard. Greg me regarda un moment étrangement, comme s'il essayait de m'imaginer en "Marion", puis il dit:

"Ouais, Marion, je crois que ça pourrait aller… Bon, ben, ce sera Marion! Je vais me renseigner pour savoir comment on fait pour changer de prénom officiellement."

Etait-ce mon traitement hormonal qui agissait? Ou simplement le fait que je m'habituais progressivement à cette vie? Par la suite, je retrouvais parfois le sourire, un peu de joie de vivre. J'apprenais à savourer certains avantages de cette nouvelle existence. Par exemple, je trouvais délicieux l'air frais que je sentais sur mes jambes quand je sortais en robe. Je surprenais aussi des sourires sur les visages de personnes que je croisais, et non, il ne s'agissait pas de sourires moqueurs… Ces gens me trouvaient visiblement agréable à regarder!

Parfois, je retrouvais même mes désirs d'homme, que j'avais presque oubliés tant je m'étais senti diminué, notamment quand j'entendais la jouissance de ma femme à travers la cloison qui séparait nos chambres, quand son amant lui faisait l'amour. C'était terriblement frustrant et pénible. Ma cage de chasteté, que je n'avais pu retirer que très rarement et brièvement pour l'hygiène quand je prenais une douche, empêchait toute érection, ou la rendait excessivement douloureuse. Je rêvais de refaire l'amour à ma femme, ou au moins de pouvoir me masturber pour me soulager. Un jour, Alice me surprit en pleurs, à cause de ma frustration, mais aussi à cause d'un début d'érection qui me causait des douleurs insupportables. Je lui expliquai alors que je n'en pouvais plus, que j'avais besoin de plaisir sexuel… Qu'elle devait me libérer de ma cage, que je puisse au moins me masturber. Elle me promit d'en parler à Greg. Bien entendu, ce n'était pas ce que je voulais, je redoutais bien trop sa réaction. Je ne m'attendais pas à ce qui arriva.

Un soir, il rentra avec un petit paquet sous le bras. Il me le tendit:

"Tiens, avec Alice, on s'est dit que tu avais droit à ton plaisir toi aussi. C'est un cadeau. Eclate-toi bien!"

J'ouvris le paquet, très curieux de ce que j'allais y trouver, mais très anxieux aussi. En découvrant ce qu'il y avait à l'intérieur, je restais un long moment incrédule. Ma femme intervint:

"Ça ne te plait pas? Tu vas adorer, tu vas voir. Moi, j'aime bien ça aussi de temps en temps, quand Greg n'est pas là, ou qu'il est moins en forme."

"Euh, c'est quoi? C'est…C'est vraiment ce que je crois?"

"Oui, bien sûr! Un vibromasseur. Il parait que la stimulation de la prostate peut donner une jouissance incomparable à un mec!"

"Tu veux dire… Que c'est pour… Non!"

"Tu as peur de l'essayer? Tu sais, je te comprends. C'est toujours effrayant la première fois. Mais je t'assure que tu vas adorer!"

Greg me regarda sévèrement:

"Bon, qu'est-ce qu'on dit, Marion?"

"Euh… Merci?"

Je m'empressai de ranger ce "cadeau" au fond de mon placard, avec la guêpière, dans le but de l'oublier définitivement.

Mais curieusement, je ne parvins pas à l'oublier. J'avais de plus en plus souvent envie, et même besoin, de ressentir à nouveau du plaisir. J'avais le temps d'y penser au cours de mes longues journées seul à la maison. Oh, bien sûr, le ménage m'occupait pas mal, mais ce genre d'activité n'empêche pas l'imagination de travailler, ni les désirs de revenir me titiller jour après jour. J'avais beau supplier ma femme de me libérer de ma cage de chasteté (je n'aurais jamais osé faire face à Greg pour le lui demander directement), mon sexe, de plus en plus rabougri avec le temps, restait emprisonné.

