Une poule mouillée (Histoire)

Une petite histoire très courte trouvée sur un site russe et traduite.

Il y a environ un an que je suis marié avec Elena. Je ne vous raconterais pas comment j'ai connu Elena, ni pourquoi je me suis marié avec elle, parce que j'ai trop honte pour vous en parler. Dès le début, ma vie avec Elena a été comme une continuation logique de ma vie avec ma mère, car elles sont deux femmes dominatrices et exigeantes. Pour ma mère, j'ai toujours été un bon fils obéissant, même en devenant adulte.

Elena est une femme très dure et autoritaire qui adore tout contrôler. Entre ses mains, j'ai l'impression d'être une poule mouillée. Je manque d'assurance, je me sens faible et facile à intimider. Quand Elena m'a demandé en mariage, j'ai eu l'impression qu'un prédateur s'emparait de moi.

Poussé par maman, j'ai accepté. Sa personnalité autoritaire convenait parfaitement au garçon faible que je suis. Avec elle j'avais l'impression d'être protégé par quelqu'un de solide.

Immédiatement, Elena a décidé qu'elle allait continuer à travailler, qu'elle gagnerait de l'argent pour notre couple, tandis que je resterais à la maison pour m'occuper du ménage. Elena a un emploi qui lui permet sans problème de m'entretenir.

J'ai toujours eu une admiration pour la magnifique garde-robe d'Elena. Elle dépensait des fortunes pour toujours avoir une allure impeccable. J'aimais bien parfois jeter un coup d'œil dans son dressing et admirer ses tenues. J'ignore pourquoi. Elle possédait tant de choses si affriolantes, surtout de la lingerie en dentelle, des bas, toutes ces choses si troublantes et si douces au toucher.

Un soir, Elena est rentrée du travail fatiguée et m'a ordonné de lui retirer ses bottes. C'était la première fois qu'elle employait un tel ton avec moi. Impressionné, j'ai immédiatement obéi, en m'accroupissant devant elle un peu comme un esclave devant sa maîtresse. Une fois les deux bottes enlevées, elle m'a dit de l'aider à se déshabiller. En cet instant, elle n'était plus seulement la maîtresse de maison, mais une véritable souveraine pour moi. Je me suis empressé d'obéir.
"Désormais, tu m'aideras à me déshabiller quand je rentrerais du travail, et le matin, tu m'aideras à m'habiller."

Je me suis entendu répondre:

"Oui, je suis complètement à ta disposition."

Depuis ce jour, cette fonction s'est ajoutée à mes autres tâches. Je faisais déjà le ménage, en prenant soin de laisser la maison dans un état de propreté toujours impeccable. Chaque jour, je faisais la poussière, je nettoyais le sol, je faisais la vaisselle…

J'étais toujours habillé confortablement, un pantalon et un tee-shirt, mais à plusieurs reprises, Elena a laissé entendre qu'elle n'aimait pas mes vêtements. Dans ma position, je n'ai pas besoin de porter une tenue impeccable. Je ne comprenais pas où Elena voulait en venir, mais un jour, j'ai compris.

Après avoir pris ma douche, je me suis séché, puis j'ai ouvert le tiroir dans lequel je rangeais mes sous-vêtements, mais je n'y trouvais que des petites culottes de femme. Un instant, j'ai cru qu'Elena avait fait du rangement et s'était trompée de tiroir, alors je l'appelais:

"Elena!! Tu t'es trompée, tu as mis tes dessous dans mon tiroir!"

Elle m'a répondu:

"Non, je t'ai offert des petites culottes en dentelles. Je veux que tu les portes!"

Le ton de sa réponse ne me laissait pas d'autre choix que de porter ces dessous. Je me sentais incapable de lui désobéir. Après avoir enfilé une petite culotte, je me suis regardé dans le miroir, et je me suis senti encore plus impuissant que d'habitude…

Je suis allé rejoindre Elena. Elle m'a alors tendu un caraco, une sorte de tee-shirt de femme, et m'a dit de le porter aussi. Je commençais à protester, mais en voyant son air très sérieux, je m'arrêtai immédiatement et j'ai fait ce qu'elle m'avait dit.

Ensuite, Elena a ouvert son dressing, puis en a sorti un collant et une robe.

Je restais là, rouge de honte devant elle. Je ne pouvais pas croire ce qui se passait. Ma femme exigeait de moi que je m'habille en femme. Etais-je tombé si bas? N'étais-je plus un homme à ses yeux?

Sous l'autorité d'Elena, j'ai enfilé le collant et la robe. C'était si humiliant…

Je ressemblais presque à une femme, même avec mes cheveux courts et sans maquillage. Elena m'a dit:

"Je pense que tu as compris, Alexey. Tu n'es plus un homme. Ou plus exactement, tu n'en as jamais été un."

Je secouais la tête, mais au fond de moi, je sentais qu'elle avait raison. Elle a poursuivi:

"Bien, je vois que tu comprends. J'en suis heureuse. Cela facilitera les choses. Désormais, tu t'habilleras en femme, tous les jours, tout le temps!! Ne fais pas cette têt, tu sais que je ne plaisante pas."

Je me suis assis sur le lit en état de choc, couvrant mon visage avec mes mains. Comprenant que la décision d'Elena ne tolérait aucune objection ni aucun appel, j'étais complètement déprimé et choqué. Mes yeux se remplissaient de larmes.

"Pleure, pleure, ça aide!"

Me dit Elena avant de me laisser seul.

Une fois seul, j'ai éclaté en sanglots. J'ai pleuré comme une vraie femme.

"Non, je ne suis pas un homme, et je ne l'ai jamais été! Bon sang, elle a raison! Maman l'avait déjà remarqué… J'étais bien le seul qui ne pouvait pas l'admettre. J'ai toujours été faible, efféminé… Désormais, ma tenue correspondra avec mon caractère… Je n'ai pas le choix. La parole d'Elena a force de loi pour moi…"

Mes larmes coulaient sans s'arrêter…