Maman avait acheté une robe, mais je
n'avais pas compris qu'elle était pour moi.
- Habille-toi! Cette robe est à toi, pas à moi!
- Mais maman! Je ne suis pas une fille! Je ne vais pas porter une robe!!
- Mais si, tu vas la porter! Tu ne crois tout de même pas que j'ai dépensé de l'argent pour rien?
- Habille-toi! Cette robe est à toi, pas à moi!
- Mais maman! Je ne suis pas une fille! Je ne vais pas porter une robe!!
- Mais si, tu vas la porter! Tu ne crois tout de même pas que j'ai dépensé de l'argent pour rien?
- Quoi? Mais pourquoi tu l'as achetée?
- Ah, tu ne sais pas? Attends, je vais
te montrer!
-Aïe! Non!
Avant que je puisse vraiment réaliser ce
qui m'arrivait, ma mère m'avait enfile cette robe bordée de dentelle rose. Une
fois habillé, j'étais tellement confus que j'étais au bord des larmes. J'avais
évidemment compris que c'était une punition pour ma désobéissance, et sans
doute une tentative pour apaiser mon "sale caractère".
- Bien, replions cette manche, et puis
voyons comment la jupe retombe. Bien, désormais, tu apprendras à m'obéir.
J'étais sous le choc et je sanglotais
doucement tandis que ma mère ajustait avec soin tous les plis de la robe. Elle
me coiffa également, comme pour assortir mes cheveux à la robe.
Je restais dans cette tenue jusqu'à la
fin de la journée. Cela m'ôta tout désir de faire quoi que ce soit de stupide.
La nuit suivante, je dormis comme d'habitude en slip et tee-shirt. Une fois la
robe retirée, j'espérais ne plus avoir à la porter. Quelle erreur! Le lendemain
matin, maman m'apporta des affaires en me disant de les enfiler. Bon sang,
c'étaient encore des vêtements de fille!
- Bien, pour ne pas prendre froid, tu vas commencer par mettre ce collant.
- Bien, pour ne pas prendre froid, tu vas commencer par mettre ce collant.
Maman
sortit d'un emballage un collant fin et commença à le retrousser pour que je
puisse facilement l'enfiler. C'était impossible de résister – je ne fis qu'une
seule tentative en retirant ma jambe au moment où elle voulait me l'enfiler, et
je reçus une gifle magistrale:
- Vilain garçon! Tu vas m'obéir!
- Vilain garçon! Tu vas m'obéir!
Très
vite, les collants recouvraient mes jambes. Ils étaient si fins et
transparents, et cela me déroutait.
-
Et maintenant, la robe. Et n'essaye plus de résister. Tu dois comprendre, Oleg,
c'est pour ton bien!
Une
fois en robe – c'était une autre robe, bleue, avec des boutons sur le devant –
elle me serra dans ses bras. Je découvrais des sensations nouvelles, plutôt
agréables, au niveau de mes jambes.
Je ne pouvais pas y croire, mais tant de dépenses pour l'achat de vêtements féminins pour moi ne pouvaient signifier qu'une chose: maman avait sérieusement l'intention que je les porte. Avec le collant et la robe, j'avais l'impression d'être maintenant une fille, et je ne parvenais pas à chasser cette idée de mon esprit. C'était très difficile de porter de tels vêtements et de continuer à agir en garçon. Quand j'en parlai à ma mère, elle m'expliqua que je devais porter ces vêtements jusqu'à nouvel ordre, que c'était une mesure nécessaire pour adoucir mon caractère, et que, quand elle aurait enfin obtenu ma totale obéissance, elle me permettrait de me passer de ces affaires.
Je ne pouvais pas y croire, mais tant de dépenses pour l'achat de vêtements féminins pour moi ne pouvaient signifier qu'une chose: maman avait sérieusement l'intention que je les porte. Avec le collant et la robe, j'avais l'impression d'être maintenant une fille, et je ne parvenais pas à chasser cette idée de mon esprit. C'était très difficile de porter de tels vêtements et de continuer à agir en garçon. Quand j'en parlai à ma mère, elle m'expliqua que je devais porter ces vêtements jusqu'à nouvel ordre, que c'était une mesure nécessaire pour adoucir mon caractère, et que, quand elle aurait enfin obtenu ma totale obéissance, elle me permettrait de me passer de ces affaires.
Le jour suivant commença de la même manière – ma mère vint me
réveiller et m'imposa la même tenue que la veille. Je renonçais à résister ou à
me plaindre.