Un jour où j'étais seul à la maison, n'y tenant plus, je me dis que je devrais essayer, que peut-être le vibromasseur allait effectivement pouvoir me soulager. Je le sortis de sa boîte, et le mis en marche, puis l'arrêtai immédiatement, effrayé par le petit bruit qu'il faisait dans la maison silencieuse. Je l'examinai longuement, impressionné par sa taille, pourtant très moyenne, et soudain, la peur de la douleur prit le dessus. Je m'empressai de le ranger à sa place. La même scène se répéta plusieurs fois. A chaque fois, ma peur reprit le dessus.

Je décidai alors de m'y prendre autrement. Je fis des recherches sur Internet sur la sodomie. Je trouvai évidemment d'abord des sites porno qui ne m'apprirent rien, mais finalement, au bout de quelque temps, je parvins à trouver de vraies informations. Bientôt, je connaissais toute la théorie sur la lubrification du trou du cul, sur les lavements avant la sodomie, sur la technique qui conseillait de pousser comme pour aller à la selle au moment de l'introduction, etc…

Il me fallut encore cumuler plusieurs jours de frustration, ainsi qu'une bonne dose de courage avant d'oser enfin essayer vraiment. Ce fut d'abord très désagréable, mais je savais, pour l'avoir vu lors de mes recherches, que c'était normal. Je persistais, et entamais un lent va-et-vient de l'objet dans mon fondement, sentant que cela me soulageait de ma grande frustration sexuelle. Petit-à-petit, je sentis monter une sensation inconnue, et terriblement agréable. C'était une jouissance très intense, très forte. Et cette sensation durait aussi longtemps que je trouvais la force d'aller et venir avec le vibromasseur dans mon cul. Je ne me souvenais pas avoir déjà ressenti un tel plaisir!

Bien sûr, après cette première fois, je ne pus pas me retenir de recommencer… Encore, et encore. Plusieurs fois, je fus à deux doigts de me faire surprendre par ma femme ou par Greg en pleine jouissance. Je n'étais pas prêt à partager le plaisir que je ressentais avec eux, surtout pas avec Greg. Mais je suis sûr qu'ils se rendirent compte de quelque chose. Après avoir retrouvé du plaisir sexuel, que dis-je… Après avoir découvert une forme d'euphorie que j'ignorais, j'étais évidemment beaucoup plus détendu. Je retrouvai le sourire, ce qu'Alice ne tarda pas à remarquer.

Plusieurs fois, Greg me demanda si je n'étais pas tenté par "un plan à trois" avec Alice et lui. Je refusai à chaque fois, et, étonnamment, Greg respecta mon choix sans insister, ni chercher à m'y forcer d'aucune manière. Mais plusieurs fois, il exigea, et finit presque toujours par obtenir que je lui fasse une fellation. Curieusement, je n'étais plus aussi dégouté ou effrayé à cette idée.

Un soir où Greg n'était pas à la maison, Alice me demanda si je n'avais pas envie de faire l'amour avec elle. Bien sûr, je lui répondis que oui, j'aurais bien voulu, mais que c'était impossible, avec ma cage de chasteté. Elle me prit alors dans ses bras, commença à m'embrasser et me caresser, et dans un soupir, elle me dit qu'il y avait d'autres manières de faire l'amour. Un instant plus tard, tous les deux en lingerie féminine, nous nous caressions avec passion. Mon sexe était enflé dans la petite cage de chasteté, et c'était très douloureux, mais seul comptait le plaisir que je partageais avec mon épouse. Après de longs efforts, je parvins à faire jouir Alice avec ma langue. Peu après, elle sortit du tiroir de la table de nuit un godemiché qui me semblait énorme. Il était équipé d'une ceinture dont elle se servit pour l'attacher sur elle:

"Ce soir, c'est moi l'homme, tourne-toi!"

Me dit-elle avec douceur, mais en même temps avec autorité. Je répondis par un timide:

"Non, pas ça…"

Mais elle mit fin à la discussion en me disant avec un sourire coquin:

"Allons, je sais bien que tu aimes ça! Tu te sers bien de ton vibromasseur. Il est peut-être temps de partager un peu avec moi!"

