Tout avait
commencé en octobre. J'étais étudiant en troisième année, et je vivais dans un
dortoir. Par hasard, j'avais découvert une petite annonce: "Dame seule
loue chambre à une jeune fille ou à un jeune homme." Les conditions et le
prix étaient plus qu'attrayantes. Sans vraiment espérer que la chambre soit
encore libre, je me rendais à l'adresse indiquée.
Une femme
d'environ quarante ans m'ouvrit la porte.
- Bonjour,
je suis venu pour l'annonce.
- Entrez,
jeune homme.
Elle me fit
visiter son appartement de trois pièces.
- Comme vous
pouvez le constater, l'appartement est grand et je vis seule. Ma fille est
décédée il y a deux ans. Je ne peux pas continuer à vivre seule ici, alors je
cherche quelqu'un qui pourrait occuper la chambre de ma fille. Je ne cacherais
pas qu'avant vous, quatre jeunes filles et deux jeunes hommes sont déjà passés,
mais ils ne me convenaient pas. Vous êtes le septième candidat. Venez, nous
allons prendre le thé.
L'ignoble
décoction d'herbes qu'elle appelait thé ne pouvait être avalée qu'avec beaucoup
de sucre, ou de la confiture. Elle me regardait attentivement pendant que je
buvais cette horreur.
- Ça vous a
plu?
- Oui, merci C'était délicieux, répondis-je.
- Oui, merci C'était délicieux, répondis-je.
- Allons, ne
me mentez pas, jeune homme.
- Si, si, avec la confiture, c'était très bon…
- Si, si, avec la confiture, c'était très bon…
- Vous
accepteriez donc de partager mon thé avec moi tous les jours?
Je me disais
que son thé était vraiment immonde, mais en tant qu'étudiant pauvre, j'étais
habitué à avaler bien d'autres choses.
- Oui, j'en
prendrais même plusieurs tasses…
- Je vous
aime bien, jeune flatteur. Vous connaissez, le prix de la chambre. Je peux même
le réduire un peu si vous acceptez de prendre votre petit-déjeuner et votre
dîner avec moi. Il faudra accepter de boire mon thé. Je ne bois rien d'autre. Êtes-vous
d'accord?
Les conditions étaient plus qu'acceptables. Naturellement, j'acceptais immédiatement.
Les conditions étaient plus qu'acceptables. Naturellement, j'acceptais immédiatement.
Je dus changer
quelque peu ma routine quotidienne. Le matin, j'allais courir avec mon hôtesse,
puis nous prenions un petit-déjeuner léger. J'allais ensuite en cours. Le soir,
quand mon travail le permettait, je dînais avec elle.
Elle me
réprimandait pour mes retards, ou émettait des doutes sur mes amis ou mes
amies. Elle s'occupait de moi et s'inquiétait comme une vraie mère. C'était
malgré tout très agréable. J'avais oublié ce genre de sentiment depuis que ma
mère m'avait viré de son appartement, qu'elle partageait avec des types
alcooliques.
Comme une maman attentionnée, elle surveillait
mon apparence et ma santé. Je devais me laver les cheveux chaque jour, prendre
soin de mes mains. Avant, quand j'avais besoin d'argent, je travaillais sur des
chantiers. Elle m'interdit de continuer, m'ayant trouvé un emploi tranquille de
distribution de courrier.
Un jour où
j'étais tombé malade, et que je devais rester au lit avec de la fièvre, elle
prit un jour de congé pour veiller sur moi. Depuis, chaque matin, je prenais
des vitamines qu'elle m'achetait.
Un soir où j'étais sorti et où j'étais rentré ivre, elle se montra très en colère. Je décidais de ne plus recommencer. J'arrêtais de boire ou de rester trop longtemps à l'extérieur pour ne plus la contrarier. Ma vie devenait plus simple.
Je rangeais mes vêtements dans le placard où étaient encore les affaires de sa défunte fille. Comme elle prenait soin de ces affaires et qu'elle les parfumait régulièrement, mes vêtements commençaient eux aussi à sentir la lavande ou le muguet (les parfums préférés de sa fille). Progressivement, mes amis commencèrent à faire des remarques sur moi. Mes cheveux étaient plus longs, mes ongles soignés, je sentais bon "comme une fille".
