vendredi 25 janvier 2019

L'incident dans la douche (histoire traduite de l'anglais)


Chapitre 1

Tout commença durant la semaine où ma famille et moi avons emménagé dans notre nouvelle maison. Nous vivions dans un village minuscule. Mon père était décédé un an avant notre déménagement. Il était chauffeur routier pour une grande entreprise qui le payait très mal. Une nuit, après avoir roulé pendant dix-huit heures, il s'endormit au volant et quitta la route.
Cela força ma mère, ma grande sœur et moi à prendre un nouveau départ, en quittant Los Angeles pour vivre dans ce hameau situé à l'extérieur de New York. Ma sœur se fit facilement de nouveaux amis, mais pas moi. C'était difficile pour un gamin de 14 ans trop petit pour son âge. En plus, j'avais laissé pousser mes cheveux jusqu'à mes épaules, ce qui semblait déplaire à mon entourage.
C'était le premier mardi dans notre nouvelle maison. Je n'avais toujours pas déballé mes affaires et les maies de ma sœur sont venues passer du temps avec elle, sans doute pour parler de garçons.
Décidé à éviter de les croiser, je me réfugiais dans la salle de bain pour prendre une douche tandis qu'elles riaient comme des idiotes. Ma sœur Angela avait seize ans, comme ses amies. Ann et Amy étaient sœurs, et je suis à peu près sûr qu'elles étaient lesbiennes. Dans ma hâte de les éviter, j'oubliais de prendre mes vêtements de rechange et une serviette.
Je m'en rendis compte après ma douche. Je restais là à me demander quoi faire. J'envisageais un moment de sortir en courant, totalement nu et trempé, en risquant de glisser et de me casser quelque chose, et en étant vu par Angela et ses amies. Mon autre option était d'appeler Angela et de lui demander le plus gentiment possible de m'apporter une serviette. Je décidais que, malgré l'humiliation, c'était la meilleure chose à faire. J'entrouvris la porte et appelai Angela.
Après une longue attente, elle répondit: "Qu'est-ce que tu veux, crétin?"
Je m'efforçais de rester calme et lui demandai de m'apporter une serviette.
Après un long silence, elle me répondit: "Bien sûr Jamie, je t'apporte une serviette et des vêtements." Mais je n'aimais pas le ton de sa réponse.
"Merci!"
Après dix minutes d'attentes à grelotter, j'entendis Angela frapper à la porte: "Tiens, voilà pour toi, petite sœur, et pardon, petit frère!"
Je l'entendis ricaner et s'éloigner.

Dès que je n'entendis plus reine, j'osais ouvrir la porte pour découvrir une serviette rose posée devant. Je la pris en maugréant sur le choix de couleur, et je vis deux articles en tissus qui avaient été enveloppés dans la serviette tomber. En examinant de plus près ces deux machins, je réalisais soudain qu'il s'agissait d'une culotte de fille et d'une brassière d'adolescente.
Je les lâchai comme si je m'étais brûlé à leur contact. J'attachais ensuite la serviette autour de ma taille avant de courir vers ma chambre, bien décidé à dire ce que je pensais de son sens de l'humour à ma stupide sœur. Arrivé dans ma chambre, je vis que tous mes cartons avaient disparu. En désespoir de cause, je retournai dans la salle de bain en courant pour remettre les vêtements sales que j'y avais laissé, mais ils n'y étaient plus. Je ne retrouvais plus que la petite culotte et la brassière, soigneusement pliés et posés sur la commode.
Je courus jusqu'à la porte de la chambre d'Angela pour exiger qu'elle me rende mes affaires. Soudain, la porte s'ouvrit, et je me retrouvais devant Angela et ses deux stupides amies qui souriaient en me voyant seulement couvert d'une serviette rose.
Je criais: "Rends-moi mes vêtements! Tout de suite!"
Les trois filles me regardèrent avec de larges sourires, et Angela parla enfin: "Les files et moi avons décidé de te donner une leçon pour ce que tu as fait l'autre jour!"
Bon, je dois avouer que pendant le déménagement, un carton avec des affaires d'Angela avait été déposé dans ma chambre par erreur. Il s'agissait de son carton de lingerie. J'en avais sorti une petite culotte et je l'avais essayée.
Tous les garçons font cela au moins une fois dans leur vie, mais à peine l'avais-je enfilée que maman et Angie entrèrent dans ma chambre. Elles étaient toutes les deux furieuses, Angela, parce que j'avais touché à ses affaires, et maman, parce que son fils venait d'enfiler une culotte de fille.
"Tu vas porter ce que je te dirais jusqu'au retour de maman, sinon…" M'ordonna Angela tandis que je restais là, immobile comme une statue.
"Sinon quoi?" Répondis-je, tentant de défier l'autorité de ma sœur, sans être crédible.
"Ou sinon on appelle maman, et on lui dit que tu espionnais Ann quand elle était aux toilettes!"
Tout en disant cela, elle me prit par le bras pour me forcer à retourner dans la salle de bain. Là-bas, les trois filles m'arrachèrent ma serviette et se jetèrent sur moi.
Tandis qu'Anne et Amy me tenaient les bras, ma propre sœur m'enfila sa petite culotte. Ensuite, elles me firent assoir pour m'obliger à enfile la brassière. Tandis qu'elles m'entrainaient vers la chambre d'Angela, et m'obligèrent à enfiler une robe, Amy prenait des photos. Elles riaient et Ann me disait que j'étais "mignonne". Pendant ce temps, je suppliais les filles de me rendre mes vêtements, tentant de leur dire que la plaisanterie avait assez duré.
Le soir, elles montrèrent les photos à maman en lui disant que je les avais suppliées de me laisser essayer des vêtements de fille.