Après m'avoir préparé avec un, puis deux doigts, elle se mit en position de levrette derrière moi, puis me pénétra avec son engin. Etait-ce parce que j'étais désormais habitué à ce genre de pénétration? Je ne ressentis aucune douleur, au contraire! Une intense vague de plaisir me submergea quand je sentis l'énorme gode pénétrer très profondément en moi. Je ne pus retenir un petit cri, très aigu… Très féminin. Cela encouragea Alice qui entreprit un va-et-vient d'abord lent, puis de plus en plus puissant. La jouissance monta soudainement en moi comme jamais, et je me mis à trembler de tous mes membres de manière incontrôlable. Après plusieurs minutes d'un va-et-vient furieux, Alice me fit me retourner face à elle, et me pénétra cette fois an missionnaire. Cette fois, je voyais ses yeux, et dans son regard, une lueur de plaisir et de triomphe que je ne lui connaissais pas. Le plaisir me submergea encore plus fort qu'avant, et à chaque fois que le gode s'enfonçait au plus profond de mon cul, j'émettais un feulement animal qui semblait exciter énormément ma femme.

Oui, je jouissais, et c'était un orgasme féminin! Bien plus fort que tous les orgasmes masculins que j'avais pu connaitre dans ma vie. Après cette nuit mémorable, je basculai vers une forme de féminité définitive. Au plus profond de mon être, je me sentais désormais "femelle". La jouissance que j'avais ressentie était devenue une obsession pour moi. Je ne cessais d'y penser, espérant que bientôt, j'aurais une autre occasion de vivre quelque chose d'aussi fort. Dans cette période, je me mis même à penser à Greg différemment. Et si c'était lui qui me pénétrait ainsi? Est-ce que ma jouissance serait aussi forte? Ou peut-être encore plus forte?

Bien sûr, ces idées restèrent des fantasmes, et des fantasmes terrifiants. Greg me terrifiait toujours autant…

Les semaines suivantes de déroulèrent sans incident notable. J'étais relégué à mon statut de bonne, et je m'occupais du foyer tandis que Greg et Alice en profitaient pour s'aimer sans vraiment s'occuper de moi. Je faisais mon travail, et je prenais soin de ressembler à une femme crédible, bien évidemment plus pour passer inaperçu que pour faire plaisir à Greg.

Je tentai malgré tout un jour de m'acheter un pantalon d'homme en cachette, mais Alice s'en aperçut. Ce jour-là, pour me punir, Greg, après avoir déchiré et jeté mon pantalon, s'assit en me saisissant brutalement, puis me fit basculer sur ses genoux avant de trousser ma jupe, baisser ma culotte et mon collant, et de me fesser très durement. Ce soir-là, c'est en pleurs que je fis la vaisselle après le repas, avant d'aller me coucher, complètement désespéré.

A d'autres moments, je retrouvais un peu de joie de vivre, surtout quand il faisait beau temps. Dans ces moments-là, je m'appliquais particulièrement pour préparer les repas, et surtout les desserts. J'étais alors régulièrement complimenté par Greg, compliments agrémentés par quelques caresses furtives sur mes fesses ou le long de mes hanches.

Un jour, alors que mes cheveux commençaient à me tomber sur les épaules, Alice me proposa de retourner avec elle chez son coiffeur, où je me retrouvai avec une coupe au carré extrêmement féminine. Mon visage s'étant adouci, sans doute sous l'influence des hormones, je ne voyais plus qu'une jeune femme, plutôt jolie, quand je me regardais dans le miroir.