Plus tard, maman décida que nous allions
sortir nous promener pour profiter du beau temps. J'étais très réticent à
sortir dans cette tenue, alors maman m'a permis d'enfiler un pantalon, mais en
gardant le collant en dessous. En sentant ce collant sur mes jambes tout le
temps, je me sentais contrait et inquiet. Alors que nous prenions le chemin du
retour, maman m'entraina dans un magasin de vêtements, au rayon des filles.
Malgré tous mes efforts pour la dissuader, elle sélectionna plusieurs robes. Je
suppliais maman de ne pas dire aux vendeuses que ces robes étaient pour moi,
alors elle leur raconta que ces robes étaient pour ma sœur, mais que j'allais
faire les essayages parce que j'avais la même taille qu'elle. Ainsi, elle me
fit essayer plusieurs robes. J'en enfilais certaines, d'autres étaient
seulement tenues devant moi. Finalement, maman choisit une jolie et délicate
robe d'été.
Les achats ne s'arrêtèrent pas là. Maman
m'acheta d'autres accessoires de garde-robe féminine. Elle m'acheta plusieurs
petites culottes – en prenant soin de prendre les plus féminines, celles qui
étaient ornées de dentelles – ainsi que trois paires de collants fins, couleur
chair, blanc et rose.
Je recommençais à me plaindre au moment
du choix de chaussures. Je refusais fermement celles qui comportaient des
talons, parce j'étais convaincu d'être incapable de m'y habituer, mais maman
insista, disant que des chaussures à talons étaient bien plus jolies, et que toutes
les filles en portaient sans jamais se plaindre. Finalement, maman choisit de
m'acheter des chaussures avec des petits talons.
A mon grand désespoir, elle m'acheta
aussi une poupée. J'avais terriblement honte de subir tout cela, mais je
compris que plus vite je serais obéissant, plus vite elle cesserait de
m'imposer ces trucs de fille.
Dès notre retour à la maison, maman m'ordonna
de me déshabiller complètement. Je me retrouvais à nouveau nu devant ma mère,
en essayant de ne pas montrer ma gêne et de rester obéissant. Elle me tendit
une petite culotte, que j'enfilai rapidement. C'était la première fois que je
mettais une culotte de fille. C'était une sensation inhabituelle de sentir la
manière dont elle couvrait mes fesses.
- Désormais, tu t'habilleras en fille.
Fini, les pantalons et les tee-shirts!
Me dit maman avec autorité.
- Choisis, quel collant veux-tu porter?
- Je ne sais pas…
- Bien, alors ce sera le rose.
- Mais il est tellement… Tellement rose…
Elle ouvrit le paquet, en sortit
délicatement le collant, avant de m'aider à l'enfiler sans l'abîmer.
- Tourne-toi… Parfait!
Maman m'admira un moment avant de me
faire enfiler la robe d'été. Je me
rendis comte qu'elle était légèrement transparente et qu'on devinait la culotte
en dessous, ce qui provoqua immédiatement ma réaction négative:
- Non, je ne peux pas porter cette robe!
Elle est transparente! Maman, laisse-moi remettre la robe bleue, je préfère…
- Non, tu vas porter cette robe! Tu
recommences à discuter? Je vais encore prolonger davantage ta vie en fille!
- Non, pas ça! C'est bon! Je garde cette
robe...
Ensuite, maman déballa une boîte à
chaussures. Elle me fit mettre les nouvelles chaussures à talons. Immédiatement,
je ressentis une immense gêne. En marchant dans la pièce, je me rendis compte
que j'avais beaucoup de mal à garder l'équilibre. Maman m'expliqua:
- Toutes les filles ont un peu de mal
avec les talons au début, mais elles s'habituent vite. Ne t'inquiète pas!
De toute façon, je savais que je n'avais
pas d'autre choix que de m'y habituer. Il était peu probable que ma mère change
d'avis.
Ma rééducation avait commencé. Coincé
dans mes vêtements de fille, je commençais à me comporter plus docilement, ce
qui plaisait infiniment à maman. Je cessais d'être grossier, de la contredire.
Je m'efforçais d'être "gentil et obéissant" parce que je voulais
gagner sa confiance et cesser de porter des robes. Les rares fois où j'osais le
lui demander, ou même simplement où j'y faisais allusion, elle rejetait fermement
cette idée. Elle resta stricte à mon égard et ne me permit à aucun moment de
reprendre des affaires de garçon!
