lundi 17 juillet 2017

April (traduction d'un texte en anglais)

Voici la traduction de la lettre d'une "lectrice"parue il y a longtemps dans une revue spécialisée américaine.


Cher éditeur,

Votre revue a donné l'idée à ma petite amie de transformer mon intérêt occasionnel pour le travestissement en quelque chose qui a ruiné ma vie.

Il y a environ deux ans, j'avais osé dire à Mary que j'aimais parfois me travestir en femme. Elle aurait pu me rejeter, mais au contraire, elle s'est montrée très compréhensive et m'a même encouragé, m'a posé des tas de questions, et m'a même dit que ça l'excitait de m'imaginer habillé en femme. Je n'aurais pas pu être plus heureux qu'à cette époque. Peu de temps après, elle emménagea dans mon appartement et nous avons commencé à inclure des jeux de travestissement dans notre vie sexuelle. Un jour, elle découvrit ma collection de revues spécialisées et se montra très intéressée par vos publications sur la féminisation. Avant même que je ne m'en rende compte, tous mes sous-vêtements avaient été remplacés par des culottes en dentelle, porte-jarretelles, bas, collants et combinaisons. Je ne l'avais pas remarqué, mais Mary avait également échangé mes vitamines du matin contre des pilules dont j'allais apprendre plus tard qu'il s'agissait d'hormones féminines.

Au début, je trouvais excitant d'aller travailler avec de la lingerie dissimulée sous mon costume d'homme. Mais bientôt Mary accentua ma transformation en décidant que ma lingerie serait plus jolie sur un corps épilé. Elle me fit me raser les jambes, le torse, et les aisselles. Elle me mit aussi du vernis rouge sur les ongles des doigts de pieds, puis m'apprit à les revernir régulièrement.

Mary franchit alors une autre étape en me préparant chaque jour une tenue féminine que je devais enfiler le soir en rentrant du travail. Quand je refusais de me travestir, elle boudait et refusait de me parler jusqu'à ce que je cède et que je porte la robe, les talons, les bijoux et la perruque. Elle passait des heures à m'apprendre à me maquiller, et bien sûr, elle m'imposait des chemises de nuit pour dormir.

Après quelques semaines, je remarquais que mes tétons avaient grossi, mais Mary disait que ce n'était que mon imagination. Finalement, quand ma poitrine a commencé à prendre du volume et que j'ai dit que j'allais voir un médecin, elle m'a avoué qu'elle me donnait des hormones féminines. J'étais d'abord furieux, mais je suppose que le traitement affectait déjà mes émotions, je finis en pleurs dans les bras de Mary tandis qu'elle caressait mes petits seins en me disant que tout irait bien.

Depuis ce jour, je commençais à vivre deux vies. La journée, j'étais un homme, et le soir et tous les week-ends, j'étais April, la petite amie de Mary. Les hormones continuaient à affecter mon corps. Mes seins étaient devenus assez gros pour remplir les bonnets B de mon soutien-gorge. Mes hanches devenaient plus larges et mes fesses s'arrondissaient. Un jour, au travail, quelqu'un me dit qu'il avait l'impression que j'avais maigri au niveau de la taille, mais que j'avais pris du poids sur le reste de mon corps. J'étais si embarrassé que je demandais à mon patron l'autorisation de prendre mes deux semaines que congé auxquelles j'avais droit depuis des mois. Quand je rentrais et que je l'annonçais à Mary, elle était enthousiaste: "Super! Tu peux maintenant être April tout le temps pour les deux prochaines semaines!" Je n'étais pas ravi par cette idée, mais je devais admettre que j'avais de plus en plus de mal à cacher mes courbes féminines sous mes vêtements d'homme. 
Le lendemain matin, Mary me fit m'habiller entièrement en femme, puis me tendit un sac à main pour sortir. Je tremblais en montant dans la voiture. Mary m'emmena dans un salon de beauté, où mes cheveux furent permanentés, mes sourcils affinés, et de longs faux ongles collés au bout de mes doigts. "Comment vais-je pouvoir retourner travailler?" Demandais-je, mais Mary me répondit d'arrêter de me plaindre, qu'elle avait pensé à un autre emploi pour moi. Ce soir-là, nous sommes allées dans une boîte, mais pas comme deux copines. Mary s'était arrangée pour que j'y travaille comme barmaid. Vous n'imaginez pas à quel point la blouse de ma tenue de travail est décolletée et à quel point la jupe assortie est courte. Et je ne parle pas des talons aiguille.
  
Désormais, c'est habituel pour moi de travailler au bar et de voir Mary entrer avec l'un de ses nouveaux petits amis. C'est douloureux de devoir leur servir à boire, sachant qu'en fin de soirée, je devrais lécher la chatte de Mary pour en enlever les traces de sperme. Mary dit que si je continue à me plaindre, elle m'emmènera chez un chirurgien esthétique qui me donnera de plus gros seins, et elle me mettra une ceinture de chasteté comme celles que l'on trouve dans votre maudit magazine. L'homme d'affaires que j'étais a été trompé, humilié, et transformé en une esclave gémissante et une barmaid.

Si vous avez la moindre idée qui me permettrait d'inverser cette situation et de redevenir un homme, dites le moi. Je deviens plus féminine chaque jour qui passe. Ma maîtresse vous demande également quand sortira le prochain numéro de votre revue. J'espère qu'elle ne lui donnera pas de nouvelles idées!


April

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