Alice sembla très enthousiaste en me voyant, et elle m'emmena faire les boutiques, où elle m'acheta une nouvelle robe, et de nouveaux escarpins assortis, aux talons qui me semblèrent d'abord démesurés. Je parvins pourtant à m'y habituer assez vite. Ce même soir, Greg nous emmena au restaurant. Ce fut une soirée très agréable, pendant laquelle je parvins presque à dominer la peur qu'il me suscitait. Au retour à la maison, il m'aida à retirer ma veste, puis il me prit par les hanches, et approcha son visage du miens avec un sourire enjôleur. Au moment où ses lèvres allaient se poser sur les miennes, je parvins à détourner le visage, et je le repoussai. Incapable de gérer les sentiments contradictoires qui me submergèrent à cet instant, j'éclatai en sanglots et je me réfugiai dans ma chambre. J'entendis Alice susurrer à Greg:

"Laisse-la tranquille. Elle n'est pas prête. Viens plutôt me faire l'amour."

Peu après, en sanglots dans ma chambre, je cherchai à comprendre ce qui m'arrivait. Un bref instant, j'avais eu envie que Greg m'embrasse! Puis, soudain, la peur avait repris le dessus. Que m'arrivait-il? Toutes ces émotions étaient-elles un effet du traitement hormonal que je prenais? Une fois de plus, je m'en voulais de manquer de courage, de rester dans cette maison dans ces conditions, de ne pas être capable de me rebeller… Et je m'en voulais terriblement d'avoir encore si peur de Greg… Et en même temps, de ressentir une forme de désir pour lui!

Je commençais à peine à calmer mes sanglots quand j'entendis ma femme crier de plaisir dans la chambre voisine. Est-il nécessaire de préciser que mes pleurs reprirent de plus belle après avoir entendu cela?

Quelques jours plus tard, alors que j'étais une fois de plus parvenu à surmonter mon état dépressif, Greg me présenta une liasse de documents, et m'ordonna de les signer:

"C'est une demande de changement d'identité. Après ça, tu pourras être officiellement Marion!"

Sous le choc, je regardai en direction de ma femme, qui se contenta de faire un signe de la tête pour montrer qu'elle approuvait. En tremblant, je signai ces papiers. J'allais cesser de m'appeler Pierre, et devenir définitivement Marion. Même si cela ne signifiait pas encore que je devenais officiellement une femme, je m'en rapprochais de manière inéluctable! J'allais bientôt avoir de nouveaux papiers, avec ma nouvelle identité.

Un peu plus tard dans la semaine, lors d'un nouveau rendez-vous chez l'amie médecin de ma femme, celle-ci sembla constater que le traitement hormonal me faisait du bien, que, malgré quelques moments de déprime, je me sentais de mieux en mieux dans mon nouveau rôle. Elle augmenta donc le dosage des hormones que je prenais, et me fit une nouvelle injection pour accélérer encore le processus.

A peine quelques jours plus tard, je pus en mesurer les effets quand je me retrouvais seul avec ma femme un soir. Terriblement lascive et excitée ce soir-là, Alice me caressa, comme elle le faisait de temps en temps. Cette fois, quand ses mains glissèrent au niveau de ma poitrine, de nouvelles sensations, totalement inconnues, me submergèrent. Mes seins n'avaient pas grossi en raison du traitement hormonal (pas encore), mais ils étaient devenus extrêmement sensibles. Ce soir-là, ma femme me donna un orgasme seulement en me caressant les seins! Bien sûr, je connus d'autres instants de jouissance quelques instants plus tard grâce à son gode-ceinture, et curieusement, cette fois, mon sexe encagé ne me fit pas souffrir. A aucun moment, il n'entra en érection. Ce soir-là, mes orgasmes furent exclusivement féminins, et ce fut grandiose!