Progressivement, je me faisais à cette
nouvelle vie – finalement, tout cela n'était pas si grave, les robes, les
collants, les petites culottes sont des vêtements confortables et jolis, ce
n'est sans doute pas pour rien que les filles les portent. Régulièrement, maman
m'achetait de nouvelles affaires, et cela me plaisait, elle ne m'avait jamais
tant offert de choses. C'étaient essentiellement des robes, de différentes
formes et colories, parfois des petites culottes, et des collants, quand les
anciens étaient filés.
J'avais
mon propre placard, où toutes mes affaires de fille étaient rangées. Au bout
d'un mois, mon placard était plein à craquer et il était parfois difficile de
choisir parmi cette vaste gamme de tenues. Ma mère mit de l'ordre dans toutes
ces affaires et me montra comment les ranger. Avec les collants dans un tiroir,
les culottes dans un autre… Peu à peu, je pouvais choisir ma tenue, et
j'apprenais à coordonner les couleurs. Sur la porte du placard se trouvait un
grand miroir devant lequel je restais souvent à me regarder.
Un
jour, alors que j'avais été particulièrement obéissant et docile, ma mère
m'offrit un nouveau cadeau. Il s'agissait d'un nécessaire complet de
maquillage, avec des pinceaux, des poudres, des crèmes. Tous ces trucs que
seules les filles utilisent, mais je n'étais toujours pas une fille!
Je
commençais à avoir peur que tout cela aille trop loin, et j'eu un mouvement de
recul.
- Approche-toi,
je vais te mettre du rouge à lèvres! Dépêche-toi!
Je reculais,
serrais ma bouche, mais sous la pression de ma mère j'abandonnai rapidement
toute résistance. Elle me fit assoir devant le miroir, et me maquilla les
lèvres en leur donnant une couleur rouge juteuse. Puis maman s'occupa du reste –
elle me poudra les joues, puis me maquilla les paupières avant de mettre du
mascara sur les cils. Mon visage était devenu méconnaissable. Il était devenu
si féminin que j'avais l'impression de regarder une vraie fille dans la glace.
Avec la robe
et les collants, mon "visage de poupée", comme dit ma mère, me
convenait parfaitement. Elle ajouta que mes cheveux devaient encore pousser
(même s'ils n'étaient plus très courts) pour qu'elle puisse me faire de jolies
coiffures, avec des boucles ou des nattes.
Le lendemain
matin, ma mère me remaquilla. Elle se montra mécontente de la qualité du rouge
à lèvres, et elle l'échangea contre un rouge qui tenait davantage. Il était
d'un rouge plus intense, et plus brillant. Bientôt, mon nécessaire de maquillage
s'agrandit, avec des accessoires de qualité et coûteux. Progressivement, ma
mère m'apprit à me maquiller seul, m'enseignant toutes les règles de cet art.
Elle
m'apprit également comment je devrais me comporter en tant que filles, c'est-à-dire
comment marcher, comment parler en adoptant le ton approprié, comment soigner
mon apparence, etc… Toutes ces nouvelles règles me semblaient ridicules au
début, mais je compris que c'était indispensable pour avoir l'air d'une fille
en public.
Avec le
temps, n'ayant que peu d'autres occupations, je commençais à jouer avec des
poupées, ou à d'autres jeux de filles. Je me fis même une amie. Anya, une fille
du voisinage venait souvent nous voir et je jouais avec elle. C'était amusant.
Nous partagions divers secrets, et je lui montrais ma garde-robe, dont elle
était très jalouse. Parfois, je lui montrais une nouvelle robe, et je lui
permettais de l'essayer. Anya m'expliqua qu'elle ne pouvait pas acheter autant
de robes, ou de collants fins. Je demandais alors la permission à maman de lui
offrir l'une de mes robes et quelques paires de collants.
Je rendais
parfois visite à Anya. Ses parents me voyaient comme une fille normale, et la
meilleure amie d'Anya. Nous jouions ensemble, nous coiffions mutuellement, ou
pratiquions tout ce que les filles pouvaient faire ensemble, comme deux bionnes
amies.
Au bout de
quelques semaines, plus rien ne pouvais me distinguer d'une vraie fille, et
après deux ans, sans que je comprenne pourquoi, ma voix, mes traits de caractère
et mes habitudes avaient complètement changé.
Tout ce qui
faisait de moi un garçon semblait avoir disparu. J'étais devenue une fille, et
ma mère m'avait rebaptisée Tanya.
Je suppose que maman savait mieux que moi ce que serait mon destin: être
une fille.