Étranges fantasmes que ceux-ci: La féminisation d'hommes ou de garçons. Des histoires imaginaires, illustrées ou non, de garçons transformés en filles, bien souvent contre leur gré. Blog réservé aux adultes, même si les histoires et les illustrations resteront très "soft".
lundi 29 janvier 2018
samedi 27 janvier 2018
vendredi 26 janvier 2018
mercredi 24 janvier 2018
lundi 22 janvier 2018
dimanche 21 janvier 2018
Auteur original: Tricia
Il y a déjà longtemps que nous n'étions plus à:
L'école St Joséphine pour jeunes
filles (6e partie)
Il y a un près d'un an, je suis arrivé à l'école St Josephine pour jeunes filles et j'ai renoncé à ma vie de mâle. Pourtant, ça me fait toujours autant d'effet d'enfiler un collant fin sur mes jambes épilées.
Le jour de la remise des diplômes à l'école St Josephine pour jeunes filles est toujours un moment spécial. C'est l'occasion de se souvenir à quel point des filles comme Celine et Meghan étaient empotées quand elles sont arrivées et qu'elles s'appelaient encore Curt et Mark, et de constater à quel point elles sont belles maintenant que leur formation est terminée.
Pendant leur première année à l'école St Josephine pour
jeunes filles, les garçons se comportent encore la moitié du temps comme... des
garçons.
Quand maman m'a envoyé à l'école St
Josephine pour jeunes filles, j'étais furieux. J'étais un garçon, pratiquement
un homme. Quelle idée de m'inscrire dans cet internat où j'allais devoir porter
des robes et me comporter comme une fille. Cela n'allait jamais fonctionner.
J'allais rester un gars et pendant les vacances d'été, j'allais remettre mes jeans
et mes tee-shirts, et rejouer au base-ball.
Mais quelque chose d'étrange se
produisit cette première année. J'ai commencé à aimer me comporter comme on me
le demandait. Je commençais à aimer porter des robes. Et j'aimais même beaucoup
ça. Je ne portais quasiment plus de jeans à l'école, même quand on me
permettait occasionnellement d'enfiler un jean moulant pendant le second
semestre.
Le premier été, je n'étais encore
que partiellement formé. Je ne me sentais ni une fille ni un garçon. Je restais
la plupart du temps à la maison, hors de vue.
Mais aujourd'hui, entre la deuxième
et la troisième année, je me sens totalement comme une fille. Quand j'oublie de
prendre ma dose d'hormones un jour, je me sens mal. Aucun de mes anciens
copains ne me reconnait plus. Mais j'aime leurs regards sur moi quand je marche
dans la rue.
samedi 20 janvier 2018
vendredi 19 janvier 2018
Un peu de culture (3)
Un travesti malgré lui:
LE CHEVALIER D'EON
(Article trouvé dans une revue datant de 1985: Le Crapouillot - Nouvelle série N°82)
L'ANNEE 1777 amena chez Rose Bertin, la "marchande de modes" de
la reine Marie-Antoinette, un client dont la personnalité intrigua les
contemporains et continue à intriguer les historiens: le chevalier ou la
chevalière d’Eon...
A la suite de ses démêlés à Londres avec l’ambassadeur de France, comte de
Guerchy, le chevalier, chargé d’affaires de Louis XV, devint l’ennemi irréconciliable
de ce haut personnage. Quand le comte mourut, son fils hérita de sa haine, tant
et si bien qu’après la mort de Louis XV, l’annonce du retour en France du
chevalier d’Eon provoqua la colère du jeune Guerchy
qui lança un défi à mort à celui qui avait, disait-il, bafoué son père... La comtesse de Guerchy, affolée, pria le roi de France, Louis XVI, d’empêcher ce duel, étant donné la réputation d’escrimeur remarquable du fameux chevalier.
qui lança un défi à mort à celui qui avait, disait-il, bafoué son père... La comtesse de Guerchy, affolée, pria le roi de France, Louis XVI, d’empêcher ce duel, étant donné la réputation d’escrimeur remarquable du fameux chevalier.