En y repensant, je me rends compte que durant ces premiers mois de traitement hormonal, mon humeur était terriblement changeante. J'alternais des moments de jouissance et d'euphorie avec des périodes de déprime absolue. Dans la même journée, je pouvais connaitre d'intenses moments de joie (jamais avec Greg, dont la seule présence, même passive, continuait à me terroriser et à me paralyser), et peu après, des crises de larmes incontrôlables, un peu comme une gamine adolescente…

Un de ces moments de grande émotion pour moi fut ce matin, où, sous la douche, je me rendis compte que mes seins avaient pris un peu de volume. En me regardant attentivement dans le miroir, je vis que j'avais désormais des formes féminines, avec des fesses et des hanches plus rondes, et surtout une petite poitrine. A cet instant, je réalisai que je changeais véritablement, mais surtout, que ces changements étaient irréversibles! Cette concrétisation de ma féminisation fut terrible pour moi, et je m'effondrai en pleurs dans la salle de bain. Je venais d'intégrer que ma vie d'homme était finie. C'était comme un deuil.

Pourtant, toujours victime de mes sautes d'humeur, je retrouvais peu après une certaine euphorie, et je décidai d'assumer mes nouvelles formes. Pour la première fois, je ne mis aucun rembourrage dans mon soutien-gorge, et je laissais le haut de mon chemisier déboutonné pour faire apparaitre un joli décolleté. Alice ne manqua pas de le remarquer et me complimenta. Plus tard, quand il rentra de son travail, Greg le remarqua lui aussi. Il ne dit rien, mais je pus le voir dans ses yeux. La plupart du temps, je n'osais pas croiser son regard, tantôt moqueur, tantôt sévère, qui me faisait toujours baisser les yeux. Là, son regard était doux, caressant… Une fois de plus, je réalisai qu'il me désirait, mais cette fois, étrangement, je ne trouvai pas cette sensation désagréable.

Depuis qu'il m'avait obligé à m'habiller en femme, je sentais que j'allais un jour devoir "passer à la casserole", que tôt ou tard, il allait vouloir me baiser. Plusieurs fois, j'avais ressenti son désir, et pas seulement quand il m'obligeait à lui tailler une pipe. Plusieurs fois, il avait évoqué, sur le ton d'une demi-plaisanterie, qu'il avait envie d'une "partie à trois", avec Alice et moi. Etrangement, cette idée ne m'effrayait plus autant.

Pourtant, les choses ne se déroulèrent pas comme je les avais imaginées, et j'en suis sûre (oui, je devrais m'efforcer de parler de moi au féminin désormais), pas comme Greg les avait planifiées.

La vie nous réserve parfois des surprises cruelles.

Un soir, Alice et moi attendions le retour de Greg, qui se faisait attendre, quand son téléphone sonna. Alice répondit, et rapidement, je vis son visage se décomposer. Alice, en pleurs, posa son téléphone, et parvint juste à dire qu'il était arrivé quelque chose de grave à Greg. Je la pris dans mes bras pour tenter de la consoler, mais intérieurement, mon premier réflexe fut d'espérer être débarrassé de mon tourmenteur. Oh, je ne suis pas quelqu'un de méchant, et bien vite, cette idée horrible laissa la place à des sentiments bien plus humains.

Finalement, entre deux sanglots, Alice parvint à me dire que Greg était hospitalisé, qu'il avait subi un AVC (accident vasculaire cérébral), et que, pour l'instant, les médecins se montraient très réservés sur son état.

Ce ne fut qu'après de très longues heures que nous allions en savoir plus. Greg ne pouvait plus parler. Il était paralysé du côté gauche. Il était possible qu'il retrouve l'intégralité de ses capacités, mais cela allait durer des mois, voire des années!

Les semaines suivantes, Alice se rendit presque tous les jours à l'hôpital. Parfois juste pendant quelques instants, car elle ne pouvait pas se permettre de quitter son emploi. Quand elle travaillait, elle me demandait souvent d'aller voir Greg, pour qu'il ne reste pas seul.

Je n'oublierais jamais la première fois où j'allai le voir. J'avais mis ma robe bleue et des chaussures à talons. Toujours inquiète d'être identifiée en tant qu'homme travesti malgré les mois de pratique, je portais des lunettes de soleil pour dissimuler un peu mon visage, et j'avais noué un foulard autour de mes cheveux. Je ressemblais à la bonne petite épouse qui va voir son mari hospitalisé, dont les lunettes noires dissimulaient les larmes. Non, je ne pleurais pas de savoir Greg si diminué, mais je crois que c'était l'image que je donnai aux infirmières qui me virent.

Avant d'entrer dans sa chambre et de le voir pour la première fois, je me répétais tout ce que j'avais envie de lui dire. Quelque chose comme:

"Tu vois, c'est le karma, c'est pour tout le mal que tu m'as fait!"

Mais dès que je le vis, je me pris de pitié pour lui. Il semblait si diminué, et si malheureux. Je restai avec lui de longues heures, lui tenant la main, et lui essuyant parfois la bave qui coulait au coin de sa bouche.

A la maison, j'étais devenue l'espace de quelques semaines la "cheffe de famille". Alice était désespérée, et totalement découragée. Elle se reposa alors complètement sur moi… Moi, le soumis, le "faible", le pauvre type qui s'était laissé féminiser… C'était si gratifiant pour moi de sentir que j'avais de l'importance pour quelqu'un. Tout cela me rendait presque heureuse, en tout cas, plus épanouie que je ne l'avais été depuis bien longtemps. Pourtant, je ressentais aussi un vide, quelque chose d'inexplicable qui me rendait mélancolique.

C'est le médecin, l'amie de ma femme, qui en trouva la raison lors d'une visite de contrôle de mon traitement hormonal. Ce jour-là, n'étant plus sous la pression de Greg, j'osai lui raconter tout ce qu'il m'avait fait, et que ma féminisation n'était pas volontaire, et m'avait été imposée. Bien sûr je dus admettre à ma grande honte que j'aurais pu quitter la maison à tout moment, mais que je n'en avais pas eu le courage. Lors de la suite de cette discussion, je parlais alors au médecin de cette mélancolie qui me touchait, et le docteur mit assez vite  le doigt sur mon mal-être:

"Vous êtes amoureuse de Greg?"

"Quoi? Mais non! J'ai toujours eu peur de lui! Depuis toujours, il me fait vivre un enfer."

"Et c'est toujours le cas en ce moment?"

"Non, bien sûr, en ce moment, il semble si vulnérable, si…"

Je m'arrêtai soudain, réalisant qu'en effet, il ne me faisait plus peur, mais surtout, que sa présence à la maison me manquait! Le docteur fit un petit sourire. Je repris alors:

"Non, j'ai peur de Greg, c'est impossible de ressentir quelque chose pour quelqu'un qui vous fait peur…"

"Pas forcément… C'est un peu différent, mais cela peut se rapprocher du syndrome de Stockholm. Peut-être en avez-vous entendu parler? C'est cette affaire de prise d'otage, où des otages ont fini par ressentir de l'affection pour leurs bourreaux."

Abasourdi, je refusai d'admettre que le docteur avait sans doute identifié mon problème, et je proposai de faire sans attendre ce pourquoi j'étais venue. Après avoir analysé ma dernière prise de sang, le docteur renouvela mon ordonnance, puis prépara une seringue pour une nouvelle injection d'hormones. Elle me demanda deux fois si je voulais bien recevoir cette injection. Je crois que, n'étant plus sous la pression de Greg, elle s'attendait à ce que je la refuse. Pourtant, je lui demandai de procéder… Je ne sais pas comment, ni pourquoi j'avais si facilement consenti à la poursuite de ma féminisation.

Heureusement, la santé de Greg évolua assez vite dans un premier temps. Après quelques jours, Greg retrouva l'usage de la parole. Oh, bien sûr, sa diction allait rester longtemps malhabile, mais au moins, il parvenait à s'exprimer, ne serait-ce que pour demander ce dont il avait besoin. Alice retrouva progressivement le moral.

Un soir, elle me raconta comme un quiproquo amusant sa dernière discussion avec le personnel de l'hôpital. Les infirmières, en me voyant aussi souvent auprès de Greg, m'avaient prise pour sa compagne. Elles furent très surprises d'apprendre qu'en fait, la compagne de Greg, c'était Alice. Quand elles demandèrent alors à Alice qui j'étais, elle me raconta qu'elle avait failli dire que j'étais son mari! Elle s'était reprise, et m'avait présentée comme sa sœur.