Chapitre 2

Après avoir vu les photos, maman sembla très en colère contre moi. Elle m'ordonna d'aller dans ma chambre et de ne pas en bouger avant nouvel ordre. Après environ quatre heures d'attente, elle me fit venir dans sa chambre, me fit assoir et de me taire. Je portais toujours les maudits vêtements que j'avais été forcé de mettre ce matin-là.
Je pris une couverture sur son lit pour tenter de me dissimuler quelque peu. Elle resta là sans rien dire pendant une minute qui me sembla durer une éternité.
Puis elle commença à parler:
"James, je suis furieuse."
Je tentais de protester et de dire que tout cela n'était pas mon idée, mais elle n'écouta pas.
"Nous en avions déjà parlé, je ne vois qu'une solution pour résoudre ce problème!"
Elle sortit cinq paquets de son placard et les posa sur le lit. Elle commença à les vider et je compris de quoi il s'agissait.
Pendant que j'avais attendu dans ma chambre, elle était sortie et avait acheté une garde-robe de fille très complète: des petites culottes, des soutiens gorges, des jupes et des hauts de différents styles et de couleurs variées, des jeans, et même des chaussures. J'ignorais ce qu'elle voulait faire de tout cela, mais je sentais que je n'allais pas aimer son idée.
"Cet été, tu porteras uniquement les affaires que tu vois là. C'est ta nouvelle garde-robe. Si tu obéis, et que ta sœur n'a plus à se plaindre de toi, tu pourras reprendre tes vêtements normaux à la rentrée des classes."
J'étais abasourdi. Je ne pouvais pas croire que ma mère me faisait cela. Je regardais attentivement son visage pour être sûr qu'elle ne plaisantait pas, puis j'éclatai en sanglots. Elle me prit dans ses bras et me serra fortement. Elle me dit que j'allais apprendre à accepter d'être traité en fille tout le temps où j'allais porter ces vêtements.
"Suis-moi, nous allons ranger tout cela dans ta chambre, et je vais t'aider à essayer tes nouvelles affaires."
Après avoir tout rangé, maman alla préparer le dîner. Je m'assis sur mon lit en repensant aux événements de cette journée et je cherchais à comprendre comment j'avais pu me retrouver dans cette situation. Après un quart d'heure à fixer le mur en face de moi, je fus interrompu par Angela qui vint me chercher pour dîner. En m'asseyant à ma place habituelle, j'y trouvai une petite soucoupe contenant quatre petites pilules.
"Maman, c'est quoi, ces pilules?" Demandais-je.
Elle servit deux assiettes de spaghettis, à Angela et à moi, puis répondit:
"Oh, ce sont des vitamines, mon chéri. Tu es trop maigre. C'est bon pour ta santé."
Même si cela me sembla bizarre, je pris les pilules et les avalai sans ajouter un mot.