Louis XVI accepta d’intervenir et, par
l’entremise de Beaumarchais, il fit signer au chevalier d’Eon une convention par
laquelle il s’engageait à ne plus porter que des vêtements féminins, dès son
retour en France, vêtements qu’il était contraint de reconnaître pour ceux de
son sexe et qu’il avait portés durant son séjour en Russie...
(Il avait été agent du "secret du roi", les services secrets de l'époque, auprès de Catherine de Russie, oùil aurait porté le costume féminin sous l'identité de Lia de Beaumont")
Le chevalier d'Eon, officier de dragons
Le chevalier d’Eon quitta Londres le 13
août 1777. Il arriva à Versailles le 17, portant encore son uniforme de
capitaine de dragons. M. de Vergennes, en le recevant le 27 du même mois,
lui remit un ordre péremptoire : "De par le Roi. Il est ordonné à Charles-Geneviève-Louise-Auguste, André, Thimothée d’Eon de Beaumont de quitter l'habit uniforme de garçon qu’il a coutume de porter et de reprendre les habillements de son sexe, avec défense de paraître dans le royaume sous d’autres habillements que ceux convenables aux femmes. Signé : Louis.
Contresigné : Gravier de Vergennes."
lui remit un ordre péremptoire : "De par le Roi. Il est ordonné à Charles-Geneviève-Louise-Auguste, André, Thimothée d’Eon de Beaumont de quitter l'habit uniforme de garçon qu’il a coutume de porter et de reprendre les habillements de son sexe, avec défense de paraître dans le royaume sous d’autres habillements que ceux convenables aux femmes. Signé : Louis.
Contresigné : Gravier de Vergennes."
Le chevalier d’Eon, ayant prétexté qu’il
ne possédait pas les fonds nécessaires pour se constituer un trousseau
convenable, Marie-Antoinette s’interposa et dit : "Eh bien, je me charge
de son trousseau !..." Elle lui envoya un éventail accompagné d’une jolie
somme : 24 000 livres.
"Dites-lui, précisa-t-elle au
messager qu’elle chargea de lui porter ce cadeau, que, pour remplacer son épée,
je l’arme d’un éventail et je la fais chevalière!"
La reine l’adressa à la célèbre "marchande
de modes", Rose Bertin. D’Eon fut très bien accueilli par la grande
couturière et, le 29 août 1777, il écrivit à M. de Vergennes un petit compte rendu
de sa visite: "Monseigneur, (...) Pour obéir plus promptement aux ordres
du roi que vous m’avez signifiés, ainsi que M. le comte de Maurepas, j’ai
retardé de quelques jours
mon voyage en Bourgogne. Le peu de hardes de fille qui me restaient ne pouvaient plus me servir pour me présenter à Versailles, il m'en fallait de nouvelles.
mon voyage en Bourgogne. Le peu de hardes de fille qui me restaient ne pouvaient plus me servir pour me présenter à Versailles, il m'en fallait de nouvelles.
Mlle Bertin, attachée au service de la
reine, aura l'honneur de vous dire demain, Monseigneur, qu'elle se charge, non
seulement de me la faire pendant mon absence, mais encore de faire de moi une
fille passablement modeste et obéissante…
… Après le ciel, le roi et ses ministres,
Mlle Bertin aura le plus de mérite à ma conversion miraculeuse.
Je suis, avec un profond respect,
Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur…
Signé: Le chevalier d'Eon pour peu de
temps encore…"
La "chevalière d'Eon"
A la date du 7 septembre 1777, on lit dans
"Les Mémoires secrets":
"On sait que l'on garnit deux robes
au chevalier d'Eon chez la demoiselle Bertin, la marchande de modes de la
reine, et qu'il a déjà soupé chez cette ouvrière une fois habillé en homme, et
l'autre vêtu en femme, sorte d'accoutrement dans lequel il a fort mauvaise
grâce. Quoiqu'il en soit, tout concourt à confirmer que son vrai nom seul est le
féminin…"
L'auteur des faux "Mémoires de Léonard"
ne manqua pas de relater le fait, en l'agrémentant à sa façon, et en y mêlant
son personnage, le perruquier Léonard.
La présence de cet artiste capillaire
n'est pas prouvée, alors que l'on connait le nom du perruquier qui fut chargé
de composer pour la chevalière d'Eon une "coiffure à triple étage". Il
se nommait Brunet et il exerçait à Versailles, où il habitait dans la rue de la
paroisse.
Le récit de la visite du chevalier à Mlle
Bertin est cependant très amusant: "Dans les derniers jours d'août, Mlle Bertin
m'engagea à souper chez elle pour le lendemain, me prévenant que je me
trouverais avec un convive. Je me rendis donc le jour suivant chez mon amie, et
j'y trouvais, en effet, un officier de dragons, assez laide de figure, mais
parfaitement fait, et dont la conversation facile, brillante, universelle
annonçait un homme d'un mérite fort étendu… Je crus que le dragon… avait
sollicité la main de la marchande de modes…
… Pendant que les domestiques faisaient le
service, je demandais à mon amie pourquoi ce monsieur était là. Mlle Bertin,
répondant à ma question par une autre, demanda dans quel but je disais cela…
Enfin, la mystérieuse modiste finit par me dire: "Demain, Monsieur Léonard…
vous connaitrez le mot de l'énigme… Je vous attendrais encore à souper… Le
lendemain… mon amie n'avait pas pour convive le capitaine de dragons, mais bien
une grosse, grande, laide dame qui, du reste, ressemblait beaucoup à l'officier
de la veille… "Allons, pensais-je, c'est la mère du prétendu…"
- Eh bien monsieur Léonard, me dit Mlle
Bertin en riant, est-ce que vous ne me confierez pas le motif de votre
préoccupation?
- Je présume, Mademoiselle, que vous le
soupçonnez un peu…
- Sans doute; mais, mon ami, pour un homme
attaché à la cour, vous êtes bien peu au courant de ce qui s'y passe, si vous
ne savez pas que jeudi dernier, on présenta au roi M. le chevalier d'Eon, dont,
par ordre de Sa Majesté, j'ai dû m'efforcer de faire une femme, au moins par
l'habit… Lorsque, hier matin, en traversant mon magasin, vous me demandâtes
pour qui étaient les robes que mes demoiselles garnissaient avec tant de
célérité, j'aurais pu vous répondre: pour un capitaine de Dragons!... Et Mme la
chevalière d'Eon vient, pour la première fois, d'endosser les habits de son
sexe!"
Il y a dans ce récit bien de la fantaisie,
mais il y a surtout une erreur historique: le chevalier n'a jamais été présenté
à Louis XVI.
C'est à contrecœur qu'il endossa ces
fameux habits féminins, ainsi que le prouve une lettre adressée par lui au
comte de Vergennes: "C'est un habit de deuil et non un habit de fête… Je
veux bien me vouer au malheur, mais non au ridicule!..."
Il quitta Paris pour aller à Tonnerre
passer quelques jours avec sa vieille mère. Arrivé le 2 septembre, il y
séjourna pendant un mois et demi. Pendant ce voyage, Mme Barmant lui faisait
baleiner des corsets et Mlle Bertin surveillait la confection de ses robes du
soir!
Une semaine après son retour de Bourgogne,
il reprit "sa première robe d'innocence" pour paraître à Versailles, ainsi
que l'avaient ordonné le roi et ses ministres.
Un rédacteur de "l'espion
anglais" constate que la chevalière portait, pour la circonstance, une
robe noire: "Elle est en robe noire, comme veuve du secret de Louis XVI…
Elle a la gorge couverte jusqu'au menton pour qu'on ne s'aperçoive pas si elle
en manque…"
Contrairement
aux diverses légendes, le chevalier ne prenait aucun plaisir à ce travestissement
et s’habituait fort mal aux parures féminines. C’est ainsi qu’il écrivait à la
fin de cette année 1777, au marquis d’Autichamp, son ancien colonel : "La perte
de ma culotte de peau m’est très sensible. Jamais jupe de soie, ou de fil d’or
ou d’argent, quoique faite par Mlle Berlin ne pourra me consoler..."
Mlle Bertin ne demeura pas le fournisseur
attitré de la chevalière d’Eon qui, avec des revenus assez modestes, préféra s'adresser
à une modiste moins chère, connue sous le nom
d'Antoinette Maillot.
d'Antoinette Maillot.
En 1778, lorsque la guerre devint
imminente entre la France et 1'Angleterre, le chevalier d’Eon demanda à
reprendre son grade et son uniforme de capitaine de dragons.
Pour toute réponse, on l’enferma deux mois
dans le château de Dijon.
En 1784, il regagna l’Angleterre qu’il ne
devait plus quitter.
Plus tard, à la Convention, au premier
Consul, il demanda la faveur de défendre son pays, les armes à la main, mais
cet honneur lui fut constamment refusé.
En réalité, le capitaine de dragons ne
parvenait pas à jouer le rôle de femme. Il écrivait, en 1777, l’année
difficile, à un ami: "Depuis que j’ai quitté mon uniforme et mon sabre, je
suis
aussi sot qu’un renard qui a perdu sa queue ! Au lieu de faire la révérence, il m’arrive d’ôter ma perruque et ma garniture à triple étage, que je prenais pour mon chapeau ou pour mon
casque..." Grimm, qui rencontra plusieurs fois la Chevalière en robe d’apparat, la trouvait ridicule : "Il est difficile d’examiner quelque chose de plus extraordinaire et, s’il faut le dire, de plus indécent que Mlle d’Eon en jupes..."
aussi sot qu’un renard qui a perdu sa queue ! Au lieu de faire la révérence, il m’arrive d’ôter ma perruque et ma garniture à triple étage, que je prenais pour mon chapeau ou pour mon
casque..." Grimm, qui rencontra plusieurs fois la Chevalière en robe d’apparat, la trouvait ridicule : "Il est difficile d’examiner quelque chose de plus extraordinaire et, s’il faut le dire, de plus indécent que Mlle d’Eon en jupes..."
Jamais l’ancien militaire ne s’habituera
au travesti, contrairement à ce qu’ont prétendu plusieurs historiens. Dans ses
"Confessions", on lit, en effet :
"L’exécution de ma métamorphose est
faite et parfaite. Il n'y a plus à revenir là-dessus, mon sacrifice est fait et
parfait, il ne me reste plus que d’accomplir ma destinée qui est celle de vivre
et mourir en femme honnête et vertueuse. Il faut que je passe par là de bon gré
ou malgré moi, pour ma tranquillité personnelle..."
Le docteur Pierre Vachet, dans son ouvrage
"Psychologie du vice", a confirmé cet aveu du chevalier d’Eon :
"Le chevalier d’Eon ne fut pas un véritable travesti. Le port du costume
féminin lui fut imposé par des circonstances très diverses, surtout par le souci qu’il avait eu, à un moment critique de son existence, de se faire une publicité tapageuse. D’Eon nous apparaît avant tout comme un aventurier ambitieux, orgueilleux, vaniteux, même... Comédien de mauvaise foi, mythomane. Le pseudo-aveu de sa nature féminine ne fut qu’une manifestation de cette mythomanie."
féminin lui fut imposé par des circonstances très diverses, surtout par le souci qu’il avait eu, à un moment critique de son existence, de se faire une publicité tapageuse. D’Eon nous apparaît avant tout comme un aventurier ambitieux, orgueilleux, vaniteux, même... Comédien de mauvaise foi, mythomane. Le pseudo-aveu de sa nature féminine ne fut qu’une manifestation de cette mythomanie."
D'Eon est décédé à Londres en 1810 à l'âge de 81 ans. L'autopsie a montré qu'il s'agissait bien d'un homme. Il est enterré en Angleterre dans le comté du... Middlesex!
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