Alice ou moi accompagnions Greg en alternance dans ses séances de rééducation, pendant lesquelles il devait réapprendre à marcher, mais aussi à maitriser tous les gestes du quotidien. C'était troublant de voir cet homme, autrefois si fort, si dominateur, devoir se battre pour réussir à effectuer de petits gestes qu'on fait habituellement sans y penser.

A la maison, ma femme et moi dormions ensemble dans le lit nuptial (c'est étrange d'appeler encore Alice "ma femme", mais c'est bien ce qu'elle était encore: nous n'avions pas divorcé). D'abord, parce qu'Alice, au désespoir, ne voulait pas dormir seule. Nous ne faisions que dormir, car nous n'avions pas l'esprit à autre chose, surtout elle. Pourtant, une fois le choc passé, Alice se montra très tendre. Bien souvent, nous nous endormions en nous câlinant, toutes les deux en petite nuisette en dentelle… Rien de plus, mais c'était fort agréable. Cela nous rapprocha énormément. Je crois que, même au tout début de notre union, nous n'avions pas connu un tel degré de complicité.

Finalement, au bout de quelques longues semaines, Greg put rentrer à la maison. Il n'était pas entièrement guéri, loin de là, même s'il parvenait à marcher un peu, et il fallait surveiller qu'il prenne bien régulièrement ses médicaments et qu'il fasse bien ses exercices de rééducation, mais il était de retour. Bien sûr, dès son retour, je retrouvai ma chambre de bonne. Pourtant, certaines nuits, une fois Greg endormi, Alice venait me rejoindre pour dormir avec moi. Je crois que le fait de voir son amant aussi mal en point la rendait mal à l'aise.

Une nouvelle routine s'installa, au cours de laquelle je restais bien souvent seule à la maison avec Greg, Alice devant continuer à travailler. Je m'occupais de lui presque comme on s'occupe d'un enfant en bas âge. Je ne compte plus les moments où il se montra frustré et de mauvaise humeur parce qu'il ne parvenait pas à faire quelques gestes simples. Mais bien souvent aussi, il se montra gentil et reconnaissant que je reste là pour l'aider. Ce n'était clairement plus le même homme, et, il est vrai que désormais, je le voyais différemment. Souvent, je restais là, à le regarder longuement, puis, après quelques minutes, je repensai aux mots du docteur… Amoureuse de lui? Moi? Impossible! Alors, soudain, je courrai me réfugier dans la cuisine prétextant d'avoir du travail, et essayant de me changer les idées.

Au bout de quelque temps, Alice tenta de redonner à Greg un peu de vivacité en essayant de l'exciter, en l'embrassant, en le caressant. On pouvait voir dans ces moments-là qu'il aurait voulu pouvoir se montrer viril et conquérant, comme avant, mais qu'il n'y parvenait pas. On pouvait lire de la frustration dans ses yeux. La plupart du temps, il finissait par gentiment repousser Alice, la remerciant de ses efforts, mais quand la frustration était trop forte, il en arrivait à crier de rage. Il était clairement malheureux, et cela nous rendait malheureuses, Alice et moi.

Un jour, voulant tenter autre chose, Alice me demanda d'essayer de faire une fellation à Greg. D'abord réticente, j'acceptai d'essayer. Peu après, alors que je suçais la bite molle de Greg en caressant ses bourses, elle commença à durcir lentement. Encouragée par ce signe de vie, et par Alice qui n'en perdait pas une miette, je poursuivis le mouvement un long moment… Hélas, son érection retomba soudain. Là, Greg me repoussa de son bras valide, et je vis des larmes se former dans ses yeux.