Chapitre 3

Depuis des semaines, maman m'avait obligé à porter des vêtements féminins à plein temps. Cela ne me plaisait pas, mais bientôt cette situation devait prendre fin. Dans cette période, j'étais plutôt content de ne pas avoir d'amis, car je n'avais personne dans mon entourage pour se moquer de moi. Mais avec la rentrée qui s'approchait, j'allais forcément rencontrer du monde.
Je commençais à me rendre compte que je changeais. Je faisais beaucoup d'exercices dans la petite salle de sport que nous avions aménagée au sous-sol, et pourtant, je gagnais du poids. Mon ventre restait plat, mais mes hanches et mes fesses s'arrondissaient.
Je n'y avais pas prêté tant d'attention jusqu'au jour où je me suis examiné plus longuement dans le miroir. Les vêtements que maman me faisait porter semblaient m'aller de mieux en mieux. Quand je demandai à maman si j'avais changé, elle me répondit simplement avec un sourire que j'étais magnifique. Je supposai alors que c'était mon imagination qui me donnait l'impression de ces changements.
Je commençais à songer à la rentrée des classes qui s'approchait maintenant rapidement. Je commençais à me demander si maman se souvenait qu'elle m'avait dit que je pourrais remettre mes vêtements normaux pour la rentrée, après cet été en fille. Je me demandais comment se passerait l'année scolaire dans ma nouvelle école, et si j'arriverais à me faire des amis.
Cette semaine-là, ma sœur m'apporta un nouveau paquet contenant des vêtements. Espérant y retrouver mes caleçons ou mes polos, je fus très déçu de n'y trouver que de nouvelles affaires de fille.
Après m'être habillé, j'allai parler à ma mère pour la supplier de me rendre mes anciens vêtements, mais ce qu'elle me répondit me laissa sous le choc:
"Chéri, tu sais, j'ai donné tous tes vieux vêtements pour une bonne œuvre le mois dernier."
J'étais dévasté:
"Mais pourquoi as-tu fais ça?"
Et je commençais à pleurer, ce qui m'arrivait de plus en plus souvent depuis quelques jours.
Elle me regarda longuement de haut en bas, me fit assoir sur le divan, puis poussa le grand miroir sur roulettes devant moi, pour que je puisse me voir.
"Jamie, mon cœur, tu ne t'es pas regardé dans la glace? Tu dois bien te rendre compte que tu ne pourrais plus porter tes vieux vêtements."
En me regardant dans le miroir, je réalisais qu'elle avait raison, et que j'aurais sans doute l'air bizarre si je remettais mes vieilles affaires.
Je recommençais à pleurer. Maman s'assit à côté de moi et me prit dans ses bras.
"Jamie, les pilules que tu prends depuis toutes ces semaines ne sont pas que des vitamines."
En sanglotant, je demandais:
"Alors qu'est-ce que c'est?"
Elle m'avoua alors qu'elle me donnait des hormones féminines, ainsi que des pilules pour adoucir ma peau.
"Mais c'est la rentrée dans une semaine. Comment vais-je faire si je ressemble à une fille?"
J'ignorais que maman avait déjà réglé ce problème à mon insu. Elle avait modifié les documents d'inscription pour ma nouvelle école.
"Ne t'inquiète pas, mon bébé. Je me suis occupé de tout. Tu es inscrite sous le nom de Jamie Alexandria Carter."
J'étais sous le choc en réalisant que j'allais me rendre à l'école avec l'identité d'une jeune fille de 14 ans. Maman ajouta qu'avec les hormones, les changements dans mon corps étaient permanents, et que j'allais devoir continuer à en prendre.
Je n'en croyais pas mes oreilles. Ma propre mère venait-elle de me dire que j'allais être une jeune fille? Je crois qu'elle s'attendait à ce que je refuse violemment cette situation, car elle me saoula littéralement d'arguments et en m'expliquant que c'était courant que des personnes changent de sexe.
Encore sous le choc, j'entendis maman me dire de passer une veste, car nous sortions. Je la suivis sans rien dire, avec cette sensation désagréable que j'avais toujours quand je sortais en jupe et en sandales à petits talons.
Elle m'amena jusqu'au cabinet d'un médecin, ou plutôt d'une thérapeute. Là-bas, cette dame discuta longuement avec moi, avant de parler en tête à tête avec maman. En ressortant, j'avais accepté d'essayer de vivre en fille pendant un moment, mais je suppliais maman de m'aider à dissimuler mon véritable sexe.

La semaine suivante, je rentrais à l'école en tant que Jamie Carter, et non plus en tant que James. Dès le premier jour, je me fis de nouveaux amis… Essentiellement des filles.

L'histoire originale continue avec quelques péripéties supplémentaires, mais l'auteur n'a jamais écrit la fin. J'ai donc décidé d'interrompre la traduction de cette histoire à ce point, où Jamie commence sa
nouvelle vie. Ainsi chaque lecteur est libre d'imaginer la suite qu'il désire…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire