Cette fois, ce témoignage nous emmène en Inde!
De SANDEEP à SAYALEE
par Sayalee
Chère Tatie Helga,
Bonjour, je m'appelle Sandeep, je suis un homme âgé de 27 ans vivant dans la cité de Mumbai, en Inde. J'ai trouvé votre site en cherchant des gens qui avaient vécu la même expérience de "petticoat punishment" que moi, et on m'a dit de vous raconter mon histoire. C'est l'histoire de ma féminisation par ma mère, ma sœur, ma tante (la sœur de ma mère) et ma cousine (la fille de ma tante qui a 5 ans de moins que moi). Mon père travaille dans la marine marchande, et il est souvent absent de la maison pour des périodes qui peuvent durer un an ou un an et demi. On ne le voit que rarement à la maison. Ma tante est veuve et a une fille de 22 ans. Je suis un homme Indien typique, étudiant en 3e cycle d'ingénierie.
Tout a commencé il y a environ un an, à l'occasion de mon anniversaire. J'ai l'habitude de rentrer tard à la maison, souvent vers 2-3 h du matin. J'ai une bande de copains avec qui j'aime passer du temps, et nous profitons du fait que nous vivons au centre-ville, où les tripots ferment tard. La nuit de mon anniversaire l'année dernière, je suis rentré chez moi après 4 h du matin. J'avais beaucoup trop bu, et j'ai frappé à la porte. Ma tante a ouvert la porte et tout de suite vu que j'étais complètement saoul. Sa première réaction a été d'être dégoûtée par mon état, elle disait qu'un adulte âgé de 26 ans devait savoir se retenir de se mettre dans un tel état. En traversant le salon pour tenter de rejoindre ma chambre, j'ai trébuché et je suis tombé. Le bruit de ma chute a réveillé ma mère. Elle est sortie de sa chambre et était furieuse de me voir dans cet état. Elle a commencé à m'engueuler, mais je n'ai même pas cherché à répondre. En fait, j'ai rejoint ma chambre sans même prêter attention à elle, et j'ai fermé la porte derrière moi. Mais avant que je ne puisse tourner ma clé, ma mère et ma tante sont entrées dans ma chambre, et m'ont demandé pourquoi je rentrais si tard. Comme j'étais ivre, je me suis montré assez rude, en répondant: "De quoi est-ce que vous vous mêlez, j'ai bu, c'était mon anniversaire." En entendant cela, ma tante s'est avancée et m'a giflé. Cela m'a mis en colère et j'ai levé la main sur elle, mais ma mère s'est interposée et m'a giflé deux fois. La société indienne est terriblement machiste, et donc j'ai très mal réagi à ces gifles. J'ai tenté de répliquer, mais ma mère et ma tante se sont liguées contre moi et ont continué à me gifler. Après quelques gifles, je retrouvais toute ma conscience, et je commençais à sentir la douleur sur mes joues. J'ai commencé à pleurer. En voyant cela, ma tante a dit: "Oh, regarde-moi ça, 'l'homme de la famille' qui pleure comme une petite fille." J'ai répondu: "si je te frappe, tu pleureras toi aussi!"
Avec tout le bruit que nous faisions, ma sœur Namrata s'est réveillée elle aussi. Quand elle est sortie, ma mère a dit: "Regarde Namrata, il pleure comme une petite fille." Je me sentais insulté, elles me traitaient de fille. Comment peut-on traiter un gars de 26 ans de fille? Mon égo de mâle était touché, et j'ai crié contre ma sœur: "Retourne dans ta chambre et dors, tout ça ne te regarde pas!"
A cet instant, ma mère et ma tante ont bien compris ce qui me blessait le plus. C'était d'entendre dire que je "pleurais comme une fille". Elles ont alors commencé à se moquer de moi, me traitant de fille, encore, et encore. Furieux, j'ai pris une assiette que j'ai jetée contre le mur, la brisant. Je crois que cela a été le geste de trop. Ma mère et ma tante avaient depuis longtemps été mécontentes de mon comportement, et leur patience était à bout. Ma tante a chuchoté quelque chose à l'oreille de ma sœur, et Namrata est allée dans sa chambre pour en revenir avec une poignée de bracelets colorés. Ces bracelets sont un symbole de féminité en Inde. Quelqu'un qui porte ces bracelets ne peut en aucun cas être un homme. En voyant ces bracelets, j'ai soudain été terrifié. Ma tante m'a dit: "Puisque tu pleures comme une fille, tu vas être une fille, et tu vas porter ces bracelets." J'ai regardé en direction de ma mère en pleurant, et j'ai supplié: "Maman, non, ne m'oblige pas à porter des bracelets. Je suis désolé, ne me fais pas ça." "Beta (fils), tu vas les porter, MAINTENANT! Et si tu ne le fais pas, je t'assure que tu seras encore plus désolé." M'a répondu ma mère.
Je me suis résigné et j'ai tendu mes mains. Pour rendre cette expérience encore plus humiliante, ma mère a demandé à ma sœur de m'enfiler ces bracelets. Et elle était ravie de le faire! Elle a enfilé ces bracelets un par un sur mes poignets, jusqu'à ce que mes avant-bras en soient couverts. Je pleurais, cette fois parce que j'étais humilié. Ma tante est allée chercher son téléphone et a pris quelques photos. Ma mère a ajouté que désormais, je porterais ces bracelets dès que je serais à la maison, et si j'en abimais un, je serais sévèrement puni et fessé. Cela a duré une semaine environ. Quand je rentrais à la maison, je passais dans la chambre de ma sœur pour enfiler ces bracelets.
Nous avions une femme de ménage qui était enceinte, et qui nous avait quittés pour 6 mois. Ma mère a alors proposé que, puisque c'était bientôt l'été et que je n'aurais plus à aller en cours, j'allais pouvoir m'occuper du ménage à sa place. Je n'avais pas d'autre choix que d'accepter, car si non, je savais qu'elles montreraient les photos où je porte des bracelets à tout le monde. Le lendemain matin, à mon réveil, elles m'ont montré en quoi consisterait mon travail. Il y avait tellement de choses à faire que je me suis immédiatement mis au travail. La femme de ménage n'étais pas venue depuis une semaine, et il y avait donc une grosse pile de linge, y compris la plupart de mes vêtements. Après avoir fait la vaisselle, balayé et passé la serpillère, mon pantalon et mon tee-shirt étaient sales, mais je n'avais plus d'affaires propres à mettre. Ma mère et ma tante étaient dans le salon et regardaient la télé. Elles m'ont fait venir dans le salon et ont examiné ma tenue. Je ne savais pas ce qu'elles me voulaient, mais je restais là, la tête basse. Ma mère a dit: "Mon chéri, tes vêtements sont sales. Pourquoi ne te changes-tu pas?" J'ai répondu que je n'avais plus de vêtements propres.
Ma mère est alors allée dans la chambre de ma sœur, et en a sorti un kurta (qu'elle avait porté la veille) et m'a demandé de l'enfiler. J'ai été élevé dans la culture indienne, très machiste. Depuis mon enfance, à l'école, j'ai appris que les femmes, même si on leur devait le respect, valaient moins que les hommes. Quand j'ai vu le kurta, j'ai immédiatement dit: "Non! Je ne vais pas porter de vêtements de fille. Pourquoi devrais-je faire ça? Je suis un homme, adulte, âgé de 26 ans." J'ai poursuivi en disant avec des mots insultants que ce serait dégradant pour moi de porter des vêtements féminins. J'étais furieux et je me sentais humilié. J'ai donc dit que je ne continuerais pas de faire le ménage, et j'ai ajouté que je ne ferais plus rien.
Cet instant a été la fin de tout pour moi. Après cet incident, j'ai perdu ma virilité. Ma mère et ma tante se sont saisies de moi, elles m'ont forcé à m'allonger sur les genoux de ma mère, m'ont baissé mon pantalon et mon caleçon. Elles m'ont alors sévèrement fessé, tandis que, de sa main libre, ma tante filmait avec son téléphone. Après environ 25 coups, j'ai accepté de faire tout ce qu'elles me demanderaient. Elles m'ont alors habillé d'un kurta et d'un saree. Heureusement, j'ai pu garder mes sous-vêtements.
Depuis ce jour, il s'est passé un an, et mes tâches quotidiennes sont celles d'une femme de ménage. Je dois porter les sarees de ma tante, les anciens kurti de ma sœur, le duppata (étole) de ma mère, avec des chaussures à talons, et d'autres accessoires comme un bindi (un point sur le front), et des bracelets. Je travaille toute la journée, et je dors dans la cuisine. Je suis "récompensé" d'une fessée de 10 coups si mon duppata glisse de ma tête (je dois couvrir ma tête en permanence comme une épouse indienne), à chaque fois que mon regard croise celui d'une femme (je dois regarder vers le bas, puisque les hommes sont inférieurs aux femmes), quand je trébuche avec mes talons, ou quand j'oublie de nettoyer quelque chose. Comme je suis bien attentif à bien faire mon travail, je ne reçois pas plus de 30 à 40 coups par soir. Parfois, je dois danser pour les amies de ma mère en costume traditionnel. En général, il s'agit de danses indiennes pratiquées lors de mariages, et je suis bien sûr fessé quand je rate un mouvement. Pour m'humilier d'avantage, quand je suis en fille, on m'appelle "Sayalee".
Je ne sais pas quoi faire. Je sens que je perds complètement toute trace de virilité, et je crois que c'est ce qu'elles veulent. Le seul "congé" auquel j'ai eu droit a été lors d'un retour de mon père à la maison il y a trois mois. J'ai pu à nouveau porter mes vêtements de garçon pendant ces quelques jours. Maman me donne des pilules depuis environ un mois, et elle me dit qu'il s'agit de "vitamines", mais j'ignore de quoi il s'agit. Ma lettre a été relue et approuvée par ma sœur. Je vous en prie, dites-moi quoi faire. Je sais que j'ai mérité ma punition, mais je sens que je perds ma virilité.
Sayalee
Merci pour votre lettre Sayalee. Sans doute qu'avec votre exemple, d'autres comprendront qu'un comportement machiste peut être douloureux à supporter, et que le "petticoating" peut être une réponse à ce mal. Et est-ce si grave de perdre votre virilité?
Tatie Helga
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