Cher éditeur,
Votre revue a donné l'idée à ma petite amie de transformer
mon intérêt occasionnel pour le travestissement en quelque chose qui a ruiné ma
vie.
Il y a environ deux ans, j'avais osé dire à Mary que
j'aimais parfois me travestir en femme. Elle aurait pu me rejeter, mais au
contraire, elle s'est montrée très compréhensive et m'a même encouragé, m'a
posé des tas de questions, et m'a même dit que ça l'excitait de m'imaginer
habillé en femme. Je n'aurais pas pu être plus heureux qu'à cette époque. Peu
de temps après, elle emménagea dans mon appartement et nous avons commencé à
inclure des jeux de travestissement dans notre vie sexuelle. Un jour, elle
découvrit ma collection de revues spécialisées et se montra très intéressée par
vos publications sur la féminisation. Avant même que je ne m'en rende compte,
tous mes sous-vêtements avaient été remplacés par des culottes en dentelle, porte-jarretelles,
bas, collants et combinaisons. Je ne l'avais pas remarqué, mais Mary avait
également échangé mes vitamines du matin contre des pilules dont j'allais apprendre
plus tard qu'il s'agissait d'hormones féminines.
Au début, je trouvais excitant d'aller travailler avec de la
lingerie dissimulée sous mon costume d'homme. Mais bientôt Mary accentua ma
transformation en décidant que ma lingerie serait plus jolie sur un corps
épilé. Elle me fit me raser les jambes, le torse, et les aisselles. Elle me mit
aussi du vernis rouge sur les ongles des doigts de pieds, puis m'apprit à les revernir
régulièrement.
Mary franchit alors une autre étape en me préparant chaque
jour une tenue féminine que je devais enfiler le soir en rentrant du travail.
Quand je refusais de me travestir, elle boudait et refusait de me parler
jusqu'à ce que je cède et que je porte la robe, les talons, les bijoux et la
perruque. Elle passait des heures à m'apprendre à me maquiller, et bien sûr,
elle m'imposait des chemises de nuit pour dormir.
Après quelques semaines, je remarquais que mes tétons
avaient grossi, mais Mary disait que ce n'était que mon imagination. Finalement,
quand ma poitrine a commencé à prendre du volume et que j'ai dit que j'allais
voir un médecin, elle m'a avoué qu'elle me donnait des hormones féminines.
J'étais d'abord furieux, mais je suppose que le traitement affectait déjà mes
émotions, je finis en pleurs dans les bras de Mary tandis qu'elle caressait mes
petits seins en me disant que tout irait bien.
Depuis ce jour, je commençais à vivre deux vies. La journée,
j'étais un homme, et le soir et tous les week-ends, j'étais April, la petite
amie de Mary. Les hormones continuaient à affecter mon corps. Mes seins étaient
devenus assez gros pour remplir les bonnets B de mon soutien-gorge. Mes hanches
devenaient plus larges et mes fesses s'arrondissaient. Un jour, au travail,
quelqu'un me dit qu'il avait l'impression que j'avais maigri au niveau de la
taille, mais que j'avais pris du poids sur le reste de mon corps.
J'étais si
embarrassé que je demandais à mon patron l'autorisation de prendre mes deux
semaines que congé auxquelles j'avais droit depuis des mois. Quand je rentrais
et que je l'annonçais à Mary, elle était enthousiaste: "Super! Tu peux maintenant
être April tout le temps pour les deux prochaines semaines!" Je n'étais
pas ravi par cette idée, mais je devais admettre que j'avais de plus en plus de
mal à cacher mes courbes féminines sous mes vêtements d'homme.
Le lendemain matin, Mary me fit m'habiller entièrement en
femme, puis me tendit un sac à main pour sortir. Je tremblais en montant dans
la voiture. Mary m'emmena dans un salon de beauté, où mes cheveux furent permanentés,
mes sourcils affinés, et de longs faux ongles collés au bout de mes doigts. "Comment
vais-je pouvoir retourner travailler?" Demandais-je, mais Mary me répondit
d'arrêter de me plaindre, qu'elle avait pensé à un autre emploi pour moi. Ce
soir-là, nous sommes allées dans une boîte, mais pas comme deux copines. Mary
s'était arrangée pour que j'y travaille comme barmaid. Vous n'imaginez pas à
quel point la blouse de ma tenue de travail est décolletée et à quel point la
jupe assortie est courte. Et je ne parle pas des talons aiguille.
Désormais, c'est habituel pour moi de travailler au bar et de
voir Mary entrer avec l'un de ses nouveaux petits amis. C'est douloureux de devoir
leur servir à boire, sachant qu'en fin de soirée, je devrais lécher la chatte
de Mary pour en enlever les traces de sperme. Mary dit que si je continue à me
plaindre, elle m'emmènera chez un chirurgien esthétique qui me donnera de plus
gros seins, et elle me mettra une ceinture de chasteté comme celles que l'on
trouve dans votre maudit magazine. L'homme d'affaires que j'étais a été trompé,
humilié, et transformé en une esclave gémissante et une barmaid.
Si vous avez
la moindre idée qui me permettrait d'inverser cette situation et de redevenir
un homme, dites le moi. Je deviens plus féminine chaque jour qui passe. Ma
maîtresse vous demande également quand sortira le prochain numéro de votre
revue. J'espère qu'elle ne lui donnera pas de nouvelles idées!
April
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