Un soir où j'étais sorti et où j'étais rentré ivre, elle se montra très en colère. Je décidais de ne plus recommencer. J'arrêtais de boire ou de rester trop longtemps à l'extérieur pour ne plus la contrarier. Ma vie devenait plus simple.
Je rangeais mes vêtements dans le placard où étaient encore les affaires de sa défunte fille. Comme elle prenait soin de ces affaires et qu'elle les parfumait régulièrement, mes vêtements commençaient eux aussi à sentir la lavande ou le muguet (les parfums préférés de sa fille). Progressivement, mes amis commencèrent à faire des remarques sur moi. Mes cheveux étaient plus longs, mes ongles soignés, je sentais bon "comme une fille".
Au printemps, elle me demanda de l'aider à faire du rangement dans sa maison de campagne. Je dois dire que sa datcha était magnifique. C'était une maison de deux étages, avec cinq pièces et tout le confort. Le terrain autour de la propriété faisait près de cinquante hectares! Un jardinier s'en occupait. Elle avait hérité de cette propriété de son défunt mari.
L'été
suivant, elle me demanda de passer les vacances avec elle à la campagne. Je ne
pouvais évidemment pas refuser. Après avoir terminé mes examens, je rassemblais
mes maigres affaires et je la rejoignis dans sa datcha.
Evidemment, les choses ne se passent jamais comme on l'espère. Le lendemain matin, j'étais cloué au lit avec quarante de température. Elle n'appela pas de médecin, ayant elle-même fait des études de médecine et étant bien équipée. Elle me posa même une perfusion, et me gava de vitamines et d'autres pilules.
Evidemment, les choses ne se passent jamais comme on l'espère. Le lendemain matin, j'étais cloué au lit avec quarante de température. Elle n'appela pas de médecin, ayant elle-même fait des études de médecine et étant bien équipée. Elle me posa même une perfusion, et me gava de vitamines et d'autres pilules.
Elle me fit
boire son thé, auquel je m'étais habitué, et je dois dire que j'étais même
devenu accroc. Je restais ainsi alité et sous traitement pendant plusieurs
jours. La semaine suivante, elle me fit même quelques injections.
Quelques
jours plus tard, je me sentais mieux, si bien que j'avais l'impression d'être
une toute autre personne.
Quelques
jours plus tard, un nouveau problème se présenta. Apparemment, je profitais
bien de la bouffe du village, parce que je ne parvenais plus à entrer dans
aucun de mes jeans. Je n'avais rien d'autre à me mettre. Elle se moqua d'abord
gentiment de moi, avant de me promettre de trouver une solution. Après avoir
fouillé dans le grenier, elle en rapporta une valise de sa fille.
- Je suis
sûre qu'on trouvera quelque chose qui te va!
Naturellement,
il n'y avait aucun pantalon.
- Non, il
n'y a rien que je puisse porter là-dedans.
- Tu es sûr?
Tu ne veux pas essayer une robe?
- Je ne peux
tout de même pas mettre une robe!
- Et
pourquoi pas? De toute façon, il n'y a rien d'autre, et tu ne vas tout de même
pas rester en caleçon! Allez, habille-toi!
J'obéis.
Elle me fit d'abord mettre une culotte qui allait étonnamment bien sur mes
fesses arrondies. Puis elle me fit mettre une robe d'été avec une fermeture
éclair sur le côté qui soulignait la minceur de ma taille. Elle mettait aussi
ma poitrine an valeur au point que je me rendis compte qu'elle avait pris du
volume. En me regardant dans un miroir, j'eus l'impression d'y voir une fille.
Mon hôtesse voulut accentuer encore davantage cette
impression en ajoutant du crayon autour des yeux, du mascara sur les cils, un
peu de fond de teint, et du rouge à lèvres.
À la
mi-août, j'avais une silhouette complètement féminine. Même si je mettais des
vêtements d'hommes, on m'aurait pris pour une fille.
Il ne pouvait être question de retour à l'université. Au lieu de cela, mon hôtesse m'inscrivit dans l'ancienne école de sa fille. J'étais devenue sa fille.
Il ne pouvait être question de retour à l'université. Au lieu de cela, mon hôtesse m'inscrivit dans l'ancienne école de sa fille. J'étais devenue sa fille.
Ou presque…
Ma nouvelle mère me promet que bientôt, ma transformation serait définitive et irrévocable.
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