dimanche 22 janvier 2023

Une lettre de "Petticoat Discipline Quarterly"

Les lettres publiées sur le site "Petticoat Discipline Quarterly" (fermé depuis quelques mois) racontaient des témoignages de "petticoat discipline" (discipline par le jupon, ou "enjuponnage", comme j'ai choisi désormais de le traduire, même si ce mot n'existe pas vraiment).

 La lettre qui suit est assez ancienne. Elle date de l'époque où c'était Melle Susan MacDonald, la fondatrice du site, qui le gérait encore (avant qu'il ne soit repris par "Tatie Helga". 


FAIRE DE MON FILS UNE PARFAITE PETITE FILLE

Par Patricia

Chère Mlle Susan MacDonald,

Je lis votre magazine depuis un certain temps maintenant mais je ne vous avais jamais écrit auparavant. Cependant, je voudrais vous dire comment j'ai enjuponné mon plus jeune garçon. Ce n'était pas exactement pour le discipliner,  même si c'est probablement la principale raison pour laquelle de nombreuses mères font cela. Quand je me suis mariée, nous avions espéré avoir un garçon et une fille, mais alors que mon mari et moi avons eu un fils fort et merveilleux pour l'aider dans son travail (nous vivons dans une ferme), puis un deuxième fils, nous n'avons pas eu de fille. Je n'avais personne pour m'aider dans les tâches ménagères.

Quand j'ai eu mon troisième fils, il semblait évident que je n'aurais jamais une fille pour m'aider. Mais Daniel n'était pas un garçon aussi fort que les deux autres, et quand il a eu 10 ans, j'ai demandé à mon mari si je pouvais garder Danny à la maison pour m'aider. Alors je lui ai dit qu'il allait m'aider moi, plutôt que son père, et apprendre les tâches ménagères. Je lui ai donné l'un de mes tabliers les plus féminins à porter et j'ai commencé à lui apprendre ce qu'il devait savoir, comme s'il était ma fille.

Chaque jour, il rentrait de l'école et mettait son tablier et faisait ses corvées pendant que ses frères sortaient et travaillaient dans les champs avec leur père. Il était tout à fait disposé à apprendre la cuisine, le nettoyage et la couture. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui mettre des rubans dans les cheveux, et avec ses cheveux naturellement bouclés, et que je laissais longs, il était si mignon. Mais à mesure qu'il grandissait, j'avais peur qu'il veuille rejoindre ses frères dans les champs. Alors à 14 ans, j'ai décidé de l'enjuponner pour le garder à la maison. J'ai appelé l'école et leur ai dit qu'on lui avait diagnostiqué une maladie de cœur,  et je me suis arrangée avec une enseignante à la retraite, adepte de la discipline par le jupon pour lui donner des cours particuliers. Puis je l'ai emmené dans un magasin d'une autre ville où il a été équipé d'un corset. Il détestait cela, surtout quand il était lacé bien serré. Nous passâmes le reste de la journée à lui acheter une jolie robe et des mignonnes chaussures vernies à talons pour l'empêcher de marcher dans la terre ou de jouer à des jeux de garçons.

C'était il y a deux ans, et depuis, il porte des jupons. Il s'est merveilleusement adapté. Il est plutôt petit, même pour une fille de son âge. Je ne l'entends plus me demander de jouer à des jeux de garçons, ou de travailler avec ses frères, qui le traitent comme une petite sœur. Il a maintenant hâte de pouvoir jouer à la poupée avec les petites filles de ma sœur. Et ce mois-ci, pour son anniversaire, nous lui avons percé les oreilles pour qu'il puisse porter ses boucles d'oreilles préférées. Nous sommes tous les deux heureux et je suis sûre qu'une femme aimera l'avoir pour mari et servante quand il sera adulte.

Patricia Freeborn

 

Vous semblez avoir fait un très beau travail de formation avec l'enjuponnage de votre fils, et je suis sûre qu'une jeune femme chanceuse comprendra le bonheur et les avantages pour les deux partenaires d'épouser un garçon qui aura reçu une telle formation domestique. Si vous achetez les tissus, il saura même probablement coudre ses propres sous-vêtements, et ils seraient moins chers (et beaucoup plus jolis) que ceux achetés dans des boutiques.

Je crois qu'il n'est pas rare que des mères qui voulaient désespérément une fille gardent leur fils en jupons pour cette raison. Les garçons semblent aimer cela avec le temps, et deviennent souvent des compagnons très bien élevés et dociles pour leurs épouses. Daniel est semble-t-il un petit ange !

Susan MacDonald

 

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