Cette nuit-là, après m'avoir à nouveau rejointe dans mon lit, Alice me parla longuement de Greg. Elle m'expliqua combien il avait été un bon amant, mais elle m'avoua aussi qu'il était particulièrement excité en assistant jour après jour à  ma féminisation. Dans un murmure, en se serrant contre moi, elle me supplia de tout faire pour redonner à Greg sa virilité.

Est-il nécessaire de préciser que je ne dormais pas beaucoup cette nuit-là? Redonner à Greg sa virilité? Comment-faire? Et d'abord, pourquoi moi? Même si j'en étais capable, pourquoi devrais-je accepter de faire une chose pareille? Parce que j'étais tombée amoureuse de lui? Non! Je refusais d'admettre une telle chose!

Finalement, quelques jours plus tard, voyant Alice si malheureuse, je décidai malgré toutes mes réticences de tenter quelque chose. Je demandai à ma femme de m'aider à me préparer. Après un bain parfumé, et après avoir retouché avec soin mon épilation, je choisis d'enfiler pour la première fois mes dessous les plus féminins. Je sortis la guêpière en dentelle qui était restée au fond de mon placard, et que je n'avais jamais portée. Alice m'aida en l'ajustant et en la serrant ce qui me donna une taille de guêpe, et mis en valeur ma petite poitrine, qui sembla soudain avoir doublé de volume. Elle dut ensuite m'aider à passer ma petite culotte car le corset était si serré que j'avais du mal à me baisser. Puis elle m'enfila lentement les bas, avec des gestes caressants, et elle les accrocha aux jarretelles. Ensuite, elle me maquilla de manière très voyante, oserais-je dire comme une pute? Elle me coiffa, et me fit passer un déshabillé et des mules à très hauts talons. C'est ainsi que je me rendis au salon, où Greg passait le plus clair de ses journées devant la télévision. Quand il me vit entrer, son regard s'éclaira soudain. Je m'approchais lentement de lui, essayant de garder une démarche élégante et sexy, et surtout essayant de ne pas ma casser la figure sur ces talons démesurés. Je pus lire le désir dans ses yeux, et cette fois, je ne baissai pas le regard. Arrivée tout près de lui, je m'accroupis lentement, tout en commençant à lui caresser les cuisses, avant d'ouvrir doucement sa braguette. Il s'adossa le plus profondément possible dans le divan pour que je parvienne à sortir son sexe, qui, oh surprise, était en érection! Pour la première fois depuis son accident, il bandait! Comblée de me sentir si désirée, je caressais un moment sa bite, avant de la prendre en bouche avec délectation. Je suçais Greg sans quitter ses yeux du regard pendant ce qui me sembla une éternité, mais une éternité merveilleuse. Puis, soudain, il se redressa, me poussa avec délicatesse, et un peu de maladresse du fait de son handicap, vers le divan, où il me fit m'allonger. Là, il me retira délicatement ma culotte, avant de prendre position entre mes jambes. Lentement, il posa sa bouche sur la mienne, et, pour la première fois, il m'embrassa longuement, nos langues se disputant dans ma bouche! Sa main valide vint me caresser les fesses, puis, il me pénétra d'un doigt, puis de deux, puis de trois pour me préparer avec délicatesse à la suite, suite que j'attendais avec gourmandise! Finalement, après un long baiser et une préparation de mon petit trou, il commença à introduire son gland dans mon anus ouvert. Je crois qu'à cet instant, je lâchai un feulement de chatte. Puis une fois bien en place, Greg donna un coup de rein et s'enfonça au plus profond de moi. Je ne pus alors m'empêcher de pousser un cri aigu. Puis, lentement, Greg commença un va-et-vient qui dura, encore et encore, et qui me fit partir explorer le septième ciel! Dans le feu de l'action, Greg me murmura:

"Oh Marion, je t'aime, je t'aime… Je t'ai toujours aimé!"

Toute à ma jouissance, je répondis dans un râle:

"Oh Greg, mon Amour!"

Du coin de l'œil, je vis Alice essuyer quelques larmes, avant de venir nous rejoindre pour profiter elle aussi de l'érotisme du moment…

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